Cleia, une entreprise en plein essor


Sur le site du Bien Public, paru le 28 Mars 2012 :

Dans le cadre de l’opération “Entrez dans l’entreprise”, François Patriat, président du conseil régional et sénateur de Côte-d’Or, a visité l’entreprise Cleia de Nolay.

Accueilli par Guy Bouhot, directeur, Jérôme Degueurce, directeur général délégué, et entouré des membres de l’équipe directrice de l’entreprise, François Patriat a suivi une visite guidée qui l’a ­conduit à travers les différents secteurs et ateliers de cette entreprise qui s’étend sur plus de 7 000 m². Après avoir visionné une vidéo retraçant les activités économiques et les projets, il s’est réjoui de l’essor évident de cette entreprise qui, depuis sa reprise, il y a tout juste deux ans, a doublé ses effectifs et annonce un chiffre d’affaires annuel de plus de vingt millions d’euros ainsi que des perspectives très optimistes.

Unique en France, Cleia figure en effet comme leader mondial de l’ingénierie et de fourniture de tuileries et briqueteries high-tech avec la réalisation de plus de six cents installations dans le monde entier.

Chiffre d'affaires en hausse pour Savoye


Sur le site Emballages Magazine, paru le 23 Mars 2012 :

La filiale de Legris Industrie affiche des ventes de 98 millions d’euros, en progression de 27% sur 2010.

Spécialisé dans les systèmes automatisés pour la logistique et la préparation de commandes et les solutions de manutention, Savoye annonce un chiffre d’affaires de 98 millions d’euros pour l'exercice 2011, soit une hausse de 27% sur l'exercice précédent. Cette progression est due en grande partie à l'intégration des activités de l'américain Retrotech, racheté en février dernier. Autrement les activités historiques des entreprises "historiques" du groupe que sont Savoye, a-SIS et Prodex se sont maintenues, malgré un contexte économique morose. D’importants contrats ont été signés dans l’Hexagone dans les secteurs des pièces détachées, du textile, du e-commerce ou encore de l’agroalimentaire. Le grossiste en pièces détachées Bihr (motos, quads et scooters des mers) a retenu Savoye pour automatiser et mettre en place des solutions informatiques sur sa plate-forme de Bartenheim (Haut-Rhin). Côté textile, des accords ont été signés avec Orchestra, Phildar, Eurodif et Thuasne (pour l’activité textile médical). Dans le secteur du e-commerce, Nature & Découvertes lui a confié la mise en place d’une chaîne de préparation à huit gares, de deux lignes d’emballage et d’un tri automatique ; et Vente-privée.com l’équipement de son nouveau site Lyon 3. Enfin, le système PTS (Picking Tray System) a été retenu pour la plate-forme logistique de Kermené, le principal fournisseur de produits de boucherie et charcuterie des enseignes E. Leclerc, située à Saint-Onen-La-Chapelle (Ille-et-Vilaine).

International. La part de l’international progresse, notamment via le rachat de Retrotech et le dynamisme des filiales de la division au Benelux et en Russie. Elle représente aujourd’hui 50% du chiffre d’affaires de la division. Pour accélérer son développement en France et à l’international, le groupe a mis en place à la tête des entités Savoye et a-SIS début 2012 de nouvelles directions commerciales. Pour Rémy Jeannin, président de la division Savoye, « la nouvelle organisation se concentrera sur trois axes : l’ingénierie et la conception des solutions métiers, la poursuite du développement international et l’innovation produit-R&D ». La nouvelle organisation commerciale permettra de renforcer l’accompagnement du client en phase avant-vente et ingénierie. Après le rachat de Retrotech aux États-Unis, Savoye entend renforcer son développement international, notamment sur le marché russe et au Benelux. Savoye, qui emploie 600 salariés, est une filiale de Legris Industrie.

Savoye frôle les 100 millions d’euros


Sur le site Stratégies Logistique, paru le 22 Mars 2012 :

A l’approche du salon SITL, Rémy Jeannin, président de la division manutention du groupe Legris Industries, tient à rassurer les marchés sur son positionnement.

L’automaticien Savoye est une entreprise qui a grandi vite. Trop vite peut être. Au début des années 1990, l’entreprise comptait à peine une centaine de personnes contre plus de 600 aujourd’hui. L’entreprise a développé de nombreuses fonctions tous azimut. "Nous devons aujourd’hui revisiter nos métiers", explique le titulaire d’un diplôme d’études supérieures comptables et financières de 47 ans. Un plan de départ volontaire a ainsi permis de supprimer 23 postes, "mais ce qui touche aux produits et aux process n’est pas concerné, bien au contraire", s’empresse de rajouter celui qui a passé 13 ans chez Savoye, de 1993 à 2006, avant de rejoindre une autre division de Legris Indutries, maison mère de Savoye. Cette dernière comporte 3 divisions au total et comptait racheter une nouvelle branche. La crise en décide autrement et cette volonté de diversification s’est transformée en nécessité de développer les divisions existantes.
Recapitalisé en 2011, Savoye compte donc bien aujourd’hui repartir de l’avant. Son chiffre d’affaires est d’ailleurs passé de 77 millions d’euros en 2010 à 98 en 2011, soit une hausse de 27%. Avec une rentabilité qui pourrait se trouver dans la moyenne des entreprises de la profession, autour de 5%. "Ce n’est pas suffisant", explique Rémy Jeannin qui a mis en place une nouvelle organisation. Ses lignes de force : un renforcement de la proximité clients en créant une force commerciale européenne alors qu’elle était jusque là éclatée par pays. Savoye Europe est désormais dirigé par Alain Bussod et a-Sis par Evelyne Reynaud sous la direction de Dominique Testa ; la création d’une direction produits qui pourra proposer des briques process. "Il faut arriver à l’excellence industrielle en mettant en place un système d’amélioration continue", dit-il ; le renforcement de l’activité services enfin, notamment à l’international qui représente aujourd’hui 50% du chiffre d’affaires. Les Etats-Unis, après le rachat de Retrotech, la Russie mais aussi le Benelux et l’Angleterre sont particulièrement visés.
En France, marché historique de Savoye, les activités historiques se sont maintenues. Des contrats ont ainsi été signés dans les secteurs des pièces détachées (Bihr), du textile (Orchestra, Phildar, Eurodif et Thuasne), du e-commerce (Nature & Découvertes, Vente-privée.com à Lyon 3) et de l’agroalimentaire (Kermené). Il reste que les départs successifs de dirigeants comme Frédéric Mancion et celui tout récent de Chantal Ledoux, l’une des fondatrices, a été diversement apprécié par le marché. Il faudra désormais faire sans pour affronter un nouveau cycle de croissance de l’entreprise. Une page de Savoye, rebaptisée division manutention du groupe Legris, semble bien tournée.