Publié dans le Bien Public le 01/06/2010


Ceric : prochaines échéances
Avant deux décisions en fin d’année, c’était aux ex-cadres de Ceric Automation de passer aux prud’hommes de Dijon hier.
Après les ex-salariés non-cadres de Ceric Automation la semaine dernière (nos éditions du 26 mai), c’était hier au tour des cadres de passer aux prud’hommes de Dijon pour exprimer les mêmes revendications.
En premier lieu, les ex-salariés veulent prouver qu’il existe un lien entre Ceric Automation, entreprise de Nolay placée en redressement judiciaire, et cinq autres sociétés (Keyria, Legris Industrie FE, Legris Industries Partners 1, SA Legris Industries et la holding financière Fregate SAS). « Il faut mettre Legris face à ses responsabilités », résumait, hier, un ex-salarié de Ceric Automation. Pour rappel, les 150 salariés de l’entreprise ont été licenciés et seuls 55 ont été pris par l’entreprise Tellus.
En deuxième revendication principale, la question de l’indemnisation des ex-salariés de Ceric Automation, qui serait plus élevée si le lien avec les cinq entreprises était établi. Au lieu des 5 000 € de la prime supra légale de licenciement minimal, ils demandent de 18 à 36 mois de salaire en indemnités. « Nous voulons une indemnité à la hauteur du préjudice et des moyens du groupe », indiquait, hier, un ex-salarié.
Le conseil des prud’hommes s’exprimera sur la suite à donner à ce dossier le 16 novembre pour les non-cadres et le 15 décembre pour les cadres. D’ici là, les ex-salariés devraient mener d’autres actions.

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