Et hop ! Une autre !!


En ce moment particulier, la Saint-Sylvestre, La tribune vous souhaite un bon réveillon, et surtout une très bonne année


Et c'est valable pour les "repris", les nouveaux-employés, les chômeurs, les retraités, les étudiants, les parents-à-domicile, etc. (et leurs proches bien sûr !)

Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d'année !


Voilà que commence la fête des fous. Une période de douze jours, séparant une année lunaire et une année solaire, une période hors du temps, pendant laquelle on dit que tout devient possible.
Le petit Jésus vient de naître, les rois Mages arrivent chargés de cadeaux: ainsi la chrétienté traduisit cette fête païenne, de Noël à l'Épiphanie.

La famille et les amis se réunissent pour faire la fête. Nous vous les souhaitons excellentes.

"La folie qui nous est naturelle, & qui semble née avec nous, se dissipe du moins une fois chaque année par cette douce récréation ; les tonneaux de vin creveroient, si on ne leur ouvrait la bonde pour leur donner de l’air : nous sommes des tonneaux mal reliés, que le puissant vin de la sagesse feroit rompre, si nous le laissions bouillir par une dévotion continuelle. Il faut donc quelquefois donner de l’air à ce vin, de peur qu’il ne se perde & ne se répande sans profit." Anonyme

Céric Automation : la suite du feuilleton


Dans Le Bien Public publié le 15/12/2010:
Hier, le tribunal des prud'hommes devait examiner le recours collectif effectué par 88 cadres de l’entreprise Ceric Automation de Nolay, dont la liquidation judiciaire aux frais de l’Etat avait été prononcée le 18 avril 2010. Les salariés veulent obtenir des indemnités supra légales. Ils souhaitent que le tribunal retienne la notion de co-employeur d’une autre société du groupe, chapeauté par Legris Industries. Ce que conteste la partie adverse...
Une avocate du cabinet parisien chargé de défendre les ex-salariés de Céric, indiquant qu’une trentaine n’avait pas rendu les pièces demandées, a demandé un report. « Rien ne vous empêchait de fractionner les dossiers ! », a répondu le président remarquant que les salariés ayant remis leur dossier à temps « s’en trouvaient pénalisés ».
La demande de renvoi a été toutefois accordée et fixée au 23 mai 2011, à 14 heures, sauf pour un ancien cadre ayant décidé de faire cavalier seul, et dont l’affaire sera jugée le 28 mars 2011, à 14 heures.
Rappelons que pour les personnels non-cadres, l’audience est fixée au 17 mai à 14 heures.

Une aide régionale pour Cleia à Nolay


Sur le site de L'Usine nouvelle paru le 14/12/2010:
Anciennement Céric Automation, la société Cleia, située à Nolay (Côte-d’Or), bénéficie de l’appui du Conseil régional de Bourgogne pour se développer, via une aide de 950 000 euros.
Dans un premier temps, 725 000 euros permettront à Cleia de maintenir sa trésorerie, d’alimenter son fonds de roulement et de préserver l’emploi.
Cleia compte environ 70 salariés, et est spécialisée dans les solutions d’ingénierie clé-en-main pour les installations des industries de la terre cuite. L’industriel dispose d’une infrastructure de 7 300 mètres carrés, nécessaire pour concevoir, réaliser, assembler les éléments d’usines de fabrication de tuiles et de briques.
Cleia est issu du rachat de Ceric Automation en avril 2010 par ses cadres repreneurs. Ceric avait été déclarée en redressement judiciaire en juillet 2009 du fait de la crise économique qui avait entrainé la baisse de ses commandes.

Avec le rachat d'Alphaplatre, CMI part à la conquête de la Russie


Sur le site de Le journal des entreprises paru le 03/12/2010:

Avec le rachat d'Alphaplatre, le fabricant d'équipements de chaudronnerie, de manutention pour le vrac et d'exploitation d'énergie s'ouvre au marché russe.
Il aura fallu une année au groupe CMI pour conclure le rachat d'Alphaplatre, une ancienne filiale de Fimec. L'accord du liquidateur judiciaire est intervenu fin octobre. C'est le vaisseau amiral du Pin-en-Mauges qui intéressait d'abord Joël Esnault. Mais le P-dg de CMI ne cache pas pou autant sa satisfaction. «C'est un complément d'activité avec des clients qu'on ne connaissait pas. Alphaplatre (5 salariés repris) devient une marque intégrée à RBL/REI. On réalisait des équipements d'extraction de gypse, maintenant on peut désormais proposer les fours pour le cuire afin de réaliser des carreaux de plâtre.» Les clients potentiels sont les fabricants de matériaux type Lafarge, Knauf...

Travailler avec le BRIC
Créé en 1978 par trois compagnons du devoir dont Pierre Genevrier, l'ex-président de l'entreprise, le chaudronnier de Saint-Sylvain-d'Anjou élargit encore son périmètre d'activité. Cette reprise offre surtout à l'entreprise de Saint-Sylvain-d'Anjou, plus qu'une entrée sur le marché russe, un véritable pied à terre. Le pays est avec le Moyen-Orient et l'Amérique Latine les grandes régions productrices de plâtre. «On a saisi l'opportunité d'avoir une personne sur place pour créer un bureau RBL/REI - Alphaplatre», confie Joël Esnault, arrivé à la tête de l'entreprise en 2007. Pour CMI, l'avenir passe inévitablement par la conquête de marchés à l'export. Et notamment sur la zone du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). L'acronyme n'est pas anodin: il désigne ces quatre forces internationales vouées à devenir les superpuissances économiques de demain. Ressources énergétiques, échanges commerciaux, infrastructures en construction, hausse du niveau de vie, ces pays détiennent les chantiers industriels majeurs d'aujourd'hui avec les flux de matières premières inhérents. Dès lors, la stratégie commerciale est simple: «Êtrelà où on construit», conçoit Joël Esnault, (cf. interview ci-dessous).

De la production au service
Intervenant sur trois domaines d'activité principaux, liés à la construction, à la gestion de flux de matières premières et à l'exploitation d'énergie, CMI a enrichi son portefeuille d'activités. Au fil des années, des créations et des rachats, le chaudronnier d'antan a évolué vers la fabrication d'équipements de manutention et l'ingénierie. «Si on était que chaudronnier, on n'existerait plus. Aujourd'hui, il faut apporter un service au client. Il faut apporter une valeur ajoutée technique sur l'optimisation des équipements dans des secteurs qui n'aiment pas forcément la nouveauté.» Les réalisations récentes envoient CMI en Roumanie, en Nouvelle-Zélande, à Abu-Dhabi, à Hongkong ou en Chine avec un convoyeur de 40km de long! La France n'est pas en reste, le territoire national représentant 30% des 80M€ de chiffre d'affaires consolidé du groupe CMI.

Installation portuaire ?
La tendance est d'ailleurs au gigantisme de plusieurs centaines de tonnes. Des réalisations qui interviennent généralement dans les usines, pour plus de qualité et de sécurité, avant d'être transporté par convoi exceptionnel. «On va travailler sur des équipements en plus forte épaisseur de l'ordre de 70mm de taule. Mais aujourd'hui, on est limité par les infrastructures routières», indique Joël Esnault, avant de poser une questionpolémique: «Angers Loire Métropole est incapable de dire comment nos convois exceptionnels traverseront Angers en pleine nuit avec les câbles du tramway. On va prendre des commandes et on ne sait pas comment on va les expédier...» Pour éviter cet écueil, la solution serait peut-être de créer un site sur une zone portuaire afin de faciliter le transport des installations produites. Le groupe CMI y réfléchit sérieusement. Il a déjà failli le faire il y a 15 ans à Saint-Nazaire. «Mais ça ne changerait rien au fonctionnement de Saint-Sylvain-d'Anjou. On travaillera toujours les matériaux nobles, car notre savoir faire est ici, dans notre atelier.»
Groupe CMi (Saint-Sylvain-d'Anjou); Pdg: Joël Esnault; CA 2009: 80M€ consolidé avec les filiales en Pologne et en Chine; Salariés: 250; Tél.: 02 41 21 19 40; www.cmi-france.com

Alphaplatre était une petite structure (5 salariés; 2M€ de CA) au moment de son rachat. Qu'attendez-vous de cette intégration ?
On a rencontré déjà des hommes et une équipe qui nous a plu. Ils sont un peu faits comme nous, ils aiment leur métier, avec un savoir faire. C'est une opportunité, un métier qu'on ne connaissait pas. Avec la Stéphanoise, on fabrique des équipements pour extraire le gypse. Désormais, on possède aussi les fours pour cuire et réaliser des plaques de plâtre. C'est une chaîne complète.

Alphaplatre travaillait déjà en Russie. C'est aussi cela qui vous a séduit...
En effet, il faut y être: la Russie c'est 140millions d'habitants avec des sources d'énergie partout. On a eu l'opportunité d'avoir une personne, de créer un bureau RBL/REI - Alphaplatre sur place. On parle souvent du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) comme les pays émergents avec lesquels travailler. Nous sommes désormais présents dans trois d'entre eux et on essaie aussi de remporter des commandes en Inde.

Peut-on imaginer une autre croissance externe en 2011 ?
On regarde, on ne se refuse rien. Nous ne rachèterons pas d'unités de production. On s'intéresse à des sociétés sur des niches liées à nos trois grands métiers. Nous ne sommes pas des opportunistes mais il y a plein de PME qu'on pourrait intégrer nos métiers.

Soutien de la Région Bourgogne, qui a du mal à boucler son budget, à Cleia


Sur le site de Montceau news paru le 29/11/2010:
Soutien à l’entreprise Cleia à Nolay
La Région a pris une part très active dans la reprise de l’entreprise Cleia à Nolay (anciennement Céric Automation). Elle s’est engagée sur une aide globale de 950 000 euros. Les élus régionaux votent une première aide financière de 725 000 € dont 247 000 € pour permettre à l’entreprise Cleia de conforter sa trésorerie, 253 000 € pour le besoin en fond de roulement et 225 000 € pour l’emploi.
La société Cleia a pu ainsi valoriser son plan de reprise et démarrer son activité industrielle en maintenant 55 emplois.
Rappelons qu’en juillet 2009, Céric Automation a vu, en raison de la crise économique, son carnet de commandes chuter. En grave difficulté financière, l’entreprise est alors déclarée en redressement judiciaire. Elle fait l’objet d’un plan de cession en mars 2010. En avril 2010, le tribunal de commerce confirme l’attribution de l’entreprise Céric Automation à ses cadres repreneurs. Ainsi nait la nouvelle société Cleia.
Aujourd’hui la société emploie près de 70 personnes sur le site de Nolay.

Sur le site de France3 paru le 29/11/2010:
Bourgogne: La Région a du mal à boucler son budget
Les conseillers régionaux se sont réunis lundi 29 novembre pour préparer un budget 2011 en berne.
Le débat d'orientation budgétaire 2011 s'est tenu dans un contexte d'incertitude. François Patriat, président du conseil régional de Bourgogne, a critiqué l'attitude de l'Etat qui va geler pour trois ans ses aides aux collectivités locales.
Comme beaucoup de collectivités locales, la Région Bourgogne a du mal à boucler son budget. François Patriat dénonçait déjà les transferts de compétences opérés par l'Etat vers les Régions, sans compensation financière suffisante.
Désormais, le conseil régional va devoir bâtir son budget en tenant compte de deux autres facteurs : le gel des dotations de l'Etat et la réforme de la fiscalité locale qui prive les élus bourguignons de marge de manœuvre.
D'autres dossiers ont été abordés lors de cette session. En voici quelques uns :
* La Région s'est engagée sur une aide globale de 950 000 euros à l'entreprise Cleia (ex-Céric Automation) de Nolay.
[...]

Le premier séchoir rapide au Pérou : un séchoir CERIC


Sur le site de Ceric

« Un pas de plus pour CERIC en Amérique du Sud, une avancée technologique pour le Pérou »
Séchage rapide, maintenance facile, multiplicité des produits séchés et faible consommation énergétique : les avantages du séchoir rapide pour briques creuses ont séduit un nouveau client : LADRILLOS LARK au Pérou.
LADRILLOS LARK a décidé d’investir en 2008 dans une ligne technologique moderne de fabrication et de séchage de briques creuses et de hourdis. Cette ligne a été mise en route avec succès fin Octobre 2010.
Avec ce nouveau séchoir rapide CERIC, LADRILLOS LARK a réduit le temps de séchage de ses produits de 30 heures à 3 heures. Grâce à ce gain considérable LADRILLOS LARK raccourcit ses temps de production et augmente sa capacité de vente entre autres avec les produits creux et les hourdis. LADRILLOS LARK se positionne ainsi comme le leader du marché péruvien avec des produits en quantité et en qualité.
Ce séchoir rapide et ces manutentions dédiées constituent une avancée technologique pour notre client ainsi qu’une vitrine pour le monde industriel de la terre cuite au Pérou en pleine expansion.

Être à côté de nos clients pour leur développement partout dans le monde.

Le challenge de cette nouvelle unité était de concilier les contraintes de production (produits multiples, mélanges spécifiques) et d’adapter la technologie du séchoir rapide, plus qu’éprouvée en Europe et dans les pays méditerranéens jusqu’au Moyen Orient, aux exigences techniques propres au Pérou =
  • mélange aux propriétés très spécifiques,
  • haute résistance mécanique pour le respect des normes sismiques.
Grâce à son expertise de la terre cuite, à partir d’un mélange particulier, CERIC adapte son process et sa technologie.
  • Dimension du séchoir et des canaux de ventilation permettant une ventilation efficace pour tous ces types de produits et le maintien de la qualité des produits.
  • Régulation du process (Temps de séchage, Température, Humidité, Ventilation) modulable et intelligente.
  • Temps de séchage limité (de 3 à 5 heures) grâce au design unique du séchoir rapide, à ventilation longitudinale et continue.
Bien entendu, le séchoir rapide s’intègre dans une ligne technologique CERIC, qui s’adapte aux exigences de fabrication et de production du client. Les éléments essentiels pour l’exploitation optimale de la ligne
  • Coupeur multi fils pour différents types de produits
  • Chargement et déchargement automatique des produits
  • Empilage automatique des produits sur les wagons.
En réalisant ce projet, CERIC démontre à nouveau sa capacité à conduire des projets internationaux et la parfaite adaptation de ses équipements aux besoins de ses clients en Amérique du Sud.

ADLER Technologies joue la carte de l‘innovation


Sur le site de Construire, paru dans leur numéro de novembre

Spécialiste de l’ingénierie et de la fabrication de lignes de production de matériaux de construction en béton, ADLER Technologies entre dans une nouvelle ère d’innovation suite à sa reprise par Yann Jaubert, conquis par le haut niveau d’expertise de l’entreprise. Président du groupe Materials Technologies, il souhaite développer toutes les synergies possibles entre ADLER Technologies et FIMEC Technologies, autre société du groupe spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes de manutentions. Il s’appuie pour cela sur une base financière solide et adaptée aux projets des clients du groupe et sur des équipes d’experts reconnues.

Chez Adler Technologies, l’innovation est une tradition : accompagner, anticiper les évolutions des besoins de ses clients, fabricants de produits béton, et innover en participant à des projets de grande envergure constituent la culture de la société. Dernièrement ADLER Technologies s’est illustrée en livrant un train de bétonnage pour la construction du tunnel du Saint Gothard, plus long tunnel du monde (57 km).
ADLER Technologies possède une maîtrise complète du process de fabrication des matériaux de construction en béton. Cette expertise du béton sous toutes ses formes permettent à l’entreprise d’apporter depuis plus de 30 ans à ses clients Marocains (DAVUM, SBBM, SADET, SICOFAM, KARKACHI, AZROU MATERIAUX, etc) une proposition globale complète et pertinente pour les accompagner dans l’ensemble de leurs projets.

Aider ses clients à gagner en productivité
ADLER Technologies privilégie des solutions conjuguant conseil, simplicité d’utilisation, sécurité, et ergonomie afin de permettre à ses clients d’affiner leurs orientations stratégiques et d’optimiser leurs performances économiques et opérationnelles. Chacun d’eux bénéficie en effet d’une analyse rationnelle et précise de ses besoins afin de le guider dans ses choix et d’optimiser la rentabilité de son investissement avec une exigence constante : les technologies et solutions proposées doivent être simples, fiables et conviviales à utiliser pour faciliter le travail quotidien des opérateurs présents sur le site et limiter les coûts de maintenance ou d’intervention. Avec plus de 50 unités installées au Maroc (Adler, Pierre&Bertrand, Demler, Minato), Adler Technologies démontre son savoir faire au plus près des besoins de sa clientèle marocaine.

Une performance optimisée sur la durée
Le marché des matériaux béton est en constante évolution : les architectes proposent de nouvelles formes, de nouvelles couleurs et doivent répondre aux exigences de normes sans cesse renforcées. Conscient des efforts permanents que ses clients doivent produire pour s’adapter à ces évolutions, ADLER Technologies conçoit des implantations et des équipements flexibles et évolutifs qui répondent aisément à leurs nouveaux besoins en termes de cadence de production et de développement de nouveaux produits. Un fabricant de matériaux en béton peut par exemple contacter la société pour qu’elle l’aide à développer un nouveau produit en modélisant en 3D un design de moule et en s’assurant de sa faisabilité technique.
Des services créateurs de valeur ajoutée, des spécialistes à l’écoute de ses clients, des programmes d’innovation articulés autour d’une organisation impliquée et réactive : ADLER Technologies se renouvelle et met tout en œuvre pour que ces clients exploitent au mieux leurs installations. Certainement la clé de la qualité des partenariats qu’elle développe avec ses clients, en s’appuyant sur la société CENTEC qui assure depuis nombreuses années l’assistance technique et la livraison de pièces détachées d’ADLER Technologies au Maroc.

Prud’hommes Céric Automation : procès renvoyé


Sur le site Le Bien Public paru le 17/11/10

Les anciens salariés de Céric Automation de Nolay s’étaient donné rendez-vous hier, devant la cité judiciaire de Dijon, afin d’assister au procès engagé devant le conseil de prud’hommes de Dijon. Comme l’a expliqué André Fouquerand, président du comité d’entraide des salariés qui s’est constitué à la dissolution du comité d’entreprise : « Nous avons engagé cette action pour faire reconnaître que Legris industries est notre co-employeur. La liquidation judiciaire de l’entreprise Céric Automation de Nolay, fabricant des machines automatiques de manutention (tuiles et briques), a été prononcée le 18 avril 2010 aux frais de l’Etat. Certains salariés ont choisi de partir… 150 ont été licenciés. Ceux-là ont perçu le minimum légal ». « 5 000 € pour 37 années d’ancienneté ! », se désolait un ancien de Céric.

Une bataille juridique
Une bataille juridique s’ouvre dans le but d’obtenir des « indemnités supra légales ». A titre d’exemple, elles atteindraient 60 mois de salaire, pour les plus de 25 ans d’ancienneté. « Céric Automation appartient à un groupe : tout d’abord Keyria, entité administrative, et au-dessus Legris industries » soutiennent les anciens salariés de Céric. Les conseils de Keyria SAS et de Legris industries indiquaient hier « contester totalement la notion de co-employeur ».
L’audience pour les personnels non-cadres a finalement été renvoyée au 17 mai 2011, à 14 heures. Celle des personnels cadres se déroulera le 15 décembre prochain.

Plan social. 152 ex-salariés devant les Prud'hommes


Sur le site Le journal des entreprises paru le 05/11/10

Les 600 anciens salariés de Keyria limogés sont devant différents Prud'hommes de France. Dans le département (49), 117 des 152 ex-salariés de Fimec se sont retrouvés le 27octobre dernier dans la petite salle des Prud'hommes d'Angers. La procédure pour les cadres et salariés protégés interviendra plus tard. 106 des ex-salariés sont sous convention de reclassement personnel qui court sur une année. Le reste (46) bénéficie d'une aide de retour à l'emploi. Une audience de conciliation est prévue le 26 novembre. Mais personne ne se fait d'illusion: la procédure devrait se poursuivre dans les mois qui viennent. «On se demande si ce n'est pas une faillite frauduleuse pour "balancer" le groupe Ceric. Il y aurait eu des remontées de trésorerie de 9M€ de Fimec vers le groupe Legris en juin 2008 alors que la situation de l'entreprise ne s'y prêtait pas», avance André Bousseau, un ancien délégué du personnel.

Fimec Technolgies. Six mois après le séisme


Sur le site Le journal des entreprises paru le 05/11/10

Printemps 2010: 152 des 184 salariés de Fimec au Pin-en-Mauges sont licenciés dans le cadre d'un plan social. La filiale du groupe Legris Industries est touchée de plein fouet par la situation précaire de la maison-mère (100M€ de pertes en 2009). Six mois après ce traumatisme, quelle est la situation de l'entreprise des Mauges, devenue Fimec Technologies? Yann Jaubert, le repreneur, ex-Dg de Keyria entre 2009 et 2010, a accepté de répondre à nos questions. Le dirigeant, qui vient de boucler une levée de fonds de quatre millions d'euros, revient sur les raisons de sa reprise. Il envisage l'avenir du spécialiste du béton avec confiance.

Yann Jaubert, quel premier bilan pouvez-vous tirer six mois après la reprise de Fimec Technologies?
Les premiers mois sont toujours cruciaux: les partenaires financiers vont-ils nous suivre? Les clients vont-ils toujours nous faire confiance? Aura-t-on le chiffre d'affaires correspondant? Aujourd'hui, je peux l'affirmer: cette première étape a été franchie avec succès. C'était loin d'être évident, mais à ce jour Fimec Technologies a enregistré plus de 3M€ de commandes. Les clients historiques de l'entreprise comme Michelin, Rockwool, Saint-Gobain, nous ont renouvelé leur confiance. Nos résultats intermédiaires sont très bons. Désormais, nos demandes aux banques portent plutôt sur des demandes d'allongement de lignes de caution pour nous donner la possibilité d'accepter des commandes de plus gros projets.
Socialement, la reprise a été vécue comme un traumatisme par les salariés...
Ce sont surtout les difficultés auxquelles Fimec a été confrontée qui ont créé un traumatisme. Fimec faisait partie des entreprises qui se portaient plutôt bien au sein de Keyria. La société n'était pas endettée. La chute du portefeuille de commande liée à la crise et les difficultés rencontrées par Keyria ont mis Fimec dans une situation difficile, en la privant de trésorerie. Les salariés de l'entreprise ont trouvé cela injuste. C'est compréhensible, mais je leur ai demandé de ne pas céder à la tentation de trouver un bouc émissaire. Fimec n'était pas préparée à faire face à une telle crise. Le projet de reprise ne pouvait être conduit sans redimensionner les effectifs en fonction du chiffre d'affaires prévisionnel. Nous étions partis sur 60 emplois conservés lors de la première estimation mais en réévaluant les prévisions d'activité, nous sommes redescendus à 30. J'ai vu tous les salariés en session plénière: je leur ai expliqué les raisons de ce passage de 184 salariés à 32 et les risques trop importants que la société aurait pris en maintenant 60 salariés. Je leur ai aussi expliqué ma vision de l'avenir de l'entreprise. Ce projet de reprise n'a pas pu sauver plus d'emplois dans un premier temps, j'en étais conscient. Finalement, une quasi-unanimité des salariés a voté pour ce projet. Ils ont fait preuve de professionnalisme et d'un engagement très fort pour que la société survive et redémarre. Ça s'est bien passé grâce à eux. Mon engagement personnel, c'est de pouvoir réembaucher dès que l'activité le justifie.
Est-ce déjà le cas?
Notre site est plutôt sous-dimensionné mais l'objectif est d'être au plus juste. Il est encore trop tôt pour connaître le rythme auquel on va reprendre des commandes. Cette incertitude-là, il faut la gérer avec prudence. La signature de 1,6million de commandes ces deux derniers mois nous assure huit mois de travail mais la visibilité n'est pas suffisante pour embaucher durablement du personnel. Aujourd'hui, nous sommes un peu plus de 40 avec des réembauches d'intérimaires au fur et à mesure. (N.D.L.R: le groupe Legris Industries a versé 400.000euros pour Adler et Fimec dans le cadre de mesures de revitalisation du bassin d'emploi).
Quels éléments vous ont amené à faire cette offre de reprise sur Adler et Fimec?
Je voulais faire une offre de reprise portant sur les anciennes filiales de Keyria (Fimec, Adler) car il y a de réels savoir-faire pour créer de la valeur, des synergies et bénéficier des évolutions du marché. Ces deux entreprises proposent des solutions pour le marché de la construction. Je considère qu'une crise est un accélérateur de tendances. Pour le marché de la construction, elles s'orientent vers les convergences des technologies et des savoir-faire. Aujourd'hui, les solutions de construction et d'isolation ne respectent pas toutes les réglementations thermiques et notamment celle de 2012. Pour cela, il faudra intégrer les problématiques d'isolation très en amont de la conception d'un nouveau type d'habitat. Peut-être même irons-nous vers de la préfabrication. En France, celle-ci souffre d'une mauvaise image même si ça commence sur les maisons bois. Ceci étant, en Allemagne, ça marche très bien. Je pense que l'avenir, ce sera la maison type «Ikea»... Qu'il pleuve, qu'il vente, la maison sera fabriquée et isolée en usine. On supprime les aléas climatiques et du chantier tout en réduisant les coûts.
Et ceci est complémentaire de vos activités?
Oui. Fimec travaille sur la partie briques, isolant béton en fournissant des usines complètes ou des lignes de manutention automatisées. Adler est un spécialiste reconnu pour la fourniture d'équipements complets pour la fabrication de matériaux en béton. Il n'y a pas de fatalité: pourquoi les Allemands et les Italiens sont-ils performants ? Pourquoi une société française ne le serait-elle pas ? Je crois en l'avenir de ces deux sociétés, c'est la motivation de mon investissement et de ma volonté de mettre en avant leur forte capacité d'innovation. Il y a un vrai savoir-faire qui mérite d'être pérennisé.
L'image de la société a-t-elle été écornée?
Tous les grands groupes se posent des questions sur la capacité de leurs sous-traitants à gérer leurs futurs gros investissements après cette crise. Un certain nombre d'entre eux a souffert de la crise, voire disparu. Dans ce contexte, Fimec a réussi à survivre et à préserver ses compétences. C'est une bonne nouvelle pour eux car la société leur apporte de réelles solutions à leurs besoins. Mais dans le même temps, ils se posent la question légitime de connaître la pérennité, la surface financière, la capacité financière de leurs fournisseurs. Nous devons les rassurer et les convaincre.
Et à ce jour, vous disposez de ces arguments?
Tout à fait. Même s'il ne faut pas sous-estimer la difficulté à convaincre nos grands comptes, nous avons une trésorerie solide et des partenaires financiers qui sont là pour donner à Fimec les moyens financiers de se développer. Une reprise d'une entreprise comme celle-ci ne pouvait se faire sans avoir au moins un partenaire susceptible d'accompagner le développement et d'assurer l'avenir avec des fonds propres solides (N.D.L.R: son identité n'a pas été révélée).
Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui?
Nous pensons tripler notre chiffre d'affaires 2011 et atteindre 30M€ pour le groupe Materials Technologies (N.D.L.R: avec Adler, l'autre ex-société de Keyria). On est aujourd'hui plus qu'à l'équilibre avec des résultats nous permettant d'envisager l'année prochaine avec sérénité. Nous devons encore clarifier notre offre, notamment en développant un portefeuille d'activité équilibré avec des domaines moins corrélés. Notre carnet de commandes repart nettement à la hausse, de nombreuses demandes de devis arrivent et nous bénéficions d'une surface financière qui nous permet de financer des projets d'innovation et la croissance. Je suis confiant pour l'avenir.

Material Technologies. Le nouveau groupe de Fimec
Depuis la décision du tribunal de commerce de Paris d'autoriser Yann Jaubert à reprendre Fimec et Adler, les deux entités ont rejoint le groupe Material Technologies, créé pour l'occasion en juin dernier. À ce jour, le groupe annonce qu'il réalisera pour 2010 un chiffre d'affaires de 12,5 M€ sur un exercice de 10 mois. Il compte au total 130 salariés sur les sites de Fimec Technolgies du Pin-en-Mauges et d'Adler Technologies à Crévecoeur-le-Grand (Oise).

Nolay : la Région à la rencontre de Cleia, ex-Céric Automation


Sur le site Infos-Dijon paru le 01/11/10

« Aujourd’hui, la société a des perspectives économiques positives à court et moyen terme, et le site emploie actuellement près de 70 personnes », a souligné le Président de la Région, François Patriat. Il a rencontré, sur place, Philippe Pénillard, ancien directeur général délégué de Céric Automation, qui dirige aujourd’hui Cleia. Avant de visiter l'entreprise.
En juillet 2009, Ceric Automation a vu, en raison de la crise économique, son carnet de commandes chuter et s’est trouvé en grave difficulté financière. En juillet 2009, l’entreprise est déclarée en redressement judiciaire et fait l’objet d’un plan de cession en mars 2010. En avril 2010, le tribunal de commerce confirme l’attribution de l’entreprise Céric Automation à ses cadres repreneurs. Ainsi nait la nouvelle société Cleia présidée par l’ancien directeur général délégué de Ceric, Philippe Pénillard. Elle est financée à hauteur de 4,5 millions d’euros et intègre ACSM Loiret Métal Industrie (ateliers de constructions soudées et mécaniques), co-repreneurs de Ceric Automation aux côtés de Cleia.
A l’invitation de Philippe Pénillard, François Patriat, président du conseil régional a visité, jeudi dernier, l’entreprise Cleia, anciennement Céric Automation. Il s’agissait pour le dirigeant de l’entreprise de présenter l’évolution de la société au président du conseil régional qui a pris une part très active dans le dossier de reprise.
55 emplois ont été maintenus sur le site
La Région s’est en effet engagée dès le départ en confirmant sa contribution financière à hauteur de 950 000 euros sur les volets trésorerie et aide à la création d’emplois. Dès lors, la société Cleia a pu valoriser son plan de reprise et démarrer son activité industrielle en maintenant 55 emplois sur le site.
« Aujourd’hui, la société a des perspectives économiques positives à court et moyen terme, et le site emploie actuellement près de 70 personnes. Il s’agit donc d’une réussite de reprise de site industriel qui mérite d’être particulièrement relevée dans le contexte de crise économique et sociale actuel. Cette entreprise est la preuve par l’exemple que la Bourgogne a encore un avenir industriel » a souligné à cette occasion François Patriat.

Sur le site Le Bien Public paru le 02/11/10

Nolay. Cleia a repris les activités de Ceric Système et Ceric Automation en avril dernier.
Vers une réussite industrielle

À l’invitation de Philippe Pénillard, François Patriat, président du conseil régional a visité, jeudi dernier, l’entreprise Cleia, anciennement Ceric Automation.
Après 6 mois d’activités, le chef d’entreprise, Philippe Pénillard, a tenu à remercier le président de la région pour le soutien actif de la région dans le dossier de reprise.
Les membres de l’équipe de direction, commerciale et technique ont commenté la visite des différents bureaux d’études, des ateliers métallurgiques, des laboratoires de tests pour la terre cuite et des services commerciaux.
Un projet soutenu par la région
« Aujourd’hui, la société a des perspectives économiques positives à court et moyen terme, et le site emploie actuellement près de soixante-dix personnes. Il s’agit donc d’une reprise de site industriel réussie qui mérite d’être particulièrement relevée dans le contexte de crise économique et sociale actuel. Cette entreprise est la preuve par l’exemple que la Bourgogne a encore un avenir industriel, mais qu’il faut des hommes derrière les projets, qu’ils soient responsables politiques ou chefs d’entreprise », a souligné François Patriat.
En conclusion, le président du conseil régional, a exprimé son soutien à cette entreprise dynamique à la pointe de la technologie d’ingénierie clé en main et de savoir-faire exceptionnels pour les installations des industries de la terre cuite en Europe et dans le Monde. À moyen terme, les équipes de direction, commerciale et technique de Cleia, restent optimistes et confiantes.

Legris Industries. «On a traversé une tempête»


Sur le site Le journal des Entreprises paru le 08/10/10


100M€ de pertes en 2009. Le groupe rennais Legris Industries n'avait encore jamais vécu un tel exercice. En exclusivité pour Le Journal des Entreprises, Erwan Taton revient sur ce qu'il décrit comme une "annus horribilis". Disparition de Keyria, création de la nouvelle filiale Keller, projets d'acquisitions... Le président du directoire de Legris Industries revient sur tous les sujets sans les éviter.
Propos recueillis par Philippe Créhange

Dans le rapport annuel 2009 de Legris Industries, vous évoquez une "annus horribilis" pour le groupe. Le mot n'est-il pas un peu fort ?
L'expression est forte mais elle est directement en rapport avec l'impact de la crise sur le groupe. C'est notamment un niveau de perte historique, d'une ampleur très importante. C'est du jamais vu du côté de Legris Industries.

100M€ de pertes en 2009, dont 85% générés par votre ex-filiale Keyria. Comment expliquez-vous la chute vertigineuse de cette activité d'ingénierie dans la terre cuite?
Le métier de Keyria était de concevoir des usines de briques ou de tuiles, avec de grands fabricants pour clients. Ce marché a souffert de la baisse importante du marché de l'immobilier. La chute de la construction a engendré la chute de la demande de matériaux. Mais il y a une deuxième explication. Ce marché, ce sont des commandes importantes en matière de montants d'investissements. Un projet, c'est entre 10 et 25M€. Les clients n'investissent donc pas uniquement sur leurs fonds propres. Ils ont des besoins de financements bancaires. Or dans la crise que nous venons de traverser, ils ne trouvaient pas de financement.

Keyria a-t-il fait preuve de manque d'anticipation?
Keyria a été repris fin 2006 par Legris Industries. C'était une entreprise qui était loin d'être optimale en matière d'organisation. Elle s'était constituée par des rachats au fil des ans. Parallèlement, la conjoncture en 2007 a été extrêmement favorable, d'où un pic de chiffre d'affaires en 2008. Résultat, l'entreprise s'est certainement focalisée sur son niveau d'activité très élevé plus qu'à se réorganiser en profondeur.

Cette réorganisation nécessaire n'a pas eu lieu et elle s'est achevée par une cessation de paiement...
Dans un premier temps, on a essayé de préserver la quasi-intégralité de Keyria via un plan de conciliation, qui a abouti en juillet2009. On avait prévu 25M€ et on en a injecté la moitié dès le mois d'août. Problème, au cours du troisième trimestre 2009, les marchés de Keyria ont à nouveau dévissé de 50%, ce qui fait que le besoin de financement du plan initial augmentait de 50%. Du coup, on n'a pas pu éviter la cessation de paiement d'un certain nombre de filiales opérationnelles françaises de Keyria. Elles sont au nombre de sept.

Mais vous avez conservé des filiales étrangères.
Nous avons regardé ce qui était encore économiquement viable. Les filiales, principalement allemandes et en particulier Keller, nous permettaient de construire un plan pour le futur.

Cette nouvelle division, Keller, que représente-t-elle au sein de Legris Industries?
Cela représente environ 100M€ de chiffre d'affaires pour 550 salariés, basés en Allemagne et en Italie.

Pourquoi conserver une activité dans la terre cuite alors que le marché est sinistré?
Nous sommes des investisseurs de long terme. Ce marché de l'ingénierie de la terre cuite, il y en a toujours besoin, y compris post-crise. On n'attend pas une sortie de crise de cette activité-là à court terme mais, je le répète, c'est un réinvestissement de long terme. En constituant Keller, on donne naissance au numéro2 de ce marché dans le monde. Et le retour à la profitabilité sera progressif.

Comment se sont comportées Savoye et Clextral en 2009, les autres divisions du groupe?
Les deux autres divisions du groupe ont très bien résisté à la crise. Clextral a maintenu un niveau de profitabilité de l'ordre de 4%, d'autant qu'en même temps, on a maintenu les efforts en R & D (4% du CA). Malgré la crise, on a fait le choix d'accompagner les divisions dans leurs projets de développement. Nous n'avons pas sacrifié le long terme au bénéfice du court terme. Clextral fera donc une bonne année 2010 et certainement une bonne année 2011. Elle va retrouver le chemin des 50M€ de chiffre d'affaires.

Et Savoye?
Savoye a un peu moins souffert en chiffre d'affaires en 2009 (-2%). Mais pour cette activité, il y a toujours un décalage entre la prise de commande et la réalisation. C'est donc plus en 2010 que Savoye va souffrir de la baisse de ses commandes. Pour Savoye, 2010 sera une année moins simple que 2009.

C'est-à-dire?
Très probablement avec un léger recul de l'activité.

Comment se situera le groupe en 2010?
2010 sera sans commune mesure à 2009. Depuis le 1erjanvier, on repart avec une nouvelle division (Keller), qui sera normalement à l'équilibre cette année. Mais ça va rester une année difficile, car les marchés ne sont pas repartis.

Ce qui se traduira par quel chiffre d'affaires?
À périmètre actuel, Legris Industries a réalisé un peu plus de 230M€ de chiffre d'affaires en 2009 (344M€ avec consolidation Keyria, ndlr). En 2010, le groupe se situera certainement entre 210 et 220M€, pour un niveau de profitabilité opérationnel pas loin de l'équilibre.

Vous évoquez dans votre rapport d'activité des opérations de croissance externe. Avez-vous déjà identifié des cibles?
Oui mais cela ne signifie pas pour autant que nous ferons affaire.

Quel est le profil de ces cibles?
Ce sont des entreprises qui viendront soit renforcer l'offre produit, soit renforcer les implantations géographiques. Côté Savoye, on a par exemple lancé un projet aux États-Unis en interne. Si on peut le renforcer en externe, on le fera. Pour Clextral, ce sera plus un renforcement de l'offre.

Dans quel délai ces opérations de croissance externe pourraient être réalisées?
Les sujets que l'on regarde peuvent aboutir dans les six mois qui viennent.

Vous avez également évoqué la création d'une quatrième division pour Legris Industries. Dans quel métier?
La cession de Legris SA (à Parker en 2008, ndlr) a permis de dégager de la trésorerie. Et cet argent n'est pas là pour rester placé dans des produits monétaires mais pour être réinvesti dans des activités industrielles. Nous recherchons donc des cibles d'abord dans des métiers industriels.

Dans quel secteur d'activités?
On est complètement ouvert, mais ça ne sera pas forcément dans l'ingénierie. Il est possible qu'on recherche des activités qui présentent des caractéristiques générant des cash-flows plus récurrents que ceux qu'on a aujourd'hui.

D'un point de vue financier, quel poids cela pourrait-il représenter?
On cherche à intégrer des activités se situant entre 100 et 200M€. Des activités au minimum de taille équivalente aux nôtres, et même plutôt de taille plus importante.

Vous êtes revenu dans le groupe Legris Industries en 2009 pour prendre la tête du directoire. Quel bilan tirez-vous, à titre personnel, de cette année?
On a vraiment traversé une tempête. Ça a été difficile, mais nous ne nous sommes pas reniés tout en protégeant le groupe. On a réussi à trouver un point d'équilibre permettant d'assumer notre rôle d'actionnaire responsable. Nous avons permis la reprise de sept des huit sites en difficulté et on est venu soutenir les mesures d'accompagnement des PSE (plans de sauvegarde de l'emploi) en y injectant un peu plus de 10M€.

Après avoir traversé cette crise, dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui?
C'est le sentiment du devoir accompli et de pouvoir tourner la page avant de partir à la conquête de nouvelles activités.

5 nouveaux lauréats à Réseau Entreprendre Limousin


Sur le site de INFO Magazine paru le 13/09/2010 (extrait).

90 000€ de prêts d'honneur versés et 20 emplois créés ou sauvegar-dés… 5 nouveaux lauréats ont été accueillis par le Réseau Entreprendre Limousin…
L'association Réseau Entreprendre Limousin a pour but de regrouper localement des chefs d'entreprise qui veulent accompagner des créateurs et des repreneurs d'entreprise en donnant du temps et de l'argent…

3 valeurs
L'association base ses actions sur 3 valeurs fondatrices indissociables : servir l'Homme à travers la création d'entreprise, utiliser le prêt d'honneur comme levier financier accordé à la personne qui entreprend, et promouvoir un partage de compétences dans la convivialité.
René Clavaud, Président de Réseau Entreprendre Limousin et le Conseil d'administration ont procédé à la remise de chèque des 5 nouveaux lauréats le Lundi 6 septembre 2010… Portraits…

5 lauréats
Giovanni Zamparo est le créateur de Ceritherm à Oradour-sur-Vayres (Prêt d'honneur 20 000€). Cette société propose des solutions " clés en main " visant à générer des économies d'énergie, économiquement viables, et en accord avec les contraintes légales, réglementaires et normatives. L'effectif prévu à la fin de la première année est de 9 salariés. Accompagnateur : Marc Deroit.
[...]

Ceric Technologies – renewal through continuity


Sur le site de Ziegelindustrie

Following reorganization proceedings, on 26 March 2010 the Commercial Court in Paris approved the transfer of the assets of the companies Ceric, Hallumeca, Pelerin and main part of EquipCeramic company shares to “Ceric Nouvelle”, a project initiated by Patrick ­Hebrard and Laurent Toquet. One of the main shareholders in the Ceric Technologies is the company “Pléiade Investissement”. We spoke to Patrick Hebrard, CEO at Ceric Technologies, about the future prospects and projects for Ceric while the company is celebrating its 50th anniversary.

Zi: Ceric Technologies has been starting up for some months now. How has the new company fared? With how many employees are you starting and what turnover are you targeting? And, do the figures compare to the predecessor companies?
P. H.: The last few months have been very eventful for us. Following the Commercial Court ruling, our primary objective was to reorganize business with our customers and complete a number of projects. In addition, we have moved to our new business premises in Paris in Rue de Hauteville 60/62. Here are the headquarters and the management base, as well as the engineering department, project management, sales, organization and the service department. And Ceric Technologies operates at the following sites:
›  in Soissons, near Paris, where clay preparation and shaping are based, here we manufacture size reduction equipment, extruders and storage systems. We also concentrate our spare parts service at this location
›  in Villeneuve d’Ascq, near Lille where we have our thermics centre, department dedicated to dryer and kiln
›  in Dijon where the software and control systems are based
Ceric Technologies on its own now employs a total of 83 people, including 100% of the Process department team we employed before the crisis. Besides, EquipCeramic has 90 employees. In comparison, around four to five years ago, with around 1000 employees, the former Ceric France generated total sales of € 200 mill., the clay brick and tile industry accounting for around € 100 mill. For this year we are planning € 20 mill. and aiming at € 40 mill. in turnover for 2012, taking into account a slow recovery of the market.

Zi: The safeguard proceedings of Keyria and reorganization proceedings of its French subsidiaries also hit the traditional company of Ceric. How far do the historic founders of Ceric, Michel Rasse and Jean Mérienne, support you in your venture to “save” Ceric what is, after all, their life’s work?
P. H.: Both were very affected by the negative development, after all Ceric has been in existence since 1960, and this year, we are celebrating our 50th anniversary. Messrs Rasse and Mérienne were committed to the new start. Then unfortunately Michel Rasse died at the end of March this year, before the Commercial Court granted its approval. His son holds his promise that he would invest in Ceric Technologies and the two of them, he and Jean Mérienne, have taken a financial share in the new company. Jean Mérienne is also on the company’s Supervisory Board and is therefore very close to the development of Ceric Technologies. And we, the managers, are part of the group of investors too. Our employees have a stake in the success of the company through a profit-sharing scheme.

Zi: Keyria’s subsidiaries had to cope with a large number of order cancellations at the end of 2008 and a severe decline in their business since the beginning of 2009. In the end, Keyria with its French subsidiaries had to file for safeguard proceedings and deeply reorganized itself with consequences we know. What makes you so certain that you will be more successful with the new company? The order situation has not improved or has it? On what orders are you working at present and how do see the prospects for your company for the rest of 2010 and the forthcoming year 2011?
P. H.: As I said earlier, we are much smaller with Ceric Technologies today than the former Ceric France; that means our sales targets are also much lower as well as our fixed costs. Naturally, competition today is still very fierce and the sales market in many regions has stagnated and even shrunk in places. In Europe things are not going well at the moment, typical clay brick countries such as Spain, Italy, and Great Britain are producing far less than a few years ago and a quick improvement is not in sight.
But despite that, we reckon with good opportunities for our newly set-up company. Countries in Southeast Europe and Russia too as well as Iran, Iraq and Syria have a pushing ahead the use of clay bricks. In most of these last countries, plants configuration and design are not the same as the plants built in Western Europe for example. Customers there focused on the production of one or two products; they do not need plants that are able to produce a lot of different building materials. This is considerably reducing the complexity of the plants, even if most of them take advantage of automated handling and conveying systems. The capacities, with around 500 t/day, are lower than we are used to compare with the big new plants in Europe, but there is a real potential for Ceric who developed a dedicated offer for these countries. And there is potential in South America too, where there are several traditional brickmaking countries such as Brazil, Argentina and Venezuela. We are working, for example, on a project in Peru. You can see that Ceric Technologies is finding things to do.

Zi: “Ceric Technologies” has set itself the aim of becoming market leader as an engineering company and supplier of turn-key plant solutions to the heavy clay building materials industry. In addition, you plan to consolidate your presence and services on the international markets in which you have always operated, ensuring a continuous level of service to your historical customers. How exactly do you plan to achieve these aims?
P. H.: Our sales team today is naturally smaller than Ceric’s used to be and to start with, we have to concentrate our efforts. Ceric Technologies has an organization for the CIS states and Russia, with a base in Moscow. A second organization takes care of Europe and a third looks after the Middle East. And we also developed a network of agents who will help us to reinforce our international presence. But we have closed our sales office in China for the time being.

Zi: In the USA, Ceric used to operate through Ceric Inc. The former manager responsible for Ceric Inc., Christophe Aubertot, has set up his own company Direxa Engineering LLC. Will Ceric Technologies continue to work the American market and how?
P. H.: At present, we are not actively operating on the North American market, from which, after all, the crisis originated. And how would we anyway? Many plants are at a standstill, production has declined sharply. We will see how things develop. The precondition is first that the US American market recovers and building is on the up again.

Zi: You are main shareholder in your Spanish subsidiary Equipceramic. Are there not any overlaps in your product ranges and consequently competition within your group?
P. H.: Now, between the founder families of Equipceramic and Ceric, there was a historic agreement. The owners of Equipceramic are aiming to become independent and we will see how things go in the future. The two companies are operating on the same market, but with different technologies, so that there tend to be few overlaps. Equipceramic manufactures conventional dryers and kilns, whereas we are active in drying with our fast Anjou dryer, and casing kiln.

Zi: One of the main shareholders of the new group is the company Pléiade Investissement. What makes the company different from your former owner, the Legris Group?
P. H.: Certainly, the main difference is that the Legris Group tried to change the company culture and had brought in some of its own managers. On the other hand “Pléiade Investissement” is purely an investor, who does not interfere in the operative business. “Pléiade Investissement” is a group of wealthy shareholders, who want to profitably invest their money long-term and are not just out for a fast return. In the management, we are relying on very experienced Ceric people, and on their know-how especially in the clay brick and tile sector. Just let me give you two figures that speak for themselves. The former Ceric was led by a seven-man management team, with Keyria there were 45 managers!

Zi: Ceric has done some pioneering work in many sectors, for example, the first U-setters were introduced by Ceric and Ceric built the first H-setter kiln in France. Which innovations can you see being developed in the near future for the clay brick and tile industry, which not only has to stand its ground in a fiercely contested building materials market, but has to meet ever stricter requirements for lower energy consumption and consequently lower CO2 emissions?
P. H.: With regard to “thermal insulation and energy saving”, we have got ideas – we just do not have the building materials products to match yet. You have to remember that all the world is not on one level. While brickmakers in parts of Europe are constantly developing new products for better heat insulation, in other parts of the world, this subject finds almost no interest. There are already differences between neighbours, if we take a look at Germany and France, for example… In Germany architects build with large-size bricks with special perforation patterns, here in France smaller bricks with facade insulation based on a sandwich principle are used. We’ll see which system turns out to be the right one. The idea of filled bricks like those becoming increasingly common in building in Germany is something we find very interesting too. With regard to CO2 emission at the building material production step, we are developing energy alternatives (wood, biomass…) and creating innovating solution to decrease dryer and kiln energy consumption.

Zi: Mr Hebrard, we wish you and the new Ceric Technologies every success for the future

Introducing: Direxa Engineering – a young enterprise steps forward


Sur le site de Ziegelindustrie

Christophe Aubertot is the president of Direxa – a new provider of engineering, procurement and construction services for the construction materials industry (primarily clay and concrete) and the technical ceramics sector. Founded in September 2009 in Denver, Colorado, by Christophe Aubertot and JC Steele & Sons, Inc., the company is headquartered in Lakewood, Colorado, USA.
Direxa aims to become a worldwide organization through creations of additional subsidiaries and key partnerships with local entities. Already, the company has branch offices and/or production facilities in Melbourne, Australia (sales, customer support, project management) and Sao Paulo, Brazil (sales, customer support) and is planning to establish an Asian subsidiary by the end of the year. Direxa presently has 15 employees in the USA, four in Australia and two in Brazil. Direxa is at work in four different countries right now and quoting projects in more than a dozen others. Still in its first year, the company has supplied a number of kilns and dryers to the brick and tile industry, and present activities are concentrated in Australia (80%), followed by Brazil (9%), Africa (9%) and the USA (2%).

References include Austral Brick (extension of the Wollert Plant in Melbourne, Australia) and Ceramica City (São Paulo State, Brazil). The Direxa team is composed of highly experienced engineers who have built more than 30 plants in the USA over the last 20 years and had extensive international exposure throughout their careers, so the following long-term breakdown is planned:
›  85% clay product industry (50% kilns and dryers – 30% automatic handling systems –15% grinding plants and shaping –5% services/customer support)
›  5% concrete industry (block and paver plants)
›  5% technical ceramic industry (pure EPC)
›  5% other construction material industries
Direxa is anticipating total revenues of € 15 million for 2010.

Product and service package
Direxa Engineering can tackle any project for its customers, from simple retrofits to turn-key projects and, of course, customer support. The company designs its own grinding plants, shaping, dryers, kilns and kiln cars – including the respective computer supervision systems. It specifies the automatic handling systems and sources them from different established suppliers, depending on the geographical locations and the technical requirements.
The company is particularly proud of its proprietary fuel-efficient tunnel kilns and solid-fuel firing systems (petroleum coke, coal, sawdust). A main focus at present is on the development of high-performance tunnel kilns and dryers that can be sourced locally in developing markets.

Outlook
Direxa Engineering’s first concern is to always keep the customer‘s best interest in mind with any project. This means listening to the customer, understanding his particular problem, developing and implementing the best tailored solution and, finally, delivering adequate customer support. Many new markets need to have advanced technology solutions developed for them with as much equipment and material as possible being locally purchased and supplied. Within that context, Direxa Engineering believes that having no manufacturing shop of its own is actually a plus, as it does not have to feed work to a manufacturing facility in priority over developing the most adequate solution for the customer. Direxa Engineering also believes that innovation is a key requirement of the clay product industry, if this industry wishes to play a major future role in the construction world.
Direxa believes that the next 10 years will see a lot of R&D being done on the limitation of CO2 emissions in the developed world. For the developing world, the main focus will be on upgrades for manufacturing plants, so that fuel efficiency improves significantly. Direxa itself is concentrating on the development of fuel-efficient solutions for fuels other than natural gas. Many developing markets do not have access to natural gas, and effective alternatives have to be developed, mostly with solid fuels.
Direxa can work practically anywhere with anyone, be they customer or supplier. A worldwide network of past and present customers, colleagues and suppliers gives the company almost unlimited access to technical solutions and problem-solving people whose cross-pollinating approach can turn a concept into a profitable reality.

Suivi des salariés de Ceric Auto par François Sauvadet


Publié sur son site:

Un comité de suivi des salariés de Ceric demandé par François Sauvadet s'est tenu aujourd'hui [30-08-2010 n.d.l.r.] en Préfecture

François SAUVADET, Député de la Côte-d’Or et Président du Conseil Général, et Emmanuel BICHOT, Conseiller Général de Nolay, avaient demandé au Préfet la tenue d’une réunion suite à une rencontre du 19 juillet dernier au Conseil Général avec le comité d’entraide Ceric Auto qui regroupe les 150 salariés licenciés de Ceric.
Depuis juillet 2009, le Conseil Général n’a pas ménagé ses efforts pour la sauvegarde de cette entreprise. « L’objectif a toujours été de sauvegarder une activité sur le site de Nolay qui permettra à moyen terme un développement avec des perspectives d’emplois », a indiqué le Président du Conseil Général. L’urgence aujourd’hui est de se préoccuper et d’accompagner les 150 salariés licenciés qui, pour la plupart, sont actuellement en recherche d’emploi.
Tous les problèmes spécifiques ont été évoqués au cours de cette réunion en présence de l’ensemble des partenaires concernés (préretraite, portabilité de la mutuelle, organisation des reclassements…). Le principe d’un comité technique mensuel réunissant le comité d’entraide Ceric Auto, Pôle Emploi et le mandataire judiciaire a été acté.
François Sauvadet et Emmanuel Bichot ont salué l’esprit de responsabilité dont les salariés de Ceric ont toujours fait preuve. La création d’une association d’entraide pour les anciens salariés est selon lui « une preuve supplémentaire de leur courage et de l’esprit de solidarité qui prédomine entre eux. Nous sommes à leurs côtés pour les aider à surmonter les difficultés qu’ils peuvent rencontrer ».
L’objectif c’est qu’ils retrouvent un emploi. Ainsi, 59 anciens salariés de Ceric vont être reçus prochainement par les services de Pôle Emploi à Montbard dans le cadre des 170 postes proposés actuellement sur le site de Montbard par les 7 entreprises du groupement Metal’Valley.
En cette période de crise, il existe des opportunités d’embauche en Côte-d’Or auxquelles il faut répondre alors même que de nombreuses personnes restent encore éloignées du chemin de l’emploi. François Sauvadet a souhaité que ce sujet soit évoqué avec les partenaires de l’insertion et les organisations professionnelles à l’occasion du bilan du Pacte Territorial d’Insertion qui a été l’un des premiers signés en France.

Rapport annuel 2009 du groupe Legris Industries


Vous pouvez trouver dès aujourd'hui sous ce lien le rapport annuel 2009 du groupe Legris Industries.

***

Ce rapport s'ouvre avec quelques mots, en page 2, de Erwan Taton, président du directoire:

"La crise économique mondiale n’aura pas épargné le Groupe Legris Industries en 2009. Si les marchés de Savoye et Clextral ont souffert d’un recul comparable à celui de l’investissement industriel en général, celui de Keyria s’est totalement effondré au point d’affecter l’intégrité même de cette Division. En effet, malgré une première tentative de sauvetage à l’été 2009, la très forte dégradation des conditions d’exploitation en cours d’année n’aura pas permis de préserver l’ensemble de la Division Keyria au sein du Groupe. C’est la première épreuve que nous avons traversée ensemble quelques mois après mon arrivée à la présidence exécutive du Groupe.
Avec le nouveau Directoire, nous nous sommes alors volontairement mobilisés pour permettre aux entités françaises de trouver des repreneurs -dans le cadre des procédures collectives entamées– afin de maintenir une activité économique pour chacun des sites concernés. Puis, pour conserver une activité d’ingénierie dans la Terre Cuite au sein du Groupe, nous nous sommes attachés à sauvegarder la maison mère de la Division et les principales filiales viables situées en Allemagne et en Italie.
L’adoption du plan de sauvegarde de Keyria nous permet aujourd’hui de repartir de l’avant, après cette épreuve qui se sera également traduite par un niveau de pertes dépassant 100 millions d’euros pour l’année 2009. C’est aussi la première pierre d’une phase de reconstruction pour le Groupe : ce ré-investissement dans l’ingénierie de la Terre Cuite est constitué autour d’une importante filiale, Keller, située en Allemagne, dont cette nouvelle Division porte désormais le nom. Keller vient donc, aux côtés de Savoye et Clextral, renforcer la base d’activités
du Groupe que nous comptons développer.[...]"

Les ex-salariés du groupe n'oublient pas que les salariés de la "maison mère" Keyria se compte désormais sur les doigts d'une main: ils étaient 36 au début de cette année...
Ils n'oublient pas non plus l'histoire du groupe, leur histoire, d'ailleurs rappelée sur le site de Keyria: la maison mère s'appellait CERIC, créé en 1960 par Messieurs Rasse et Merienne; les filiales françaises furent les fondations de ce groupe international, leader mondial de l'ingénierie des matériaux de construction. Le nom de Keyria n'est d'ailleurs pas une propriété de Legris Industries...

***

En page 5, un petit rappel de "la crise Keyria":

"Novembre 2008
140 M€ de commandes annulées, soit l’équivalent d’un semestre moyen d’activité.
[...]
Juillet 2009
Homologation du protocole de conciliation permettant le financement du projet de restructuration.
[...] La mise en redressement judiciaire de deux filiales de Ceric, en situation de cessation de paiement, n’a cependant pu être évitée.
Septembre 2009
Nouvelle dégradation de l’activité et des besoins de financements mettant fin au projet de restructuration.
[...]
Octobre 2009
Ceric et ses filiales françaises, en cessation de paiement, sont mises en redressement judiciaire. Keyria SAS, société mère, est placée en procédure de sauvegarde.
[...]
Mars 2010
Reprises des sites français de Keyria permettant le maintien de l’activité industrielle dans les différents bassins d’emploi.
Le maintien de l’activité sur chacun des sites a constitué la priorité de Legris Industries [...] l’aide financière directe apportée aux procédures par le Groupe, ont permis la reprise des principaux sites français de Keyria. Le niveau des effectifs repris (350 personnes sur un effectif de 940 en France avant la crise) est en rapport des volumes d’activité [...] [Le Groupe] a mobilisé, début 2010, d’importants moyens financiers : 10 M€ destinés à financer les mesures d’accompagnement des Plans de Sauvegarde de l’Emploi et les projets de reprise. Ils sont venus s’ajouter aux 12,5 M€ déjà versés par Legris Industries à Keyria en août 2009 [...]
Juin 2010
Homologation du plan de sauvegarde par le tribunal de commerce de Paris, conduisant à la création de la Division Keller.
Concernant Keyria et ses filiales étrangères, un plan de sauvegarde a été bâti en lien étroit avec le management de Keller, principale filiale de Keyria hors de France, autour des activités basées en Allemagne et en Italie.
Les compétences réunies des sociétés Keller-HCW, Novoceric, Rieter et Morando permettent de constituer une offre d’ingénierie complète et d’envisager la poursuite d’une activité rentable sur les marchés de la terre cuite. [...]"

Les ex-salariés du groupe savent que ces 140 millions sont majoritairement constitués d'une et une seule commande; la plus grosse jamais enregistrée par le groupe dans ses 50 années d'histoire. Peut-on bâtir une vision industrielle sur un exception ??
Près de 600 emplois sacrifiés en France... Et nulle part il n'est mentionné les autres à travers le monde: Australie, Espagne, Italie, Russie, Ukraine, USA... Combien en tout ??
Quant à ceux qui ne faisaient pas parti d'un des "principaux sites français de Keyria", et n'ont donc pas reçu d'aide financière directe, ils apprécieront...

***

Enfin, page 10, un entretient avec Pierre-Yves Legris, président du conseil de surveillance:

"[...]
Nous savions que 2009 allait être une année difficile ; elle s’est révélée l’une des pires de l’histoire de notre Groupe. Au-delà des pertes élevées enregistrées en 2009, le Groupe a été fortement secoué par l’échec subi avec Keyria. Je vois deux raisons majeures à cet échec : la brutalité inouïe de la crise économique qui a frappé Keyria tout d’abord, avec des perspectives d’activité réduite de moitié en quelques mois. Ensuite, Keyria, qui avait rejoint le Groupe depuis peu, n’était pas armée pour traverser une crise de cette ampleur. Cette entreprise éclatée, dotée de systèmes d’information défaillants conjugués à des difficultés de fonctionnement et une faible rentabilité, n’était pas prête pour cela. Le management n’a pas réussi à mettre en œuvre le projet que nous avions pour Keyria, qui était de faire de cet ensemble d’entreprises un leader mondial performant et homogène sur ses marchés. La mobilisation de l’équipe de direction de Legris Industries pour faire face à l’impact de cette crise, à la fois dans l’esprit et les solutions mises en œuvre, a été une vraie satisfaction pour le Conseil de Surveillance. Les filiales françaises de Keyria ont été reprises et les actifs industriels ont été maintenus. Nous sortons de cet événement en ayant préservé le plus important : le maintien des actifs industriels, ce qui signifie aussi des emplois maintenus et le réel espoir d’emplois recréés demain.
[...]"

Le Groupe CERIC, de "faible rentabilité", avait déjà traversé des crises le long de ses 50 années. Et jamais un tel désastre n'était apparu. Il était "armé".
"Le management n’a pas réussi à mettre en œuvre le projet que nous avions pour Keyria": c'est ce que tous les ex-salariés du Groupe s'évertuent à proclamer, certains devant les prud'hommes...

Et pour finir, toujours de Pierre-Yves Legris:

"Quel est le sens de cet investissement [actionnariat de Legris Industries] pour les actionnaires familiaux d’aujourd’hui ? Certes, le développement du patrimoine économique, mais aussi le développement d’un héritage social et humain. Quand je regarde comment notre famille a agi dans son histoire industrielle, je retrouve toujours la même constante : la volonté de contribuer au progrès humain."

Manifestation du 09/07/2010


En soutien de nos collègues « employés » de CERIC, qui sont convoqués au bureau de conciliation du conseil de prud’hommes de Paris, nous vous invitons à manifester ce vendredi 9 Juillet devant le bâtiment du conseil de prud’hommes : 27 Rue Louis Blanc Paris 10ème, de 9h30 à 12h00, avant et pendant leur audience.
Nous aurons ainsi l’occasion d’échanger ensemble.
Nous poursuivrons, pour ceux qui le désire par un déjeuner dans le coin, et ceux qui le souhaiterons pourrons se rendre par la suite au bureau de la personne en charge du suivi de nos dossiers.

Merci de notez sur vos tablettes qu’une autre manifestation pour le même motif mais cette fois pour nos collègues de Keyria, anciens Ceric, aura lieu au même endroit le vendredi 30 Juillet.

Venez nombreux, car c’est pour nous que nous agissons ainsi !

Cordialement,
Administrateur CKF

Remise de chèque à la société TECAUMA


Sur le site Réseau-entreprendre-Vendée:
La société TECAUMA , aux Essarts reprise par Eddy Daunas et Philippe Breillac produit des équipements de manutentions automatiques pour différents secteurs d'activités. L'entreprise emploie aujourd'hui 41 salariés, l'objectif est d'arriver à 50 salariés en 2013.
Le comité d'engagement de Réseau Entreprendre Vendée, dans le cadre de sa mission d'accompagnement lui a octroyé un prêt d’honneur de 40 000 €. Ils seront accompagnés par David Martineau (SAGA)

Compte-rendu de la réunion avec les AJ


Vous pouvez télécharger ce compte-rendu ici.

Message du CKF


REUNION AVEC LES AJ PARIS
Nous avons obtenu le principe d'une réunion avec Me Leloup Thomas et les AJ parisiens pour répondre à nos questions. Afin de préparer cette réunion nous vous demandons de bien vouloir nous transmettre toutes vos questions d'ordre générale ou personnelle concernant le déroulement de la procédure, les paiements, les inscriptions au Pôle Emploi, le CRP, etc.
Nous en ferons une synthèse qui servira de base à nos discussions durant cette réunion.
Merci de bien vouloir nous les envoyer au plus tard mercredi 23 , 9h00, c'est à dire demain afin que nous puissions les transmettre au plus vite.

Cordialement,
Administrateur CKF

Giovanni Zamparo nouveau lauréat récompensé


Sur le site Réseau-entreprendre-Limousin:
Giovanni ZAMPARO (06 89 09 30 74), à crée en Avril 2010 la société CERITHERM située à Oradour Sur Vayres. Cette entreprise propose des solutions « clés en main » visant à générer des économies d’énergie, économiquement viables, et en accord avec les contraintes légales, réglementaires et normatives.
Celle-ci propose 3 gammes de prestations qui répondent aux objectifs ci-dessus :
  • les prestations de Service clients sur installations thermiques
  • l’optimisation des performances des installations thermiques
  • l’intégration d’énergies alternatives aux combustibles fossiles
Giovanni ZAMPARO bénéficie d’une expérience professionnelle solide dans ce métier et développe une passion du service.
En effet, celui-ci a acquis une expérience dans ce domaine grâce à son ancien emploi au sein d’une société exerçant dans le même secteur d’activité.
Cette dernière s’est retrouvée en liquidation judiciaire.
C’est pourquoi, c’est le moment pour lui de créer son entreprise.
Aujourd’hui, la société Céritherm emploie 7 salariés et compte atteindre un effectif de 9 salariés d’ici la fin de l’année.

Publié dans l'Usine nouvelle le 01/06/2010


Les ex-salariés de Ceric Automation attaquent Legris Industries
Manifestation organisée ce samedi 29 mai, affaire portée devant les prud’hommes et plaidée ces jours-ci tant pour les cadres que pour les ouvriers, 150 ex-salariés de Ceric Automation, spécialiste des équipements pour tuileries et briqueteries implanté à Nolay (Côte-d’Or), attaquent Legris Industries.
Ils reprochent au groupe qui contrôle la société Keyria, leur maison-mère placée sous sauvegarde, de ne pas avoir respecté ses obligations de co-employeur en matière d’indemnisation.
Organisés en comité d’entraide, ils exigent un minimum de 18 mois de salaire contre seulement 5 000 euros alloués dans le cadre de la liquidation de leur entreprise par l’administrateur judiciaire.
Les salariés dénoncent par ailleurs la « mauvaise gestion » du groupe Legris, repreneur de Ceric en 2006 et qui selon eux « ne connaissait rien à leur métier ».
Interrogé, Legris Industries fait valoir par son porte-parole qui n’avait aucune relation directe avec Ceric Automation. Le groupe indique également avoir alloué 4 millions d’euros gérés par l’administrateur judiciaire au titre du plan de sauvegarde pour l’emploi et de la reprise, en partie, de l’activité à l’initiative d’une quinzaine de cadres avec un effectif de 55 personnes.

Publié dans le Bien Public le 01/06/2010


Ceric : prochaines échéances
Avant deux décisions en fin d’année, c’était aux ex-cadres de Ceric Automation de passer aux prud’hommes de Dijon hier.
Après les ex-salariés non-cadres de Ceric Automation la semaine dernière (nos éditions du 26 mai), c’était hier au tour des cadres de passer aux prud’hommes de Dijon pour exprimer les mêmes revendications.
En premier lieu, les ex-salariés veulent prouver qu’il existe un lien entre Ceric Automation, entreprise de Nolay placée en redressement judiciaire, et cinq autres sociétés (Keyria, Legris Industrie FE, Legris Industries Partners 1, SA Legris Industries et la holding financière Fregate SAS). « Il faut mettre Legris face à ses responsabilités », résumait, hier, un ex-salarié de Ceric Automation. Pour rappel, les 150 salariés de l’entreprise ont été licenciés et seuls 55 ont été pris par l’entreprise Tellus.
En deuxième revendication principale, la question de l’indemnisation des ex-salariés de Ceric Automation, qui serait plus élevée si le lien avec les cinq entreprises était établi. Au lieu des 5 000 € de la prime supra légale de licenciement minimal, ils demandent de 18 à 36 mois de salaire en indemnités. « Nous voulons une indemnité à la hauteur du préjudice et des moyens du groupe », indiquait, hier, un ex-salarié.
Le conseil des prud’hommes s’exprimera sur la suite à donner à ce dossier le 16 novembre pour les non-cadres et le 15 décembre pour les cadres. D’ici là, les ex-salariés devraient mener d’autres actions.

Publié dans le Bien Public le 31/05/2010


MANIFESTATION
Cimetière de salariés

Les ex-salariés de Ceric étaient environ 150 à manifester, hier après-midi, dans les rues de Beaune. Parti du Pôle emploi, le cortège a remonté l’avenue Charles-de- Gaulle puis contourné le centre-ville par le boulevard périphérique.
Croix en main
Pour l’occasion, les manifestants s’étaient munis de grandes croix en bois symbolisant chacune un salarié licencié. Un geste fort qui dit la colère de ceux qui ont perdu leur emploi en avril dernier.
En attendant que le tribunal tranche, les deux parties concernées ne démordent pas de leur position. Les 150 salariés licenciés veulent que le groupe Legris reconnaisse sa responsabilité dans la mauvaise gestion de Ceric Automation. L’ex-employeur, lui, rappelle qu’il a pourtant injecté quelques millions dans l’entreprise.

Publié dans le Bien Public le 28/05/2010


MANIFESTATION. LES EX-SALARIÉS DE CERIC AUTOMATION SONT DANS LA RUE.
L’heure des comptes

Les ex-salariés de Ceric Automation manifesteront le 29 mai à Beaune. Ils demandent des comptes au groupe Legris.
Après Dijon, mardi dernier, les ex-salariés de la société Ceric Automation manifesteront à Beaune le 29 mai prochain.
But de la manœuvre : « faire éclater au grand jour la responsabilité du groupe Legris industrie, propriétaire de la société nolaytoise, dans la mauvaise gestion de Ceric Automation ». Laquelle a coûté leur poste à 150 salariés en avril dernier (630 dans tout le groupe).
Un comité d’entraide
Car, pour l’heure, ces derniers n’auront obtenu que de biens maigres consolations : 5 000 € chacun (obtenus grâce à l’administrateur judiciaire), quand la logique voudrait que l’employeur indemnise ses ex-salariés à hauteur de 18 mois de salaire.
Tandis que l’affaire est portée devant les prud’hommes ces jours-ci, une partie des intéressés a décidé de se constituer en association afin de mieux défendre ses intérêts. C’est ainsi que le Comité d’entraide Ceric Automation (environ 150 adhérents) se regroupe dans la cantine de Ceric. La société a en effet accepté de mettre à disposition de l’association lesdits locaux pendant un an.
« Le but est d’aider les licenciés dans toutes les demandes administratives et d’obtenir des primes de licenciement à la hauteur de l’entreprise », explique le président du comité, André Fouquerand. Le même insiste sur « la détermination » des ex-salariés. « Nous voulons montrer le vrai visage de Legris industrie », dit-il.
Le comité d’entraide est d’autant plus en colère contre Legris que le groupe a racheté Ceric il y a seulement trois ans. Trois ans d’« une très mauvaise gestion. Legris ne connaissait pas du tout notre métier. Les licenciés ont droit à une prime supra légale décente », estime-t-on.

Soutient de Alain Suguenot aux ex-salariés de Ceric


Sur son blog, le Député-maire de Beaune & Président de la communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud:
Je tiens à apporter mon soutien le plus total aux ex-salariés de Ceric qui n'ont pas été concernés par le récent projet de reprise. Seuls 55 d'entre eux ont conservé leur emploi.
Les autres ex-salariés de l'entreprise de Nolay sont passés ces jours-ci en audience aux prud'hommes.
Comment ne pas considérer qu'il y a un lien entre les 6 entreprises, entre les salariés de Ceric Automation, dont l'entreprise a été placée en redressement judiciaire, et les 5 autres sociétés ?
L'ensemble des ex-salariés doit être indemnisé de manière équitable et plus conséquente. Les 5 sociétés en question doivent être reconnues comme co-employeur des salariés de Ceric.
Les salariés qui n'ont pas été repris dans le projet Tellus doivent être indemnisés de manière décente et obtenir le paiement des 18 à 36 mois de salaire qu'ils réclament, et non pas une seule indemnité de 5.000 euros, sorte de "compensation" relativement indécente.

Publié dans le Bien Public le 26/05/2010



CERIC. 81 EX-SALARIÉS DE L'ENTREPRISE DE NOLAY PASSAIENT AUX PRUD'HOMMES HIER [25/05/2010 ndlr] À DIJON.
Un écheveau à dénouer
L'audience consacrée à l'examen des demandes de 81 ex-salariés de l'entreprise n'a débouché sur aucun jugement. En revanche, elle permettait d'entrevoir la complexité du dossier.
Démontrer qu'il existe un lien entre les salariés de Ceric Automation, entreprise de Nolay placée en redressement judiciaire, et cinq autres sociétés, c'est le défi auquel s'attelle Me Céline Pares, avocate du barreau de Paris.
Elle défend les ex-salariés, dont seulement cinquante-cinq ont conservé leur emploi dans le cadre du projet de reprise Tellus. Me Pares espère démontrer que derrière la cascade de sociétés imbriquées se trouve une responsabilité qui doit déboucher sur une indemnisation plus conséquente des licenciés de Ceric.
Son argumentaire sur ce plan a animé l'essentiel des débats tenus hier devant le conseil des prud'hommes de Dijon, consacrés au personnel non-cadre de Ceric. Une seconde audience, pour les cadres, est programmée au 31 mai. Pour Me Pares, il est nécessaire de faire reconnaître comme co-employeurs des salariés de Ceric les sociétés qui, telles des poupées gigognes, englobaient cette dernière. Dans l'ordre, on trouve Keyria, elle-même propriété de Life (Legris Industrie FE) détenue par Lip 1( deux sociétés immatriculées au Luxembourg), détenue par SA Legris Industrie et, tout en haut de l'édifice, on trouve une holding financière : Frégate SAS…
De 18 à 36 mois
Si l'avocate des salariés de Ceric parvient à dénouer cet écheveau, elle pourra défendre les revendications des salariés qui n'ont pas été repris dans le projet Tellus, et qui réclament entre 18 et 36 mois de salaires en indemnités. Un montant qui n'aurait rien de comparable aux 5 000 euros de la prime supra légale de licenciement minimale.
Reste que les avocats des cinq sociétés incriminées défendent becs et ongles les arguments de leurs clients, qui, eux, campent sur une seule ligne de défense : nous n'avons rien à voir avec les salariés licenciés. Le conseil des prud'hommes dijonnais a finalement décidé de fixer au 16 novembre la tenue de son bureau de jugement sur la question.

Et aussi sur France3.fr le 26/05/2010
Céric Auto : actions de soutien des salariés
Le comité d'entraide de Ceric Auto mobilisé les 25, 29 et 31 mai pour soutenir les 150 licenciés de Ceric Automation
Les anciens salariés de la société Ceric Automation ont crée un "Comité d'Entraide de Ceric Auto" pour apporter leur soutien aux 150 licenciés de Nolay et Montchanin. "Nous ne pouvons pas admettre que le Groupe Legris puisse créer la plus grosse faillite française dans le mutisme le plus total (630 salariés en France)." ont-ils déclaré.
Une série d'actions est prévue par le comité d'entraide pour protester contre la faillite organisée du groupe Legris : Accompagnement de leurs collègues au tribunal des prud'hommes, le 25 mai, à 14h00, pour les salariés non-cadres et le 31 mai à 14h00 pour les salariés cadres. Samedi 29 mai après-midi, le comité d'entraide appelle à une manifestation de soutien à Beaune.

Baromètre du recrutement des cadres mai 2010


Etude du groupe Randstad ("Source Randstad Search & Selection" téléchargeable ici). Etude rassurante pour ceux qui sont à la recherche d'un emploi.

Le voilà revenu, le joli mois de mai.

Ressources Humaines, Informatique ; Télécommunications, Production mais aussi Marketing et Communication : dans plusieurs secteurs l'augmentation des offres est notable.

Entre les traditionnels ponts et les congés payés à solder, le mois de mai est généralement un mois économiquement calme. Hasard du calendrier, cette année les 1er et 8 mai tombent un samedi ! Le marché du recrutement des cadres est d'ailleurs loin de tourner au ralenti si l’on se réfère à l'augmentation du nombre des postes à pourvoir : +29% d'offres par rapport à l'an dernier à la même époque.
La palme du dynamisme revient aux fonctions RH, avec +86% sur un an. Ce n'est plus une augmentation mais une véritable profusion d’offres, expliquée notamment par des besoins accrus sur des postes de chargé de recrutement, responsable recrutement, consultant en recrutement, autant dans le secteur du travail temporaire, que des SSII et des cabinets conseil en recrutement. Les professionnels des systèmes d'information font également l'objet de toutes les attentions avec une augmentation de +61% par rapport à 2009.
Les « marketeurs », après avoir connu une traversée du désert en 2009, se voient, eux aussi, offrir davantage d'opportunités (+57% par rapport à 2009), tout comme les spécialistes de la communication (+52%). Les entreprises ont sans doute de nouveau une certaine confiance en l'avenir et souhaitent renforcer leur visibilité. Quant au secteur ingénierie & industrie, dopé par les métiers de la construction, il affiche +48%. Enfin, les secteurs public et parapublic tirent leur épingle du jeu (+35%), offrant de belles opportunités de carrière avec, contrairement aux idées reçues, des niveaux de rémunération parfois très proches de ceux du privé.


variation mensuelle
avril 2010 / mars 2010
variation annuelle
avril 2010 / avril 2009
le marché de l’emploi *
+ 05
+ 29
commercial, retail- 06+ 47
ingénierie+ 06+ 48
banque - assurance- 06+ 24
informatique+ 07+ 61
ressources humaines+ 02+ 86
juridique - 04+ 10
finance, comptabilité, gestion+ 05+ 27
marketing+ 10+ 57
communication- 02+ 52
services publics+ 10+ 35
santé- 11+ 27
* Cette analyse chiffrée est basée sur le nombre d’offres d’emplois publiées par les acteurs significatifs du recrutement.