Réponse de Pléiade à Frank Bigeard


Je me permets de prendre la parole une deuxième, et j'espère dernière fois ici, pour répondre à Frank Bigeard... Frank, puisque vous faites état de nos conversations, parlons-en.
Lundi 8 mars, j'ai expliqué à Nolay pourquoi je souhaitais, non pas retirer notre offre sur les 65% d'Equipceramic, mais l'échanger contre l'assurance qu'Equipceramic et Ceric ne se livreraient pas une guerre fratricide.
Le soir même je vous l'ai ré-expliqué, Frank, à vous qui m'aviez demandé cet entretien, et l'avez conclu en me disant que vous compreniez mieux ma démarche, et que vous regrettiez de ne pas l'avoir comprise plus tôt !
Vous savez parfaitement que Pléiade n'est pas un fonds, mais un groupe d'entrepreneurs. Cela ne vous empêche pas de répéter cette histoire de fonds, ici et sur votre blog officiel. Pléiade n'a jamais distribué de dividende, et toujours tout ré-investi. Pléiade est toujours actionnaire de Generix, qu'elle a sauvé de la faillite il y a 8 ans, et n'en a jamais touché de dividende. Voilà les faits.
Je suis prêt, Frank, à vous transmettre le projet de pacte d'actionnaires qui nous lie à Patrick, si vous nous transmettez celui qui vous lie à votre investisseur. Nous verrons de quel côté sont les calculs financiers. Renseignez-vous. Allez sur le site de de votre investisseur, www.ophiliam.com et celui de Pléiade, www.pleiadeinvestissement.com.
Et oui, en toute logique, compte tenu du fait que Ceric Nouvelle est financée en fonds propres, qu'elle a ses cautions, qu'elle sauve plus d'emplois, et compte tenu du soutien des CE concernés, et du sérieux de l'offre, nous aurions pu nous attendre, comme vous le dites, à un jugement en sa faveur. Nous avons tous entendu que la ré-ouverture de la procédure était due à des éléments fournis par Dijon, sans que nous sachions lesquels. Et je vais vous dire, j'étais sous le choc. Pas pour moi ou pour Pléiade. Mais pour Ceric et pour ceux que je voyais, à la sortie du Tribunal, en colère et désemparés.
Je termine en espérant qu'ici s'arrête la polémique, et que vous saurez un jour, Frank, me parler franchement, comme je l'ai fait avec vous.

François Poirier