Ceric Wistra : les prud'hommes se contredisent


Sur le site Le Populaire, paru le 27 Juin 2012 :

Situation rarissime au sein du conseil de prud'hommes de Limoges : alors que la section industrie a reconnu co-employeurs Legris-Industries et Keyria, les deux sociétés propriétaires de Ceric Wistra, la section encadrement la contredit. De sorte que les 13 cadres qui, comme leurs 31 collègues ouvriers ou employés, demandaient l'annulation du plan de sauvegarde de l'emploi et des licenciements, n'obtiennent pas satisfaction. Le jugement confirme cependant l'insuffisance de ce PSE et inscrit au passif de la liquidation judiciaire une indemnité de six mois de salaires pour chacun des anciens cadres (soit de 12.494 à 41.538 euros), loin de leurs demandes qui s'échelonnaient de 38.000 euros à prus de 400.000. La cour d'appel devra trancher, peut-être en joignant les deux dossiers : Legris Industries a interjeté appel du premier jugement et les cadres feront probablement de même pour le second.

Ceric Technologies renforce davantage sa présence en Algérie


Sur le site BTP-dz, paru le 26 Juin 2012:

Depuis le troisième trimestre 2010, Ceric Technologies a livré et mis en route 4 briqueteries en Algérie, pour un tonnage annuel total de 500 000 tonnes.

La présence de Ceric à tous les Batimatec qui se sont succédé est une preuve supplémentaire qui démontre la volonté de demeurer l’expert de référence de la terre cuite en Algérie et fournisseur traditionnel du marché algérien. Elle lui a permis de profiter de cette excellente opportunité pour accompagner ses clients dans le cadre du vaste programme de relance économique entrepris par le pays, et qui touche plus particulièrement le secteur de la construction et des travaux publics, en leur proposant, quelle que soit la nature de leur projet, de véritables solutions complètes, éprouvées et au retour sur investissement rapide.

Briqueterie Fapro à Oran : Une nouvelle capacité de 200 000 t/an de briques creuses

Parmi ses dernières réalisations, Ceric Technologies a doublé la capacité de production de la briqueterie Fapro en Algérie. Véritable référence sur le marché algérien où elle est implantée depuis longtemps, la société a doublé la capacité de production de la briqueterie Fapro à proximité d’Oran en augmentant la capacité de production du four existant mais aussi en dotant l’usine d’un second four Casing à joint de sable pour briques creuses (294 t/j). Le site a également été doté d’un stockage d’argile en fosse (avec excavateur Pelerin 45 m3 /h) de grande capacité (5 700 m3).L’usine peut désormais produire 200 000 t/an de briques creuses. Le tout est géré à partir du système de commande et de supervision Diapason.

Legris industries: 2.460.000 € pour 31 licenciés


Sur le site La Montagne, paru le 25 Juin 2012 :

Le plan de sauvegarde de l’emploi à Ceric Wistra annulé.
Le site limougeaud de Ceric Wistra, issu des fameux fours Coudamy, employait 68 personnes à l’été 2009, quand le tribunal de commerce a placé la société en redressement judiciaire. Quelques mois plus tard, intervenait la liquidation se traduisant par des licenciements dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
Saisi par 31 licenciés, le conseil de prud’hommes de Limoges vient de rendre un jugement qui fera date, s’il est confirmé en appel. Les juges du travail annulent en effet le PSE et condamnent le groupe Legris Industries, ainsi qu’une de ses sociétés, Keyria, propriétaires de Ceric Wistra, en tant que co-employeurs.

« Dépourvus de cause réelle et sérieuse »
« Il n’est pas contestable que le groupe Legris Industries, par sa politique hégémoniste, n’autorisait pas l’autonomie financière de la SAS Keyria, détentrice de l’ensemble groupe Ceric », affirment les prud’hommes. À leurs yeux, les trois sociétés agissaient bien en qualité de co-employeurs.
Les juges estiment logiquement irrecevables les demandes des anciens salariés dénonçant un « comportement frauduleux » de Legris Industries et Keyria (lequel relèverait d’une juridiction pénale). En revanche, ils observent « l’insuffisance » du PSE (mis en œuvre par l’administrateur judiciaire), « au regard des moyens du groupe ». Dans ces conditions, les licenciements « seront reputés dépourvus de cause réelle et sérieuse ».
De sorte que Legris Industries et Keyria sont solidairement condamnés à verser des indemnités substantielles aux 31 demandeurs. La plus faible, compte tenu d’une courte ancienneté, s’établit à un peu plus de 12.000 euros (six mois de salaire), la plus consistante atteignant 184.135 €, soit 72 mois de salaire pour un quinquagénaire.
Chacun percevra en outre 1.000 € au titre du défaut de consultation du comité d’entreprise, plus 500 € pour payer ses frais de procédure. Au total ces 31 licenciés se partagent plus de 2.460.000 € !

Legris industries et les prud'hommes


Sur le site Le Populaire, paru le 22 Juin 2012 :

Prud'hommes : 31 licenciés se partagent 2.460.000 euros
Aux yeux des prud'hommes, le groupe Legris Industries et une de ses filiales, Keyria, étaient bien les propriétaires de Ceric Wistra, l'entreprise limougeaude liquidée en mars 2010. De sorte que le plan de sauvegarde de l'emploi dans cette société issue des anciens fours Coudamy a été annulé. Les 68 licenciements sont donc "sans cause réelle et sérieuse" : les juges du travail ont lourdement condamné le groupe Legris Industries et Keyria, les 31 ex salariés qui ont poursuivi la lutte sur le terrain juridique se partageant 2.460.000 euros.

Elmetherm reprend Wisconsins Ovens


Sur le site Les Echos, paru le 31 Mai 2012 :

Le groupe limousin reprend la société américaine pour augmenter ses parts de marché à l'export.
Il se positionne désormais en interlocuteur mondial du four industriel. Avec le rachat de l'entreprise américaine Wisconsins Ovens moyennant quelque 7 millions d'euros, Elmetherm SA se donne les moyens de ses ambitions internationales. L'entreprise située à Saint-Auvent près de Limoges (Haute-Vienne), est spécialisée dans la réalisation de fours industriels à destination de l'automobile, de l'aéronautique, de la chimie et de la métallurgie, et équipe de grandes enseignes comme Airbus, Bosch, Valeo. En acquérant cette entreprise américaine, elle aussi spécialisée dans les fours et forte d'un chiffre d'affaires de près de 16 millions d'euros, Elmertherm espère faire passer son chiffre d'affaires à 70 millions d'euros consolidés. Au total, le groupe PLC, qui détient, outre ses deux sociétés limousines (Elmetherm et Wistra à Oradour-sur-Vayres en Haute-Vienne), des filiales en Allemagne, Chine, Inde, et Roumanie, emploiera désormais 450 personnes contre 350 auparavant. Avec ce rachat, le président du groupe, Philippe Blandinière, espère non seulement renforcer ses activités à l'international, mais aussi prendre place dans de nouveaux marchés. L'entreprise américaine, basée à Chicago, dispose en effet de toute une gamme de produits que son homologue française ne fabrique pas, comme des fours industriels spéciaux utilisés dans certains domaines très pointus (matériaux composites...). L'intégration de cette société doit aussi permettre de trouver des nouveaux marchés en bénéficiant sur place d'un service après-vente très performant. « Nous avons observé le marché américain qui nous intéressait, avec l'idée d'acquérir sur place une nouvelle structure. Pour cela, il nous fallait des capitaux propres, obtenir du cash, trouver des partenaires financierss », précise Philippe Blandinière.
Ouverture au capital
L'opération s'est réalisée sous forme d'ouverture au capital fin avril 2012 à hauteur de 31 % - soit 5,5 millions d'euros -cédés à la Caisse des Dépôts et Consignations Entreprises, travaillant de concert avec Sofimac et Limousin Participation. Philippe Blandinière n'exclut pas dans un proche avenir de procéder à d'autres rachats de sociétés pouvant lui permettre de répondre à des marchés potentiellement en expansion, notamment la Chine et l'Inde.