Motion Ceric Wistra (Conseil Régional du Limousin le 20/04/2010)


Texte voté par tous les groupes à l'exception de la droite.

Considérant que la décision du groupe Legris Industrie de placer en cessation de paiement l'ensemble des sociétés de sa filiale Keyria a conduit au licenciement de 600 salariés dans la dizaine de sites répartis sur l'ensemble du territoire français dont une quarantaine à Céric Wistra à limoges.
Considérant que les salariés licenciés se battent aujourd'hui pour obtenir des mesures d'accompagnement social dignes de ce nom.
Considérant que cette liquidation intervient trois ans à peine après le rachat par Legris Industrie de Ceric -devenue depuis Kéyria- alors leader mondial de l'ingénierie pour la construction d'usines de terre cuite.
Considérant que l'argumentation avancée par Legris Industrie, à savoir des pertes de marchés liées à la crise financière et immobilière des deux dernières années, ne permet pas de justifier seul cette liquidation.
Considérant que les choix de gestion du groupe Legris, notamment en matière financière entre les deux sociétés, ont contribué à la mise en redressement judiciaire de Keyria et au licenciement de 600 salariés.
Considérant que dans le même temps Legris Industrie a versé prés de 30 millions d'euros à ses actionnaires.
Considérant le décalage entre les actes et les propos des deux principaux actionnaires de Legris Industrie, l'un Yvon Jacob, numéro 2 du MEDEF, « saluant l'engagement du Président de la République aux côtés des industriels, qui exprime ainsi une volonté politique très ferme de stopper l'érosion de notre base industrielle », l'autre Pierre-Yves Legris considérant que « l'actionnariat d'une entreprise n'a pas seulement un rôle économique à jouer mais également un rôle social ».
Le Conseil régional du Limousin, réuni en séance plénière le mardi 20 avril 2010 :
- Condamne de manière la plus ferme la stratégie amorale des dirigeants du groupe Legris qui privilégie les règles arbitraires de la rentabilité immédiate au détriment des intérêts de l'entreprise et des salariés.
- Exige du gouvernement qu'il prenne ses responsabilités en intervenant pour faire respecter les droits légitimes des salariés de Keyria.

Retrouvez le compte-rendu réalisé par Limousin Terre de Gauche (PCF/PG/NPA) de cette séance plénière sur www.terredegauche.fr

CKF: Point d'étape du 20/04/2010


Réunion « informelle » avec le Groupe Legris Industries (le fac-similé ici)

A la demande de Maitre Leloup-Thomas (liquidateur judiciaire pour les sociétés Ceric SA, Pelerin, Hallumeca, Tecauma, Fimec et Adler) une réunion s’est tenue ce jour, au sein de ses bureaux parisiens avec GLI.

Etaient présents au titre de représentants du personnel :
Pour Ceric : Sylvie Casalini et Yves Luteau
Pour Pelerin : Pierre Chuffart et Alain Laumonerie
Pour Hallumeca : Jerome Coppin
Pour Fimec : André Bousseau, Jean-Claude Bureau et Yannick Cousseau
Abs excusés (retard de train) pour Técauma : Yannis Boudaud et Jacques Berthomé
Personne n’est venu pour Adler
Pour le CKF : Franck Loisel et Marie-odile Louis
Face à nous :
Pour GLI : Erwan Taton et Remy Jeannin, Maitres Lorli Boulanger et Mauléon

Dans son introduction Maitre Leloup-Thomas, a précisé que dans le cadre d’une procédure collective tout le monde doit être représenté : les salariés et leurs employeurs, qu’elle souhaitait agir rapidement car toutes les sociétés concernées étaient en liquidation et que la réunion d’aujourd’hui devait amener à une proposition chiffrée de Legris/keyria.

Par la voix de S. Casalini, avec l’accord de tous, nous avons demandé que les avocats de la partie adverse quittent la réunion, car nous étions de notre coté sans conseil (ceci a été fait sur les recommandations de Maitre Pares et Rillov). Mr Taton n’a pas souhaité le départ de ses avocats. Nous en avons donc pris acte et avons décidé de quitter la réunion après avoir demandé une nouvelle date, où toutes les parties concernées et leur conseil seront présents.
C'est-à-dire : 2 Personnes par entité, représentatives des salariés (élues ou non élues) pour toutes les sociétés aujourd’hui invitées + Ceric Automation + Ceric Wistra + Keyria SAS.
Les 2 dates proposées sont : le Lundi 10 mai ou le Jeudi 20 Mai à 15h sur Paris.

Ceci était le but recherché !


Nous mettons en place dès aujourd’hui des réunions de préparation avec nos conseils pour être prêts le jour J.

Ce n’est qu’une première étape, demeurons unis pour faire aboutir nos actions et obtenir de GLI ce qu’il nous doit !

Notre ressenti :
E. Taton semblait nerveux à l’idée de discuter et de nous expliquer la situation dans laquelle les différentes sociétés étaient aujourd’hui : « GLI fait une perte de 100 millions dont 80 sont dus à Keyria ». Il prétendait ne pas vraiment comprendre ce que nous attendions de GLI. Néanmoins il a tout de suite évoqué les actions prud’homales en cours, qui allaient nuire à l’image de GLI.

Association Ceric Auto


Ceric Automation n’existant plus, notre CE est amené à disparaitre. Le seul moyen qu'il nous reste pour garder les liens est notre association. Suite à de nombreuses demandes une réunion extraordinaire est organisée jeudi 22 Avril à 20h salle du Cosec.

Ordre du jour :
1. rapport financier et moral
2. élection du bureau
3. changement de nom de l’association
4. changement d’adresse du siège social

Si vous êtes dans l’impossibilité de vous présenter, donnez pouvoir à un autre membre.
Les principaux objectifs de l’association seront de garder le contact, d'organiser d’autres manifs, de participer au remboursements des frais d’avocats, de faire une demande groupée pour la mutuelle si nécessaire etc.
A nous de s’organiser, venez Jeudi et faites part de vos propositions. Bien évidement que les collègues repris peuvent participer.
Si parmi vous, il y a des personnes qui n’ont pas été contactées, veuillez envoyer une adresse email valide à ce-cericauto@neuf.fr. Si vous souhaitez être contactés par SMS envoyez votre n° de téléphone à la même adresse ou appelez le CE au 0345462080.
Plus simple encore, passez Jeudi.

gheorghe

Quelques photos de cette belle manifestation du 15 Avril:


Préparation et départ sur le Champs de Mars


Dans les rues de Paris


Quelle ambiance ! Le soleil était avec nous.


Sitting et même pause casse croute.


A l'arrivée, nous sommes accueillis par les CRS. Barrage à 10 m des bureaux de Legris. Nous n’avons pas pu déposer des briques devant Legris. Nous avons monté le mur….. qui nous sépare.


Les RG nous ont autorisé a déposer, symboliquement, une brique et une tuile devant les bureau de Legris. Sous escorte.

Merci à tous et notez la présence de 20 collègues repris, qui ont pris sur leurs congés pour participer avec nous !
Bravo aux volontaires qui ont permis d’organiser cette manif.
Pour la prochaine, on sera encore plus nombreux ! On comprends très bien qu’il y a des collègues qui n’ont pas pu se libérer.
gheorghe

CKF: Point d'étape du 16/04/2010


Manifestation du Jeudi 15 Avril 2010 en cortège du Champs de Mars au 91 rue du Cherche-Midi (le fac-similé ici)
Nous tenons à remercier les 300 salariés qui se sont déplacés jeudi pour cette manifestation : les licenciés et les repris, ceux qui étaient présents et ceux qui nous ont soutenus par la pensée ne pouvant être parmi nous physiquement, ainsi que tous ceux qui venaient de loin. Car toutes les sociétés étaient représentées.
Nous n’avons pas pu accéder au 91 Rue du Cherche-Midi, le périmètre ayant été sécurisé par la police à quelques mètres du 91, bureaux parisiens de Legris Industries.
Il semblerait que Legris a peur de ses ex-salariés ! Nous ne venions pas pour tout casser ! Nous avons eu la délicatesse de les prévenir de notre manifestation et de notre volonté de discuter ! Mais face à nous pour dialoguer, seule la personne en charge du standard était là !
Nous avons déposé, devant les CRS (présents à la demande de Legris), dans un geste symbolique des briques et des tuiles et bâti un mur, celui que Legris met face à nous.
Une convocation datée du 15/04 et non pas 48 heures avant, comme le prétend Legris (dépèche AFP du 15/04), sans ordre du jour, a été envoyée par le liquidateur judiciaire aux représentants du personnel de Ceric SA, Hallumeca, Pelerin, Adler, Fimec, Tecauma, mais elle oublie de nombreux salariés : ceux de Ceric Wistra, Ceric Automation et Keyria.
De plus seuls les élus ont été convoqués alors que certains ne sont plus vraiment représentatifs puisque les sociétés sont liquidées. Et encore une fois, le Collectif Keyria France n’a pas été convoqué !!!
C’est pourquoi nos actions doivent se poursuivre !

Calendrier des actions à venir :
20/04 : Prud’hommes de Limoges, audience de conciliation des cadres salariés de CericWistra contre GLI.
Actions toujours en cours :
Nous sommes actuellement en contact avec des parlementaires, soucieux de notre situation et prêts à soumettre en commission, les questions que l’on est en droit de se poser sur les agissements de Legris.
Nous avons également pris contact avec une centrale syndicale prête à nous aider dans notre action.
Nous avons crée l’association du Collectif Keyria France, à laquelle peuvent adhérer l’ensemble des salariés licenciés afin d’acquérir une légitimité et être prêts à mettre la pression sur Legris et Jacob (adresse mail : Collectif.Keyria.France@gmail.com). Un blog où nous pourrons communiquer plus facilement et plus souvent est en préparation. Mais les généreux donateurs sont aussi les bienvenus !
Nous essayons d’avancer le plus vite possible et toujours dans l’intérêt des salariés licenciés, mais le temps joue contre nous, c’est pourquoi il ne faut pas se relâcher. Nous avons besoin d’une forte mobilisation de tous pour les actions à venir.
Nous comptons sur votre soutien et remercions tous ceux qui ont déjà adhéré !

Sur France3 le 15/04/2010


Ce soir (ou jamais !) présenté par Frédéric Taddeï
Gérard Depardieu est l'invité vedette de ce numéro, que Frédéric Taddeï consacre à la sortie de son dernier film, «Mammuth», qui sort le 21 avril 2010. Outre Gérard Depardieu, le long métrage, signé par les inséparables Gustave Kervern et Benoît Delépine, réunit entre autres Yolande Moreau, Isabelle Adjani et Benoît Poelvoorde.


Gustave Kervern :
« … je suis désolé quand je vois un reportage sur des ouvrières des ouvriers qui justement avaient l’amour de leur travail qui ont donné 20 ans, 30 ans, 40 ans de leur vie pour une usine et qu’un mec décide de la fermer pour une raison obscure, moi ça me REVOLTE! Je suis…, même je chiale devant la télévision… ça me… »

Frédéric Taddeï :
« Et bien vous allez chialer dans quelques instants alors, parce que justement je vous ai préparé une petite compilation… parce que il n’y a que ça depuis quelques semaines… »

Gérard Depardieu :
« … Ah et bien, j’en ai eu une aujourd’hui… avec LEGRIS… juste dans la rue du Cherche-Midi… avec des gens formidables aussi qui étaient là… Mais je ne comprends pas… Je ne sais pas, je ne sais ce que sont ces patrons, ni ce que sont non plus ces travailleurs…»

AFP le 15/04/2010


Rassemblement à Paris de la moitié des quelque 600 salariés licenciés de Keyria
Quelque 300 des 600 salariés licenciés de l'entreprise Keyria, fabricant d'équipements pour les industries de la terre cuite, ont défilé jeudi à Paris pour dénoncer "un plan social au rabais", a constaté un journaliste de l'AFP.
Partis du Champ de Mars et précédés d'un cercueil, les manifestants venus de tous les sites concernés à l'appel d'un collectif, se sont rendus au siège parisien de Legris Industries, qui avait racheté Keyria fin 2006 et qu'ils accusent de "se décharger de toutes ses responsabilités".
Arborant des T.shirts et brandissant des drapeaux orange, couleur de leur entreprise, les manifestants ont été empêchés par la police d'approcher du siège de Legris dont ils voulaient symboliquement murer les accès avec des briques.
Les huit filiales de Keyria en France ont été placées en redressement judiciaire entre juillet et octobre 2009, alors que Keyria était en procédure de sauvegarde, après d'importantes annulations de commandes.
Le mois dernier, le tribunal de commerce de Paris a désigné un repreneur pour les trois dernières filiales, permettant au total que quelque 300 des 900 salariés du groupe soient repris.
Legris Industries a mis 10 millions d'euros dans des plans de revitalisation et les mesures d'accompagnement pour les salariés, dont 4 millions pour les bassins d'emplois de Nolay et Montchanin en Bourgogne.
"Legris a donné pour l'instant un peu d'argent Nous voulons qu'il s'asseoit à la table des négociations et prenne ses responsabilités. Le groupe, qui a plus de 130 millions d'euros de trésorerie, peut faire un effort", a expliqué à l'AFP Franck Loisel, porte-parole du collectif.
Il a ajouté que la faillite de Keyria est classée par un assureur-crédit "comme étant la plus importante faillite française en 2009".
Un porte-parole de Legris Industries, contacté par l'AFP, a indiqué que le groupe avait proposé il y a 48 heures, une réunion le 20 avril à tous les acteurs.
Il a rappelé que le marché des usines de briques et de tuiles avait connu un marasme conduisant début 2009 à 140 millions d'euros d'annulations de commandes pour Keyria, que Legris avait "tout tenté", et "beaucoup investi" pour sauver l'entreprise et qu'il agissait "en application de la loi".

Infos reprises sur les sites internet du Figaro et plusieurs sites d'actualités boursières.

La manif du 15/04/2010 est en marche



Après le rassemblement sur le Champs de Mars, la marche démarre


Passage près des Invalides, petit sitting improvisé sur le boulevard


Ensuite descente Rue du Cherche-Midi, mais l'accès est bloqué


Puisque la rue est bloquée, le fruit de notre savoir-faire est déposé devant les CRS, et non devant les bureaux de Legris

Publié sur www.lutte-ouvriere.org


Ceric Wistra : De l’argent il y en a… dans les poches des patrons !
Lundi 12 avril les 68 salariés de l’entreprise Ceric Wistra, qui fabriquait des fours industriels notamment pour la porcelaine, se sont rassemblés devant le tribunal des prudhommes qu’ils ont saisi pour essayer d’obtenir de meilleures primes de licenciement.
hetés il y a quelques années par le groupe Legris, dont un des patrons est Yvan Jacob, le numéro 2 du Medef, ils viennent d’être jetés à la rue comme 600 autres salariés du groupe sur une dizaine de sites en France. Le prétexte, pour liquider ces filiales, ce serait le refus des banques de leur prêter de l’argent, alors quelles auraient des problèmes de trésorerie. Mais les actionnaires ont tout de même empoché 30 millions d’euros de dividendes pour 2009.
Le reste du groupe, par ailleurs, se porte plutôt bien puisqu’il affiche une trésorerie de 130 millions d’euros pour 2010. Quant à Yves Legris, depuis le début de « la crise », il a vu sa fortune augmenter de 33% pour atteindre aujourd’hui 400 millions d’euros !
Alors au vu de tous ces chiffres, les salariés ont décidé qu’ils pouvaient exiger que l’on prenne un peu de tous ces millions pour leur donner un peu plus que le strict minimum légal. Et ils ont d’ailleurs décidés de manifester à Paris Jeudi 15 avril avec leurs camarades de toutes les filiales fermées.
Ce qui ne serait que justice, ce serait d’imposer le maintien des emplois en prenant sur les dividendes passés des actionnaires et sur les fortunes personnelles de Legris et Jacob !

Contenu illicite / diffamation, injures et menaces.


Vous avez pu constater que certains commentaires que vous aviez déposés librement et sans censure n’apparaissent plus sur le blog "parlonsceric – la tribune" ; ceci est dû à des pressions juridiques.
En effet, nous venons de recevoir d’un avocat conseil et chargé de défendre les droits et intérêts de la société Legris Industries, de Monsieur Erwan Taton et de Monsieur Pierre-Yves Legris, un courriel pour des faits susceptibles de justifier l’engagement d’une procédure judiciaire à l’encontre de l’auteur ou éditeur du blog "parlonsceric - la tribune" pour des contenus, essentiellement des commentaires, diffamatoires, injurieux, menaçants, voir illicites.
Nous vous faisons grâces des textes de lois cités en références et des peines et amendes encourues.
A ce titre nous avons été mis en demeure de procéder à la suppression de ces commentaires et de mettre en place pour l’avenir tous les moyens pour qu’aucun contenu illicite ne soit remis en ligne.
Visiblement la libre expression qu’autorisait ce blog, relai de vos ressentiments, gêne ; c’est pourquoi nous ne pouvons plus vous autoriser à diffuser des commentaires sans notre approbation préalable. Ceci ralentira considérablement la bonne marche de ce blog, mais il ne peut en être autrement. Nous regrettons cette situation, mais nous n’avons pas les moyens de combattre face à cette armée juridique.

Publié dans le Populaire le 13/04/2010


Licenciés, les salariés en appellent à la justice
La tentative de conciliation a échoué hier au tribunal de prud'hommes.
L'affaire reviendra en jugement le 17 janvier 2011.
Les 42 salariés licenciés de l'entreprise limougeaude Céric Wistra, qui ont déposé un recours devant le tribunal de prud'hommes pour obtenir la nullité de leurs licenciements, reviendront en janvier prochain devant cette même juridiction, une tentative de conciliation ayant échoué hier.
Cette société spécialisée dans la construction de fours pour terre cuite est-elle une filiale de Legris Industrie, ce que nient les dirigeants de cette dernière, dont le n° 2 du Medef, Yvon Jacob.
C'est à cette question que devront répondre les juges, alors que Legris Industrie a placé en cessation de paiements la société Keyria, leader mondial du secteur et maison mère de Céric Wistra.
« C'est la collectivité qui doit assumer nos derniers salaires alors que Legris Industrie a siphonné nos caisses et s'est versé 30M d'euros de dividendes début 2009 », rappellent les salariés limougeauds constitués en association.

On en parle aussi sur France3 Limousin

La 9 Avril à Nolay


LEGRIS NOUS ASSASSINE
Les 150 lettres de licenciement sont tombées comme un couperet.
La, très aimable, formule employée est : « Vous ne faites pas partie de l’effectif repris ». Merci Mr Legris ; Merci Mr Jacob ; Merci Mr Taton.
Dans ce contexte et dans le cadre de la journée « Anti-LEGRIS » nous avons organisé une manifestation devant les locaux de Ceric Automation. Nous avons eu une très forte participation de nos collègues, des habitants et des élus locaux.
C’était pour nous remonter le moral, échanger des idées et enfin tourner la page de ce triste épilogue. Journée marquée également par l’enterrement de Monsieur Rasse, cofondateur de la grande famille CERIC. Adieu Monsieur.



Distribution de tracts


Dans une ambiance électrique, sans concertation préalable, un barrage routier se met en place, la route est bloquée


Cette manifestation nous a permis de récupérer des fonds pour nous aider à préparer notre prochaine manifestation, le Jeudi 15 Avril à Paris avec les autres CE. Le CE vous communiquera l’heure de départ en bus.
Restons mobilisé et VENEZ NOMBREUX

Merci à tous les participants, aux généreux donateurs et particulièrement aux bénévoles.
Gheorghe

Ps : Je propose que cette date, soit la journée « Anti-LEGRIS » de référence et qu’elle devienne la date annuelle de rassemblement de tous ceux qui ont fait partie de la famille Ceric.

Manifestation du 15/04/2010


Grande manifestation du Collectif Keyria France (CKF) jeudi 15 Avril 2010 de 11h à 15h
Juste quelques chiffres pour vous planter le décor : il y a un an CAB étudiait déjà la possibilité de mettre en liquidation toutes nos sociétés cela s’appelait le plan EST (alternative au plan OUEST : Nantes) et cela représentait :
- 1354 licenciements dans le monde et plus de 950 en France,
- 65 millions d’euros en coûts de licenciement.
Si la réalité du nombre de licenciements est plus faible c’est grâce aux différents plans de reprise, plans que n’avait pas envisagés le cabinet employé à l’époque. En revanche les indemnités pour les licenciements ne sont pas là ! Taton le dit lui-même, liquider les entités de Keyria France nous aura couté beaucoup moins cher ! (10 millions à peine !)

A nous de faire changer ces chiffres !
Nous venons d’obtenir l’aval de la Préfecture de Police de Paris pour notre manifestation et le parcours sera le suivant :
RV Champs de Mars : Point de ralliement, 11H00 Départ avec manifestation au niveau du métro Ecole Militaire à l’angle de l’Avenue de la Motte Picquet et l’Avenue de Tourville, pour un défilé en cortège nous emprunterons l’Avenue de Tourville, puis l’Avenue de Villars, nous poursuivrons dans le boulevard des Invalides, ensuite le Boulevard de Montparnasse, pour finir rue du Cherche-Midi avec une manifestation statique devant le 91 : bureaux parisien de Legris.
Nous effectuerons ce trajet à pied, nous déposerons tous une brique ou une tuile dans la cour du 91, geste symbolique de ce que Legris a voulu détruire en France !
Nous devons nous faire entendre alors venez équipés : sifflets, corne de
brume/supporter, mégaphones, sans oublier vos drapeaux, banderoles,
pancartes, ….
Nous comptons sur vous, venez nombreux.

Funérailles de Michel Rasse


Ce vendredi 9 Avril 2010 restera dans la mémoire de beaucoup comme étant le jour ou un grand roman s’est achevé, celui de l’histoire de Ceric. Une histoire qui a duré 50 ans, avec ses joies et ses peines, une histoire à laquelle tant de gens ont pu participer et qui ont eu le regret d’assister physiquement, ou par la pensée à la messe de célébration du décès de Mr Michel Rasse. Plus de 150 personnes étaient là, des salariés de Ceric et des nombreuses autres sociétés de ce que fut le Groupe Ceric, des anciens partis à la retraite, des clients, sa famille, son épouse, ses enfants et petits enfants et bien sur Mr Merienne, compagnon de toujours des aventures de Ceric à ses cotés.
L’émotion durant toute la célébration était grande chez les personnes présentes, mais celle-ci a atteint son paroxysme lorsque Mr Merienne a résumé en quelques phrases très émouvantes la vie de Michel Rasse et l’aventure de Ceric, tellement indissociable l’une de l’autre.
A la fin de la cérémonie, tous ont pu rendre un dernier hommage à Mr Rasse et adresser leurs condoléances à sa famille.
Adieu Mr Rasse, on ne vous oubliera pas !

Publié dans le Bien Public le 10/04/2010


Ceric : rideau sur les licenciements
Lundi matin, seuls 55 employés prendront le chemin de l'usine Ceric Automation à Nolay. Pour les autres, le couperet est tombé. Les lettres de licenciement, attendues depuis plusieurs semaines, sont arrivées jeudi pour la plupart. Cent cinquante salariés vivent ainsi le triste épilogue d'une affaire à rebondissements, débutée fin juillet 2009 par l'annonce de la fermeture probable du site.
Une manifestation jeudi à Paris
Hier matin, tous étaient réunis devant les locaux de l'entreprise, en présence notamment du conseiller général Emmanuel Bichot et du maire de Nolay, Jean-Pascal Monin. L'idée était avant tout de remonter le moral aux troupes, expliquait un membre du comité d'entreprise, et aussi de récupérer quelques fonds pour monter à Paris jeudi prochain. Une manifestation se prépare en effet, concernant les huit entreprises du groupe Legris, propriétaire de Céric : environ 600 salariés au total sont concernés par des procédures de licenciement. Il s'agit désormais, comme l'indiquaient les Nolaytois, d'obtenir du patron des primes supra-légales, alors que jusqu'ici toutes les tentatives de négociations ont échoué. «Il considère qu'on a bien assez avec les primes légales ; on ne peut pas admettre ça», pouvait-on entendre.
Blocage sous tension
Après plusieurs mois de lutte, d'attente et d'espoirs déçus, les salariés ont laissé éclater leur ras-le-bol, en bloquant la route hier après-midi pendant une petite heure, dans une atmosphère de tension grandissante. L'intervention de la gendarmerie a été nécessaire, pour mettre en place une déviation comme pour calmer les esprits. Tout est finalement rentré dans l'ordre vers 16 heures, mais certains comptaient bien poursuivre les actions, au moins durant toute la durée des procédures devant les prud'hommes, qui concernent 183 personnes chez Céric.

Publié dans l'Usine nouvelle le 07/04/2010


Ceric renaît de ses cendres sur décisions judiciaires
Le spécialiste des équipements de production pour le secteur de la terre cuite (tuiles et briques), filiale de Keyria (groupe Legris Industries), vient de faire l’objet d’une double reprise judiciaire. Le tribunal de commerce de Dijon accorde au projet Tellus, porté par une quinzaine de cadres et anciens cadres, la société Ceric Automation implantée à Nolay (Côte-d’Or). Le tribunal de commerce de Paris octroie, de son côté, au projet Ceric Technologie, défendu par un autre repreneur, les unités de Paris, Soissons et Lille.
Au départ concurrents, les deux plans se retrouvent au final complémentaires. Car Ceric Automation s’occupera de la partie équipements de manutention et systèmes de contrôle en partenariat avec la société métallurgique ACSM à qui elle louera une partie de ses ateliers et sous-traitera la fabrication métallurgique. Elle redémarrera avec un effectif de 55 personnes, contre 205, et vise à terme 25 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Le projet Ceric Technologie prendra à sa charge, avec environ 80 personnes, l’activité préparation de la terre, le process thermique (fours et séchoirs) et servira d’ensemblier. Les deux entreprises repartent dans un marché mondial sinistré. Elles misent dans un premier temps sur 400 tuileries et briqueteries répertoriées pour proposer leur service en maintenance et renouvellement d’outillages.
Cette mauvaise conjoncture économique explique d’ailleurs l’épisode judiciaire. L’an dernier, Keyria (groupe Legris Industries) se place sous sauvegarde. Sa filiale Ceric est déclarée ensuite en cessation de paiement puis est placée en redressement.

Création du Collectif Keyria France


Lors de la réunion du 2 avril dernier, les représentants de Legris ont clamés haut et fort que notre collectif n’avait pas d’existence légale et qu’à ce titre ils ne pouvaient (ne voulaient ?) pas nous recevoir.
Eh bien dorénavant, ce collectif aura une existence légale : les statuts de l’association vont être déposés en préfecture et publiés dans la foulée au Journal Officiel.
L’objet de cette association est :
« La défense des intérêts des salariés et anciens salariés de la société Keyria et de ses filiales Ceric, Ceric Automation, Fimec, Hallumeca, Adler, Pelerin, Tecauma, Wistra, Apiad et Norealp »
Nous invitons tous les salariés des sociétés nommées ci-dessus à adhérer afin de soutenir le collectif dans ses actions, telles que celles menées dans les 3 dernières semaines et dans celles que nous allons faire dans les jours et les semaines à venir. Notre but ? Obtenir de Legris que les 600 salariés de la division Keyria obtiennent des PSE à la hauteur des moyens du groupe Legris et des fortunes personnelles de Mrs Legris et Jacob obtenues sur le dos de leurs salariés.

Licenciés, CE, associations des anciens CE mais aussi les repris (et tous les autres) soutenez le collectif en adhérant. Par votre nombre nous démontrerons à Legris qu’on ne veut pas se laisser faire et que notre volonté de faire parler de nous et de leurs magouilles n’est pas éteinte !
Pour adhérer, c’est très simple, envoyez un email à l’adresse suivante :

collectif.keyria.france@gmail.com

Par retour vous recevrez un dossier d’adhésion à nous retourner avec un chèque libellé à l’ordre de l’association. Le montant de l’adhésion est symbolique : 5€ seulement. Bien sûr, toute contribution de soutien d’un montant supplémentaire sera acceptée ! Cet argent sera géré par l’association et servira aux frais de fonctionnement (création, enregistrement, etc.) mais surtout à l’organisation de nos actions pour nous faire entendre.

Nous comptons sur vous, pour vous !

Le Collectif Keyria France

CKF: Point d'étape du 06/04/2010


Où en sont les actions du Collectif Keyria France (CKF) aujourd’hui ?
30/03 :
Après la deuxième manifestation organisée sur Paris lundi 29/03 (Rue de Provence et Rue du Cherche-Midi, cf. compte rendu de Didier Verdenne de Wistra), la presse nationale s’intéresse enfin à nous, avec la sortie de l’excellent article de Mr T. Lemahieu, publié dans l’Humanité (voir pièce jointe). Nous avons bon espoir qu’avec les contacts pris auprès d’autres rédactions (écrites et télévisuelles) on parle prochainement un peu plus de nous. Lors de cette manifestation, un SMS de Jeannin nous promet une réponse sous 48h pour un rendez-vous avec la direction de Legris.
31/03 :
Une convocation venant des AJs est envoyée aux représentants des salariés de CERIC SA, HALLUMECA et PELERIN pour le vendredi 2 avril à 11h30. Pourquoi seulement ces trois sociétés ? La réponse des AJs est sans appel : seuls les représentants élus des trois sociétés convoquées sont autorisés à se présenter. Nous décidons tous ensemble, afin de préserver ce rapport de force jusqu’ici favorable, de ne pas nous présenter à cette réunion.
02/04 :
Seul le CE de CERIC SA représenté par Yves Luteau et Sylvie Casalini se rendra à cette convocation. Il faut noter que Franck Loisel, invité par le CE à les accompagner, pouvait être reçu, mais uniquement en tant que salarié CERIC et non pas comme porte parole du CKF. C’est pour cette raison qu’il refusera d’assister à la réunion. Le CE a fait parvenir un compte rendu aux salariés de Ceric Paris, s’étant exprimé au nom de tous, il diffusera prochainement ce CR aux salariés des autres sociétés.
01/04 :
Pendant ce temps, les salariés bourguignons (environ 150 personnes) se sont mobilisés jeudi lors d’une audience de conciliation, qui opposait les salariés de Montchanin à Legris, au tribunal de commerce de Chalons- sur-Saône puis ont par la suite défilé dans les rues de la ville. Maitre Rilov qui représente ces salariés a apprécié cette mobilisation, qui interpelle les magistrats. En revanche, il considère qu’il n’a pas à interférer avec les mouvements entrepris par les salariés contre Legris. Pour votre information, nous le tenons informé de nos différentes actions.
Calendrier des actions à venir :
12/04 : Présence au tribunal de commerce de Limoges en soutien des salariés qui se rendront à l’audience de conciliation contre GLI.
15/04 : Action nationale avec tous les CE et tous les salariés licenciés du groupe Keyria France pour une manifestation afin d’exprimer notre mécontentement concernant le licenciement d’environ 600 personnes du groupe et l’absence de moyens mis en place par notre employeur le groupe Legris Industries face à ce désastre social et économique, le lieu n’est pas encore déterminé.
Actions en cours :
Nous sommes actuellement en contact avec des parlementaires, soucieux de notre
situation et prêts à soumettre en commission, les questions que l’on est en droit de se poser sur les agissements de Legris. Nous avons également pris contact avec une centrale syndicale prête à nous aider dans notre action. Nous allons créer l’association du Collectif Keyria France, à laquelle pourront adhérer l’ensemble des salariés licenciés afin d’acquérir une légitimité et être prêts à mettre la pression sur Legris et Jacob (adresse mail : Collectif.Keyria.France@gmail.com). Un
blog où nous pourrons communiquer plus facilement et plus souvent est en préparation. Nous essayons d’avancer le plus vite possible et toujours dans l’intérêt des salariés licenciés, mais le temps joue contre nous, c’est pourquoi il ne faut pas se relâcher. Nous avons besoin d’une forte mobilisation de tous pour les actions à venir.
Nous comptons sur vous.

Ceric Technologies


La lettre du Président : Patrick Hebrard
Après plusieurs mois de procédure, le tribunal de commerce de Paris a accordé vendredi 26 mars 2010 la cession des sociétés Ceric, Hallumeca et Pelerin au projet « Ceric Nouvelle », porté par Messieurs Hebrard et Toquet. Le tribunal a aussi transféré à « Ceric Nouvelle » les actions d’EquipCeramic (filiale Espagnole) dont elle devient l’actionnaire majoritaire. Les repreneurs ont été aidés dans cette démarche par la société « Pléiade Investissement » qui devient le principal actionnaire et par les fondateurs historiques de Ceric Messieurs Rasse et Merienne.
« Ceric Nouvelle » rebaptisée « Ceric Technologies », nouveau nom de la société, a l’ambition de redevenir leader dans son métier d’ingénierie et d’équipementier offrant des solutions clés en main pour l’industrie de la terre cuite. Elle entend maintenir sa présence et ses prestations sur les marchés internationaux où elle a toujours œuvré, et bien sûr offrir une continuité de services à tous ses clients historiques.
Ceric Technologies repart sur des bases solides autour d’une équipe resserrée et composée de techniciens et d’ingénieurs expérimentés et reconnus dans leurs métiers.
Le nouvel actionnariat et le soutien effectif des banques partenaires permettent de repartir avec une situation robuste en capitaux propres, sans endettement et avec les garanties bancaires nécessaires pour sécuriser les projets à venir.
Comme par le passé, les équipes de Ceric Technologies seront présentes afin de vous apporter le meilleur de leurs compétences et continuer à développer des technologies compétitives et mondialement reconnues.

Communiqué interne du Groupe Legris Industries


Reprise des principaux sites français de Keyria
Après les importantes annulations de commandes de fin 2008 et l’arrêt du projet de restructuration initié au 1er semestre 2009, principalement en raison de l’effondrement de ses marchés, les filiales françaises de Keyria ont été placées, comme vous le savez, en redressement judiciaire en juillet et octobre 2009 et la société mère Keyria SAS en procédure de sauvegarde.
Depuis, des solutions de reprise étaient activement recherchées et ont abouti positivement au cours des dernières semaines. A l’issue des audiences du Tribunal de Commerce de Paris du 24 février et du 26 mars et de celle de Dijon du 9 mars, les principaux sites français de Keyria ont effectivement fait l’objet de reprise d’activité.
Le maintien d’activité sur chacun des sites constituait pour Legris Industries la priorité. Nous nous félicitons donc de la poursuite de l’activité de l’ensemble de ces sites et de l’étape décisive qui vient d’être franchie. Les effectifs repris sont directement liés aux volumes d’activité actuels, dans des marchés encore sinistrés. L’engagement des repreneurs de réembaucher prioritairement des salariés non repris lors du redémarrage de l’activité est un élément positif pour l’avenir de ces entreprises et de l’emploi.
Comme nous nous y étions engagés auprès des salariés et des collectivités territoriales, en tant qu’actionnaire et industriel responsables, Legris Industries a mis des moyens financiers importants notamment à la disposition des procédures collectives de Paris et de Dijon, pour un montant total de près de 10 millions d’euros. Ces fonds sont destinés à financer les mesures d’accompagnement des Plans de Sauvegarde de l’Emploi et les projets de reprise. Ils viennent s’ajouter aux 12,5 millions d’euros déjà versés par Legris Industries à Keyria en août 2009 et qui ont permis de financer les périodes d’observation, en particulier le paiement des salaires des personnels de chaque filiale depuis leur cessation de paiement.
Outre ses conséquences sociales, cette crise a de lourds impacts financiers sur Legris Industries. Le Groupe a enregistré en 2009 une perte opérationnelle courante de près de 40 millions d’euros, directement liée aux difficultés de Keyria et de ses filiales. Son niveau d’activité, même si Savoye et Clextral ont bien résisté en 2009, s’établit à 344 millions d’euros (contre 564 millions d’euros en comparable 2008) intégrant la baisse de moitié du chiffre d’affaires de Keyria.
Dans ce contexte, notre objectif est de restaurer la rentabilité du Groupe et de créer les conditions de son redéploiement. Nous partagerons avec vous nos priorités au cours des prochains mois, priorités qui comprennent le maintien d’une activité d’ingénierie dans la Terre Cuite autour de Keller, principale filiale allemande de Keyria SAS.

Erwan Taton
Président du Directoire

Le 1er avril à Chalon sur Saône


Voici un mini reportage photos avec des commentaires, faites lors de la manif du 1er Avril à Chalon sur Saône.
C’est pour mettre l’action un peu plus en valeur, si vous voulez bien. J’ai besoin de garder les gens mobilisées.
Merci à vous et à bientôt.
Gheorghe

Le PSE de LEGRIS = Poisson d’Avril POURRI !
La manifestation a eu lieu lors de l’audience de conciliation de nos collègues Montchaninois au Tribunal de Chalon sur Saône :


Point d’étape avec Maitre Rilov. Pas de conciliation, nouvelle audience le 8 Décembre.
Maitre Rilov a été agréablement surpris du large soutien apporté à nos collègues.
Ces actions renforcent son action devant les tribunaux de prud’hommes.


Départ, encadré, de la manifestation dans les rues de Chalon.


Blocage d’un premier carrefour.


Symbole fort : Le Pole Emploi.


Défilé dans une des plus grandes Avenue de Chalon sur Saône (oups, nous avons dévié du trajet préétabli).


Sitting.


Occupation symbolique de l’hôtel de ville.


Centre ville :


L’obélisque :


Le Palais de Justice.
On entendait « Legris en prison » !


Plus d’un milliers de tracts ont été diffusé aux passants, commerçants et élevés.


Merci a vous tous. et à nos collègues du Comité Keyria France.
Tenez vous prêts et restons mobilisé. Mardi le CE vous communiquera l’action de la semaine prochaine.