Savoye change de président


Sur le site Stratégies Logistique, paru le 16 Novembre 2011:

Rémy Jeannin, 47 ans, a repris les rennes de Savoye en remplacement de Frédéric Mancion qui a quitté l’entreprise.

Rémy Jeannin est titulaire d’un diplôme d’études supérieures comptables et financières (DESCF), obtenu à l’Université de Bourgogne. Il débute sa carrière en 1988 en qualité de directeur administratif et financier au sein d’Agena (distribution informatique). Il rejoint Savoye en 1993 en tant que directeur des ressources humaines et directeur des affaires financières suite à l’acquisition de l’entreprise par le groupe Legris Industries. Un homme du serail donc qui aura passé 13 années chez Savoye avant d’occuper en 2006 la fonction de directeur général adjoint de la division ingénierie des matériaux de Legris Industries en tant que directeur des ressources humaines. Depuis 2009, Rémy Jeannin est membre du directoire du groupe Legris Industries.
Rien ne perce de cette nomination, bien perçue par les équipes sur le terrain. "Dans une période économique incertaine, il connaît parfaitement ses enjeux et défis pour les prochaines années", commente Erwan Taton, président du directoire du groupe Legris Industries. Le nouveau président de Savoye aura en tout cas la responsabilité de définir et piloter la stratégie de développement de cette division "afin de renforcer sa position et son déploiement à l’international".

Cleia rallume les feux


Sur le site Traces Ecrites News, paru le 14 Novembre 2011:

En l’espace d’une année et demie, Philippe Pénillard et son équipe auront réussi l’impossible : relancer sur les ruines de Ceric Automation, à Nolay (Côte-d’Or), un savoir-faire que seulement une poignée d’entreprises maîtrisent dans le monde.
Spécialiste de la conception et la réalisation de lignes de production clefs en main pour tuileries et briqueteries, la société Cleia, dont un tiers des salariés sont actionnaires, engrange pas moins de 30 millions d’€ de commandes pour 2012.
Son site de 90 salariés emploie jusqu’à 120 personnes en période de pointe.

Explication d’une renaissance fulgurante.

On a connu Philippe Pénillard, président depuis avril 2010 de Cleia, à Nolay (Côte-d’Or), lorsqu’il bataillait ferme pour reprendre les actifs de Ceric Automation et Ceric Système, anciennes filiales de Keyria (groupe Legris) spécialisées dans la conception et la fabrication d’unités de fabrication de produits en terre cuite (briques et tuiles).
L’homme, aujourd’hui âgé de 52 ans, ingénieur centralien et ancien responsable des opérations au sein de Keyria, vivait alors un chemin de croix, fait de beaucoup de coups de blues et de quelques moments d’espoir.
La délivrance tellement attendue arrive par le tribunal de commerce de Dijon qui accepte en mars 2010 son plan de reprise monté en collaboration avec 35 cadres.
«Un tel savoir-faire, quasi unique au monde, ne pouvait pas disparaître et je remercie le conseil régional de Bourgogne, comme le conseil général de Côte-d’Or, d’avoir cru en notre projet», souligne t-il.
Les deux collectivités territoriales lui accordent un coup de pouce financier non négligeable (1,1 million d’€ de subventions et d’avances remboursables) et, depuis, la Coface l’accompagne en caution de contre-garantie et assurance prospection.
Dix-huit mois plus tard, ces bonnes fées n’ont pas à la regretter. L’entreprise engrange 20 millions d’€ de chiffre d’affaires, dont 70% à l’international, et totalise déjà 30 millions de commandes sur 2012.
Mieux, elle a décroché la réalisation des deux seules tuileries européennes, en Pologne et au Portugal. Des contrats qui pèsent entre 15 et 20 millions d’€ l’unité.

Un marché difficile
Le premier atout de Cleia repose sur l’équipe des 90 collaborateurs, dont un tiers est actionnaire de l’entreprise.
«L’ingénierie en études, méthodes et process fait partie de nos gènes, avec pas moins de 60 ingénieurs et techniciens qui y sont affectés», argumente le dirigeant.
Autre point fort : Cleia a su, à l’exception de la seule fabrication des pièces, tout intégrer sur son site et notamment, l’assemblage des lignes et leur installation sur site. Elle peut même fournir à la demande le génie civil pour les bâtiments.
Dans un marché toujours difficile, l’industriel tire aussi son épingle du jeu pour savoir diversifier sa clientèle.
«Nous travaillons à la réalisation de briqueteries dans les pays émergents et multiplions, avec pas moins d’une centaine, les petits projets d’amélioration ou de changement d’équipements partout dans le monde», explique Philippe Pénillard.
Son service R&D, baptisé 4 C – jeu de mots avec foresee, verbe prévoir en anglais – proposera bientôt une innovation avec la mise au point de brûleurs plus économiques pour réduire le coût énergétique de fonctionnement des unités de production de terre cuite.
Demain, l’entreprise souhaiterait proposer son expertise en matière de robotique et d’informatique industrielle dédiée à la simulation et supervision de flux auprès d’autres secteurs d’activités, comme l’agroalimentaire, l’embouteillage et le flaconnage.

Keyria vise le marché libyen


Sur le site Valeurs actuelles, paru le 03 Novembre 2011:

Emmenées par le secrétaire d’État au Commerce extérieur, 80 entreprises ont présenté leur savoir-faire en Libye. Objectif : le très fructueux secteur de la reconstruction.

[...]
Keyria, une filiale de Legris Industries, faisait elle aussi partie des entreprises françaises déjà présentes en Libye avant les combats. Cette grosse PME – 1 200 sala­riés – y vendait des briqueteries et tuileries clés en main. « Nous avons livré deux usines en 2008, ex­plique Alain Chaize, président de Keyria, et étions en négociation pour en vendre deux autres. Nous souhaitons revenir, mais, dans un premier temps, il faut écouter les Libyens, comprendre leurs besoins et, ensuite, adapter nos réponses. »

Même si le pays ne compte que 6 mil­lions d’habitants, le marché est important pour Keyria : « Quand tous les autres, des États-Unis à la Russie, ralentissent ou s’écroulent, les marchés qui paraissaient mineurs prennent beaucoup de poids », poursuit Alain Chaize.
[...]

ADLER Technologies participe à l'édition 2011 du salon BATIMAT


CENTRALES À BÉTON ET AUTOMATISMES
ADLER Technologies propose des centrales à béton horizontales, semi-verticales ou verticales d'une capacité de 10 à 60 m3 /heure. La gestion des matières premières est optimisée pour un stockage des agrégats de 40 à 700 tonnes et une capacité de silo de 30 à 100 tonnes, en fonction de votre cahier des charges. ADLER Technologies intègre des malaxeurs turbo, planétaires, à axe horizontal, ou à principe vortex, technologie qu'elle a développée. Cette technologie unique de mélange (mélange en suspension en propulsant les agrégats vers le haut) permet : •de réduire les temps de cycle, •d'optimiser la qualité du mélange, •de réduire la consommation de ciment. Des automatismes dédiés aux centrales à béton assurent l'optimisation de votre production : gestion pondérale ou volumétrique des pesages, gestion des stocks en continu, gestion des hygrométries… Les centrales d'ADLER Technologies pour production d’éléments préfabriqués bénéficient d'automatismes dédiés, tant au niveau de la formulation que des cycles. Ces automatismes répondent à deux objectifs : •générer automatiquement et en temps réel les états de mesure de performance de la ligne de production et transformer ceux-ci en paramètres de gestion de production. •centraliser et simplifier l’action de l’opérateur sur l’ensemble de l’installation en lui permettant d’intervenir depuis un seul poste, plus conviviale et ergonomique qu’un écran d’automate Ils permettent donc d’optimiser les cycles de fonctionnement et la qualité de production des installations automatiques de préfabrication, en moulage différé ou immédiat. Le cycle de fonctionnement, du stockage des agrégats aux produits finis, est contrôlé par automate programmable, de façon simple et conviviale : •Contrôle et puissance centralisés dans un pupitre et une armoire, •Gestion des modes de marche et commandes manuelles sur pupitre, •Synoptique et paramètres de réglage sur écrans couleurs, •Mise en mémoire de l’ensemble des paramètres.

PRESSES VIBRANTES POUR MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION EN BÉTON
Une gamme complète de presses doubles ou simples rangées, fiables, simples, ergonomiques et d’entretien facile, pour répondre à toutes vos exigences de production. Précurseur dans l'application du principe de déphasage automatique des balourds de la table vibrante, ADLER Technologies a très rapidement équipé ses presses d’une table vibrante à force et fréquence variables pour optimiser leur performance. La parfaite maîtrise de la vibration permet : • des cadences de production plus élevées, • une mise en place du béton plus homogène, • un remplissage plus efficace du moule, • une plus grande précision en hauteur du produit fini, • une qualité et une résistance du produit final optimum. En s'appuyant sur sa longue expérience, ADLER Technologies a développé une gamme complète de presses vibrantes (Presses A320 , A430 S, A430 , A650 , A860 S et A860). Réels outils de production, les presses ADLER Technologies assurent une production polyvalente d'une large gamme de produits (blocs, pavés, bordures...). Elles apportent une grande flexibilité en limitant ou en supprimant, selon le type de presse, toute intervention manuelle : • réglage à distance des paramètres vibratoires nécessaires à la fabrication de l’ensemble des produits • adaptation de la vibration de la table au type d’agrégats et au type de produit à fabriquer. Avec les presses ADLER Technologies, il est possible d'utiliser des panneaux de moulage bois, composites ou acier, plus résistants à l'usure, et permettant d’optimiser la vibration et d’améliorer encore la précision géométrique des produits.

MOULES HAUTES PERFORMANCES POUR L'INDUSTRIE DU BÉTON
Accroître la longévité de vos moules Composant majeur dans la fabrication des produits en béton, le moule doit répondre à des contraintes : • techniques liées notamment à la vibration, le type de panneaux et la qualité des agrégats • économiques pour vous fournir un nombre d’opérations maximal • dimensionnelles et de qualité afin de répondre à l’exigence accrue de vos clients et aux normes en vigueur. ADLER Technologies a développé des moules et pilons hautes performances : le choix des meilleurs aciers, la maîtrise des alliages complexes, leur traitement et leur optimisation par des procédés exclusifs alliés à un savoir-faire maîtrisé depuis plus de trente ans (plus de 18.000 moules fabriqués) vous donne l’assurance d’un moule précis et fiable, fait pour durer dans le temps. Notre expertise : la vibration Une adéquation parfaite entre la presse et les moules vous garantit une qualité de production optimale. Cette adéquation repose sur une excellente maîtrise du processus de vibration des presses. ADLER Technologies est le seul fabricant de moules possédant cette expertise essentielle. Choisir un moule ADLER Technologies, c’est bénéficier de la qualité de fabrication d’un fabricant réputé et du savoir-faire d’un constructeur de presses. Vous accompagner dans le lancement de nouveaux produits Moules traditionnels ou spéciaux mécano-soudés, oxycoupés ou démontables, ADLER Technologies répond à tous vos impératifs techniques, quelle que soit la complexité de vos produits. Nos dessinateurs spécialisés sont à vos côtés pour créer avec vous vos nouveaux produits, les modéliser en 3D et vous orienter sur leur faisabilité technique. Vous apporter des solutions dédiées pour la maintenance La maintenance et le nettoyage de vos moules sont une des clés de leur performance. Le chevalet de nettoyage à rotation de caisse motorisée a été conçu pour optimiser le nettoyage de vos moules. Ergonomique, il assure un plus grand confort d’utilisation et une sécurité accrue.

La rentrée s'annonce chaude...


Envoyé par le Collectif Keyria France

Bonjour à tous,

J'espère que vous avez tous pu profiter de ces mois d'été pour prendre des vacances et/ou vous reposer pour attaquer la rentrée en pleine forme.
Après cette trêve estivale, le CKF reprend ses activités et continuera de vous informer sur notre dossier contre Legris.

UNE INFO : UN RAPPEL
La date de la prochaine audience pour les cadres du bureau de Paris est fixée au : 15 SEPT a 13h

Bonne rentrée et bon courage à tous

Legris Industries sort doucement de la crise


Sur le site Les Echos, paru le 11 Juillet 2011:

Legris Industries est repassé dans le vert. Le groupe familial rennais a dégagé un bénéfice net de 3,6 millions d'euros en 2010, malgré un premier semestre encore dans le rouge, contre une perte de 107 millions en 2009. Le chiffre d'affaires traduit les efforts engagés pour en arriver là. A 178 millions d'euros, il a baissé de 26 %, conséquence de la restructuration de son ex-filiale Keyria.

Cette entité spécialisée dans la fabrication d'usines clefs en main de briques et de tuiles pour le bâtiment avait été très marquée par la crise. La plupart de ses usines en France ont été vendues après sa mise en procédure de sauvegarde. Legris Industries ne conserve que 4 sites de fabrication en Allemagne et en Italie (sur un total de 15 pour tout le groupe). « Ils sont regroupés dans la nouvelle division nommée "Keller", dont le chiffre d'affaires en 2010 a été de 52 millions d'euros. Nous percevons quelques signes encourageants puisque Keller a décroché deux commandes en Algérie et en Pologne. Chacune de l'ordre de 10 millions d'euros », explique-t-on dans l'entourage d'Erwan Taton, le président du directoire de Legris Industries.

Pour son retour à la croissance, le groupe familial mise sur ses deux autres divisions. Savoye, qui crée et installe des systèmes automatisés pour la logistique, a dégagé 77 millions de revenus en 2010, en hausse de 6 %. Il vient de racheter Retrotech à New York. Ce spécialiste de l'ingénierie dédié à la logistique (18 millions d'euros de chiffre d'affaires) permet à Savoye de se renforcer aux Etats-Unis « où les opportunités sont importantes dans la logistique comme c'est aussi le cas en Amérique du Sud ».

L'autre axe de croissance de l'industriel rennais repose sur Clextral, dont les unités fabriquent des lignes pour l'agroalimentaire et la chimie. Son chiffre d'affaires de 2010 est ressorti à 49 millions, en hausse de 8 %. Un bureau est en cours d'ouverture au Vietnam.

Bien que ses fonds propres sont tombés à 130 millions d'euros, contre 258,5 millions deux ans plus tôt, le groupe de 1.324 salariés dispose encore de moyens suffisants pour envisager des acquisitions. En 2011, Legris Industries devrait dégager 200 millions de ventes pour un résultat légèrement positif.

Legris industries prêt à racheter des sociétés


Paru dans Ouest France le 07 Juillet 2011:

Les entreprises de la région. Le groupe, qui emploie 1 320 personnes, espère dépasser les 200 millions d'euros de chiffre d'affaires, en 2011 : en rachetant des sociétés et en vendant plus en dehors de l'Europe.

Une année 2010 encore délicate
En 2010, le groupe Legris industries, dont le siège est à Rennes, aura enregistré un chiffre d'affaires de 178 millions d'euros, soit une baisse de 26 %. « La conjoncture est restée difficile, le niveau d'activité bas », observe Erwan Taton, le président du directoire. Pour autant, après s'être séparé de sa filiale Keyria, le groupe affiche un bénéfice de 3,6 millions d'euros. En 2009, les pertes étaient de 107 millions d'euros.

Trente postes supprimés à Savoye
C'est une des trois filiales de Legris. Savoye conçoit et installe des systèmes
automatisés pour les entreprises de logistique. En 2010, cette filiale a réalisé un chiffre d'affaires de 77 millions d'euros (en baisse de 6 %). Dans un contexte économique où la prudence prédominait, les entreprises ont hésité à passer commande d'équipements qui coûtent entre un et cinq millions d'euros. Du coup, Savoye qui emploie près de 600 salariés, envisage de supprimer trente postes sur la base du volontariat.

Deux belles commandes en Algérie et Pologne
Keller, la deuxième filiale de Legris, retrouve le sourire. Spécialisée dans la livraison clé en main de briqueterie et de tuilerie, elle n'avait vendu aucune usine en 2010. Cette année, elle vient d'en vendre deux en Algérie et en Pologne. Mais cette reprise économique aura été longue à se dessiner. « Outre la crise, nous avions des affaires quasi conclues en Afrique du Nord, dont en Libye. En raison du contexte, elles ont été annulées », explique Erwan Taton.

Clextral repart et recrute
Clextral fournit des lignes de production pour fabriquer des pains plats (exemple: les cracottes), des gâteaux apéritifs ou encore de la pâte à papier. En 2010, elle affiche un chiffre d'affaires en hausse de 8 % (49 millions d'euros). Ses ventes ont notamment progressé en Amérique et en Roumanie. Cette filiale a recruté près de 40 personnes l'an passé.

Des investissements en perspective
En 2011, le groupe Legris espère renouer avec un chiffre d'affaires en hausse : plus de 200 millions d'euros. Erwan Taton souhaite développer les trois filiales, notamment en rachetant des sociétés. Savoye a ainsi acquis, l'an passé, une société américaine Retrotech afin de mieux s'implanter aux États-Unis. Le groupe envisage également d'investir « dans d'autres métiers de l'industrie ».

MORTE, CERIC, TECTON, BURTON… Ils sont tous venus !


Sur le site BTP Algérie, paru en Juin 2011:

Compte tenu de tous les projets définis, l’Algérie est une opportunité pour les chefs d’entreprises dans divers secteurs, que ce soit pour les fournisseurs de l’équipement de chantier ou industriels, selon la préférence, à 25% du produit local, comme l’indique le nouveau code des marchés. De ce fait, l’Algérie constitue un nouveau débouché pour écouler les produits de l’industrie des céramiques et briquetiers. A cet effet, on notera une forte participation des fournisseurs étrangers qui proposent d’équiper des unités entières ou partielles, pour faire évoluer ou automatiser celles qui existent déjà.

A l’horizon 2014, et compte tenu de la construction à court terme du programme ambitieux lancé, qui comprend le raccordement d’un million de foyers au réseau du gaz naturel, la construction de 35 barrages, de 400 piscines et plus de 200 auberges de jeunesse et maisons de jeunes, 1 000 collèges et 850 lycées, 1 500 infrastructures de santé, 2 millions de logements, cinq villes nouvelles, l’urbanisation de la bande littorale, la construction de 30 zones industrielles, tout porte à croire que l’Algérie est plus qu’attractive.

Si l’on se tient au secteur du bâtiment, la brique va profiter de cette foule de projets, et, à cet effet, l’industrie de la terre cuite — qui représente 70% du volume des constructions — va passer à 15 millions de tonnes/an, voire plus, selon certaines estimations. C’est ce qui explique la ruée au Batimatec des fournisseurs d’usines de briqueteries, tel que CERIC, qui a équipé de nombreuses unités à l’Est du pays ou MARCHELU, qui a équipé le groupe Bouras. Il est un peu moins présent sur la céramique, compte tenu des procédés plus compliqués et sophistiqués, comme nous l’a avoué un importateur rencontré durant cet événement et qui a investi dans une unité de production de mortier de colle, et beaucoup moins pour la tuile presque dédiée à la construction individuelle.

L’évolution à la norme parasismique RPA99-2003 et consommation énergétique au systèmes HQE va amener la demande sur l’hourdis et la grosse brique plus que le béton, et fera prospérer plein de PME avec de nouvelles installations et la production de briques grand format qui viendront s’ajouter aux briques B8 et B12 plus répandues sur le marché. Donc, cela explique clairement l’engouement observé.

Cleia, un an après son démarrage


Sur le site du Conseil Régional de Bourgogne, paru dans le 23 Mai 2011:

Jeudi 19 mai 2011, Philippe Pénillard, président de Cleia à Nolay, a accueilli François Patriat, président du conseil régional de Bourgogne, dans l'entreprise un an après son démarrage. Au programme : un point sur les récentes commandes, l’activité de l’entreprise et les perspectives de développement ainsi qu'une visite des ateliers de séchage.
La Région s’est engagée dès le départ en confirmant sa contribution financière à hauteur de 950 000 euros sur les volets trésorerie et aide à la création d’emplois. Dès lors, la société Cleia a pu valoriser son plan de reprise et démarrer son activité industrielle en maintenant 55 emplois sur le site.
Parmi les clients historiques de l’ancien groupe Ceric qui font désormais confiance à Cleia, nous retrouvons de grands groupes tels que Wienerberger, Terreal, Monier et Imerys ainsi que les clients privés et régionaux leaders sur leurs marchés.
Après une première année 2010 au-delà de ses prévisions, Cleia vient de mettre en vigueur à l’international deux contrats importants totalisant près de 12 M€ d’entrées de commandes :
  • une briqueterie complète de 140 000 tonnes/an en Algérie, l’un des rares marchés actif, remportée grâce à une solution alliant innovation, robustesse et fiabilité,
  • la réalisation pour le groupe ETEX de l’ensemble des manutentions automatiques d’une nouvelle tuilerie ultra moderne en Pologne qui figurera parmi les plus importantes en Europe, ce qui confirme la position de leader de Cleia pour les hautes technologies et la robotique.
Le chiffre d’affaire pour 2011 est attendu au-delà de 20 M€, et les entrées de commandes sensiblement supérieures aux prévisions, à plus de 30 M€, grâce notamment à la mise en vigueur d’une référence mondiale du secteur programmée à la fin du premier semestre, pour un montant d’environ 20 M€.
Après une année de transformation réussie ayant notamment permis la réouverture du laboratoire d’essais de séchage et de cuisson 4C - Centre de Compétences Céramiques de Cleia -, ainsi que la mise en place d’un atelier de fabrication de fours et de maintenance d’équipements thermiques, ce démarrage prometteur permet à CLEIA d’envisager une croissance sereine et durable ainsi que l’embauche de 15 personnes d’ici le 1er septembre prochain.

Tecauma, en avance sur ses objectifs, vise 7 M€ en 2011


Sur le site Territoire Innovation :

Tecauma vise 7 M€ de chiffre d’affaires en 2011, 8 M€ en 2012. Née le 1er mars 2010 de la reprise à la barre du tribunal de commerce d’une filiale de Keyria (groupe Legris industries), la société des Essarts est en avance sur son plan de marche. « Compte tenu de notre carnet de commandes, 70 % des objectifs de l’année sont déjà assurés », affirme Philippe Breillac, président. La force de Tecauma ? Sa grande capacité d’innovation. « Nous investissons massivement en R&D pour conserver une avance technologique sur les process développés », souligne Philippe Breillac. Tecauma lance ainsi une nouvelle génération de cadreuse de coulissants entièrement automatisable et un stockage automatique de profilés. Des nouveautés que la société va présenter à ses clients lors de journées techniques du 24 au 27 mai. Ses clients ? « Nous réalisons 50 % de notre activité avec le secteur de la menuiserie industrielle, 40 % avec le secteur de la construction et 10 % avec l’agroalimentaire », détaille Philippe Breillac. Pour faire face à cette croissance, Tecauma envisage au minimum 5 recrutements sur l’année, ce qui devrait porter ses effectifs à près de 50 salariés.


Et sur TV-Vendée Philippe Breillac faisait partie de l'émission Cap'Emplois pour présenter la société et recruter.

Prud’hommes à Dijon: Legris Industries co-employeur ?


Sur le site du Bien Public, paru dans le 18 Mai 2011:

Prud’hommes. 77 anciens salariés de Ceric Automation du site de Nolay à l’audience, hier. Ils veulent des indemnités

Les anciens salariés de Ceric Automation du site de Nolay ont assisté, hier, à l’audience du conseil des Prud’hommes. Ils espèrent des indemnités.

Les anciens salariés du site de Ceric Automation de Nolay se sont retrouvés hier, devant la cité judiciaire de Dijon, afin d’assister, enfin (l’audience a déjà été reportée une fois), au procès engagé devant le conseil de prud’hommes de Dijon. « Nous avons engagé cette action pour faire reconnaître que Legris Industries est notre co-employeur », a rappelé André Fouquerand, président du comité d’entraide des salariés. La liquidation judiciaire de l’entreprise Ceric Automation de Nolay, fabriquant des machines automatiques de manutention (tuiles et briques), avait été prononcée le 18 avril 2010 aux frais de l’Etat. Hier, 77 salariés parmi les 82 non-cadres licenciés étaient présents à l’audience. Ils refusent de se contenter de l’indemnité de 5 000 € accordée à chacun.

Leurs deux avocats parisiens ont tenté de démontrer point par point la qualité de co-employeur de la société Legris Industrie : « Il est patent que Legris Industries a donné des ordres et des directives aux salariés de Ceric Automation (...). Le statut de co-employeur de la société Legris Industries à l’égard des salariés licenciés est en l’espèce caractérisée tant au regard de la définition classique du lien de subordination que par la confusion totale d’activité, d’intérêt et de dirigeants entre Legris et Ceric Automation. » Ils ont également dénoncé le plan de sauvegarde de l’emploi « nettement insuffisant au regard des moyens de la société Ceric automation, de la société Legris Industries et du groupe Legris Industries ». Ils ont demandé au conseil des prud’hommes de constater la nullité des licenciements et demandé en conséquence que soit payée à chacun des salariés une indemnité. Des indemnités qui pourraient atteindre 60 mois de salaire, pour les plus de 25 ans d’ancienneté.

Le porte-parole du groupe Legris Industries que nous avons contacté hier veut croire pour sa part « que la justice constatera que la notion de co-employeur n’est pas avérée. L’existence de filiales au sein d’un groupe n’a pas pour effet de créer une situation de co-emploi ( ...) ». « Il appartient au conseil prud’homal d’apprécier ces éléments », a poursuivi le porte-parole.

L’affaire a été mise en délibéré. Le jugement sera rendu le 27 septembre. L’audience des cadres se déroulera le 23 mai.

Adler Technologies fournit une ligne de production complète de blocs-béton à AB Corse


Sur le site de FranceBTP.com, paru dans le 13 Mai 2011:

Adler Technologies (groupe Materials Technologies), concepteur-fabricant d'équipements pour le traitement du béton basé dans l'Oise, a récemment livré une ligne de production clé-en-main à l'entreprise Agrégats Béton Corse, implantée à Aléria (2B).

Montée en moins de deux mois dans un bâtiment entièrement bardé et insonorisé de 880 m², la nouvelle installation comprend notamment une presse A650, un ascenseur, un transbordeur, un descenseur, et un système de palettisation avec chariot-pince. En sus de la ligne proprement dite, Adler Technologies a fournit son expertise concernant le process de production dans sa globalité. "En tant qu'ensemblier, nous apportons une solution complète à nos clients", résume Yann Jaubert, président d'Adler Technologies. Pierre Pifferini, gérant d'AB Corse (5,3 milions d'euros de chiffre d'affaires en 2010, 40 personnes), prévoit de produire 500 000 blocs-béton cette année. L'investissement réalisé pour le producteur de granulats corse s'élève à 1,5 millions d'euros. "Le retour sur investissement est prévu dans 10 ans", conclut Pierre Pifferini.

Emploi pour Céramiste


Le CKF nous demande de publier l'annonce ci-dessous:

Le cabinet Euro Consulting Partners recherche pour son client, leader dans son secteur des Experts Céramistes sur plusieurs postes :
- Méthode/ Process
- Fabrication
- Maintenance

Pour plus d’information & pour postuler, merci de contacter :
Mademoiselle Fabiola CARIOU- Cabinet Euro Consulting Partners- 9 rue de Téhéran 75015 Paris
Par email : fcariou@ecpartners.fr
Par téléphone : 01 40 07 93 10

Décès de Didier Dumont


Nous avons le regret de vous annoncer la mort de Didier Dumont, survenue le 20 février à l'âge de 51 ans. Didier a travaillé de nombreuses années chez CERIC, jusqu'à fin mars 2010. Nous avons une pensée pour sa famille, ses amis ainsi que ses collègues.

Il y a un an...


Le 29 janvier 2010, la majorité des employés de Keyria, division de Legris Industries, se trouvait licenciée. 26 sur 36 exactement. Plus de 600 emplois allaient disparaitre par la suite. Aujourd'hui, seul deux ou trois personnes travaillent toujours pour cette entité.
Nous croisons de temps en temps ces ex-Keyria dans, ou gravitant autour, les différentes sociétés remontées à la suite de ce désastre pour l'industrie française, et plus particulièrement pour l'industrie de l'ingénierie en matériaux de construction en terre-cuite dans le monde.
Tous ont à cœur de faire parti de l'esprit CERIC, et participe à son nouvel essor. Tout comme nombre d'autres licenciés plus tard. Les compétences restent garants du savoir faire, et de la réussite.

L'Agglomération du Soissonnais soutient Ceric Technologies


Dans le numéro de Janvier de Action, journal d'information de l'Agglomération du Soissonnais:

Interface entre les nombreux partenaires impliqués dans des opérations de transformation industrielle, la Communauté d’Agglomération intervient en soutien pour apporter aux dirigeants et aux salariés des solutions concrètes pour le redéploiement.
La reprise de Pelerin par des salariés du groupe auquel elle appartenait en est un exemple : travail avec l’administrateur judiciaire pendant le redressement, recherche de repreneurs, de financements publics ou privés afin de faciliter un redémarrage de l’activité. Reprise par Ceric Technologies , l’entreprise fait aujourd’hui face à d’importants défis industriels, commerciaux et financiers et elle a retrouvé son niveau d’emploi d’avant la crise.
Ils ont dit: Laurent TOQUET, Directeur Administratif et Financier de CERIC TECHNOLOGIES
« Dans notre action quotidienne pour maintenir et développer notre activité de production sur notre site de Soissons, les soutiens réguliers et significatifs de la part de la Communauté du Soissonnais nous sont précieux et utiles ».