La tempête judiciaire s'éloigne pour le président de Legris Industries (suite)



Sur le site Le journal des entreprises, paru le 7 Décembre 2012 :

Enquête Pendant plusieurs mois, l'industriel rennais Pierre-Yves Legris fut sous le coup d'une mise en examen et d'un contrôle judiciaire. Au coeur du dossier, en passe de se refermer: des mouvements financiers autour d'une ancienne filiale, Ceric Automation.

Ce sont plus de deux ans de galère qui sont en passe de s'achever pour le patron du groupe industriel rennais Legris Industries (sociétés Savoye, Clextral et Keller). Selon nos informations, Pierre-Yves Legris, président du conseil de surveillance de l'entreprise familiale et figure emblématique de l'économie bretonne, est sur le point d'obtenir un non-lieu dans une affaire qui lui empoisonne la vie depuis mars2010. Un printemps noir pour celui que le magazine Challenges classe (avec Yvon Jacob président d'honneur du groupe) parmi les 500 plus grandes fortunes professionnelles françaises. Celle année-là, le patron de Legris Industries est en effet auditionné par les gendarmes de la section de recherche de Dijon (Côte-d'Or). Que lui reprochent-ils? Des mouvements financiers suspects au sein de la filiale Ceric Automation (devenue par la suite Keyria). Une entreprise acquise par le groupe Legris Industries fin 2006 à Nolay (21) et spécialisée dans la construction d'usines clés-en-mains de produits de construction (briques). Un rachat qui se transformera en fiasco industriel.

Abus de biens sociaux, dividendes fictifs...
Courant 2008, l'entreprise voit en effet son chiffre d'affaires s'effondrer de 50% en quelques mois. Selon Legris Industries, c'est la crise des subprimes qui aura eu raison de cette activité. Pour d'autres observateurs, ce sont les mauvais choix stratégiques opérés par le groupe rennais qui expliqueraient cette déconfiture. Quoi qu'il en soit, les conséquences sont brutales. En 2009, Ceric est placée en redressement judiciaire. Et un an plus tard, c'est la liquidation. À la clé: 220 emplois supprimés. Une situation économique qui, selon les enquêteurs, ne colle pas vraiment avec les mouvements financiers opérés par le groupe les mois précédents sa liquidation. Des suspicions jugées à l'époque suffisamment graves pour que le juge d'instruction mette en examen Pierre-Yves Legris pour les délits de complicité d'abus de biens sociaux, de distribution de dividendes fictifs, de banqueroute par détournement d'actifs ainsi que de recels d'abus de biens sociaux. Une batterie d'accusations redoutées par tous les chefs d'entreprise. Dans la foulée, Pierre-Yves Legris est également placé sous contrôle judiciaire avec les obligations de verser une caution de 400.000 € (payable en huit versements) et de ne pas quitter l'Union européenne et la Suisse (où il vit aujourd'hui). Bref, un vrai cauchemar pour le dirigeant qui s'engage alors dans une bataille judiciaire de plus de deux années. Un combat partagé avec Charles-Antoine de Barbuat Duplessis. Cet ancien patron de la division Savoye de Legris Industries (il a quitté depuis le groupe rennais pour diriger la société Texelis à Limoges) a en effet hérité de la direction de Ceric Automation au moment de son rachat. À ce titre, il a également été mis en examen quelques mois plus tôt.

Trois accusations récusées point par point
Niant toute infraction devant les gendarmes, Pierre-Yves Legris se rapproche du puissant cabinet d'avocats parisien Linklaters pour organiser sa défense. Et surtout expliquer pourquoi, selon lui, les enquêteurs font fausse route, tentant de démonter point par point les graves accusations dont il fait l'objet. Premier point, les dividendes. Juin2008, Ceric Automation en verse un montant de 3M€ à sa maison mère alors que l'entreprise commence à enregistrer des pertes. Pour les enquêteurs, le droit des affaires l'interdit. Pour Legris, c'est une erreur d'analyse juridique. «Lorsque vous avez des réserves (ce qui était le cas pour Ceric, ndlr), vous pouvez distribuer des dividendes. Même si le résultat est négatif», explique une source proche du groupe rennais. Deuxième point d'accusation: 2M€ de factures émises en trois ans par la maison-mère à ses filiales. Des mouvements qui, aux yeux du juge d'instruction, entretiennent la suspicion de mouvements délictueux. Rien pourtant d'hors-la-loi pour une pratique courante dans les grands groupes si l'on en croit les spécialistes juridiques. Une pratique appelée "Management fees". Derrière cet anglicisme, une méthode de mutualisation de fonctions supports au profit des filiales (communication, RH, juridique,etc.), et qui permet à un groupe de facturer à celles-ci des prestations de conseil. «Non seulement c'est légitime, mais c'est fiscalement obligatoire, indique un spécialiste du droit. Si vous ne facturez pas, vous avez un redressement fiscal.» En trois ans, ce sont 2M€ de facturation qui auront été émis. Enfin, dernier point présumé litigieux, le prêt d'argent entre filiales du groupe, qui laisserait entrevoir une activité bancaire illicite. Pour le groupe, il s'agit tout simplement d'un pool de trésorerie. «C'est complètement autorisé à condition que cela reste interne au groupe, indique un proche de Pierre-Yves Legris sous couvert d'anonymat. C'est tout simplement la trésorerie du groupe qui est mutualisé. Cela vous permet de bénéficier de taux privilégiés.»

Charges insuffisantes
Un ensemble d'arguments qui semble avoir convaincu les juges. En juin dernier, la mise en examen de Pierre-Yves Legris a été levée. Et selon nos informations, le procureur de la République du tribunal de Dijon a par ailleurs transmis début novembre un réquisitoire de non-lieu au juge d'instruction pour "charges insuffisantes". Vraisemblablement, ce dernier devrait rendre ces jours-ci une ordonnance de non-lieu. Pour Pierre-Yves Legris comme pour Charles-Antoine de Barbuat. Après autant de mois de procédures, «il faut savoir rester raisonnable», indique une source proche du Parquet de Dijon. Épilogue donc heureux, mais faible compensation pour Pierre-Yves Legris (qui n'a pas souhaité répondre à nos questions). Il a vécu pendant plusieurs mois avec un «sentiment d'injustice, et tout ce que ça peut comporter de rumeurs et de ragots», nous raconte un proche.

Legris Industries(Rennes) Trois divisions: Savoye (systèmes automatisés), Clextral (extrusion et lignes de productions pour l'agroalimentaire), et Keller (solutions pour usines de matériaux de construction) Président du conseil de surveillance: Pierre-Yves Legris Président du directoire: Erwan Taton 1.360 salariés CA 2011: 208M€

La tempête judiciaire s’éloigne pour le président de Legris Industries


Sur le site Le journal des entreprises, paru le 6 Décembre 2012 :

Pendant plusieurs mois, l’industriel rennais Pierre-Yves Legris a vécu sous le coup d’une mise en examen et d’un contrôle judiciaire. Au cœur du dossier, en passe de se refermer : des mouvements financiers autour d’une ancienne filiale, Ceric Automation.

Ce sont plus de deux ans de galère qui sont en passe de s’achever pour le patron du groupe industriel rennais Legris Industries (sociétés Savoye, Clextral et Keller / 208 M€ de CA, 1.360 salariés). Selon nos informations, Pierre-Yves Legris, président du conseil de surveillance de l’entreprise familiale et figure emblématique de l’économie bretonne, est sur le point d’obtenir un non-lieu dans une affaire qui lui empoisonne la vie depuis mars 2010.

Cette année-là, le patron de Legris Industries est en effet auditionné par les gendarmes de la section de recherche de Dijon (Côte-d’Or). Que lui reprochent-ils ? Des mouvements financiers suspects au sein de la filiale Ceric Automation (devenue par la suite Keyria). Une entreprise acquise par le groupe Legris Industries fin 2006 à Nolay (21) et spécialisée dans la fourniture d’usines clés-en-mains de produits de construction (briques). Un rachat qui se transformera en fiasco industriel, avec 220 emplois supprimés.

Une situation économique qui, selon les enquêteurs, ne colle pas avec les mouvements financiers opérés par le groupe les mois précédents sa liquidation. Des suspicions jugées à l’époque suffisamment graves pour que le juge d’instruction mette en examen Pierre-Yves Legris pour les délits de complicité d’abus de biens sociaux, de distribution de dividendes fictifs, de banqueroute par détournement d’actifs ainsi que de recels d’abus de biens sociaux.

Le dirigeant s’engage alors dans une bataille judiciaire de plus de deux années, qu’il est en passe de remporter. Un dossier qui a pour décor le fief de François Rebsamen proche de François Hollande.

> Retrouvez demain, vendredi 7 décembre, l'intégralité de notre enquête en ligne et dans l'édition Ille-et-Vilaine du Journal des entreprises.

Ceric Technologies : un géant aux briques d'argile


Sur le site L'Union L'Ardennais, paru le 30 Octobre 2012 :

SOISSONS (Aisne). L'entreprise joue la carte de l'export
Il porte le nom de Demeter, déesse de l'agriculture et des moissons, mais c'est bien un bijou industriel, fruit d'une longue tradition d'innovation et de maîtrise technologique, que l'entreprise Ceric Technologies de Soissons va livrer, en novembre, à un fabricant de briques d'argile basé en Algérie, un produit qui revient en force face aux parpaings. D'un poids de 40 tonnes et d'une longueur de 8 mètres, ce groupe d'étirage nouvelle génération peut traiter de 70 à 100 tonnes d'argile par heure et a demandé 5 400 heures de travail et fait travailler dix corps de métiers. Cette immense machine, unique en son genre au plan mondial, est le symbole d'une renaissance, celle de Pélerin, société fondée à Soissons en 1901, Ceric et Hallumeca.

Priorité à l'export
En 2009, ces trois sociétés ont été placées en redressement judiciaire. « Il a fallu se retrousser les manches et nous avons monté un projet de reprise avec les salariés et un fonds d'investissement. Les anciens actionnaires avaient décidé de fermer l'usine et avaient fait assez peu d'investissements. Nous, nous avons cru en ce site », explique Laurent Toquet, directeur du développement de Ceric Technologies, porteur de ce projet avec Patrick Hebrard et Thierry Petra. L'entreprise Pélerin jouissait d'une forte renommée au plan international. « Ce passé pouvait devenir un potentiel pour l'avenir », note Laurent Toquet. Pour Ceric Technologies, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 17 millions d'euros en 2011 et emploie une centaine de salariés, dont 40 à Soissons, l'objectif est avant tout de se positionner sur l'exportation d'unités de production de matériaux de construction en terre cuite. Depuis la création de Ceric, plus de 450 usines sont, partout dans le monde, équipées des équipements développés sous la marque Pélerin, en Asie, en Afrique du Nord, en Europe de l'Est ou encore en Australie. « Nous fabriquons les équipements, les intégrons et les installons sur place », insiste Thierry Petra, le directeur des opérations industrielles, en soulignant que ces équipements sont « faits pour durer ». Des géants, mais nullement aux pieds d'argile.

Ceric Technologies montre son savoir-faire dans les équipements de fabrication de briques et tuiles en terre cuite


Sur le site L'Usine Nouvelle, paru le 25 Octobre 2012 :

Société d’ingénierie et fabricant d’équipements de fabrication de briques et tuiles en terre cuite, Ceric Technologies présente son savoir-faire à Soissons (Aisne), l’un de ses quatre sites. C’est une "renaissance industrielle et technologique" pour cette société issue du regroupement de trois sociétés en redressement judiciaire en 2009.

Société d’ingénierie et fabricant d’équipements de fabrication de briques et tuiles en terre cuite, Ceric Technologies va présenter ce jeudi 25 octobre à Soissons (Aisne) une machine destinée à l’Algérie. Cette société parisienne qui réalise 17 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 90 % à l’export, emploie 100 salariés sur ses quatre sites, dont 40 à Soissons. Elle entend, à travers cette opération de relations publiques, attirer des collaborateurs, faire connaître sa technologie et ses prestations d’ingénierie dans la conception de briqueteries ou de tuileries à partir de terre cuite. "Notre métier est la conception, la réalisation, le montage et la mise en route d'usines complètes pour la production de matériaux de construction en terre cuite qui peuvent être des briqueteries ou des tuileries" explique Laurent Toquet, directeur du développement de Ceric Technologies.

Le "groupe d’étirage" qui sera présenté ce jeudi aux élus et clients de Ceric Technologies est la juxtaposition de deux machines : un malaxeur horizontal et une mouleuse. Le terme "d’étirage" renvoie à la pâte argileuse que l’on étire pour donner la forme d’une brique ou d’une tuile. L’équipement qui présente plusieurs innovations selon Ceric Technologies, produit entre 70 et 100 tonnes de briques à l’heure ; il a une envergure de 8 mètres de long, de 7 mètres de large, pèse 40 tonnes et développe 760 chevaux (560 kW). Pour ses "groupes d’étirage", Ceric Technologies a opté pour la technologie de l’extrusion sous vide d’air à l’opposé du système gravitaire.

Selon Laurent Toquet, Ceric Technologies est "la seule entreprise en Europe qui dispose des équipements de préparation terre au sein de sa propre société d'ingénierie, et d’une gamme complète". Il fait allusion aux concurrents de Ceric Technologies qui sont des fabricants de machines mais n’ont pas l’expertise d’ingénierie pour construire des usines de A jusqu’à Z dont la fonction est de préparer l’argile, la broyer et la malaxer, puis de la façonner en vue d’obtenir la forme de brique ou de tuile.

L’événement de jeudi sera aussi pour Ceric Technologies l’occasion d’évoquer sa "renaissance industrielle et technologique" après la faillite de Ceric et de ses filiales en octobre 2009. Ceric Technologies est en fait la réunion des savoir-faire des sociétés Ceric, Hallumeca et Pelerin (Soissons). Les trois sociétés placées en redressement judiciaire avaient été reprises par trois cadres de Ceric - Patrick Hebrard, Thierry Petra et Laurent Toquet - avec le soutien du fond Pléiade Investissement. Ce dernier est aujourd'hui l'actionnaire majoritaire de Ceric Technologies. Repris avec 27 collaborateurs, le site de Soissons en emploie désormais 40.

Ceric Technologies exporte dans tous les pays du monde, particulièrement en Europe, en Russie, au Maghreb et en Amérique du sud. Outre son siège social à Paris, le groupe a trois autres établissements en France : un site de fabrication à Soissons (Aisne), un bureau d’études et un service thermique à Villeneuve d’Ascq (Nord) et un bureau d’études électriques et automatismes à Chenove (Côte-d’Or).

Legris mise sur les marchés internationaux après un exercice 2011 difficile


Sur le site Les Echos, paru le 24 Août 2012 :

Les activités de l'industriel progressent grâce au rachat du nord-américain Retrotech. Il table sur le renforcement de ses marchés, principalement à l'étranger, pour retrouver une rentabilité pérenne.
Le groupe Legris Industries, qui avait renoué avec les bénéfices en 2010 en affichant un résultat net de 3,6 millions d'euros après une perte de 107 millions en 2009, a replongé dans le rouge à hauteur de 16,4 millions en 2011, en raison de l'impact d'« éléments non récurrents ». Le groupe rennais annonce toutefois une hausse de 16,6 % de son chiffre d'affaires annuel, soit un total de 207,6 millions d'euros. Sans prendre en compte l'acquisition de la société nord-américaine Retrotech (Rochester), sa croissance aurait cependant été de seulement 3,8 %.
Racheté en février 2011, Retrotech vient renforcer la principale division de Legris Industries nommée Savoye (97,8 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011). Elle est spécialisée dans la fabrication de systèmes automatisés pour la logistique. Ce créneau est marqué par « une concurrence exacerbée, qui pèse sur les marges », précise le groupe dans son rapport financier 2011 qui vient de paraître. Retrotech devrait redonner du tonus à cette division car « le marché nord-américain de la logistique est en pleine mutation ».

Usines clef en main

Le second métier de Legris Industries concerne l'ingénierie de la terre cuite (usines clefs en main pour la fabrication de matériaux pour la construction), qui a généré 61,2 millions d'euros de total de ventes l'an dernier. Regroupé dans la division Keller, ce secteur a beaucoup souffert il y a trois ans, obligeant Legris Industries à se séparer de ses activités hexagonales tout en se maintenant en Allemagne et en Italie. « Des projets d'usine nouvelle se font jour avec des perspectives de concrétisation en 2012 », rassure le groupe aujourd'hui composé de 1.300 salariés. Dirigé par Erwan Taton, il bénéficie d'ores et déjà de la commande d'une unité complète actuellement en phase de construction en Algérie.
Enfin, pour la division Clextral (48,6 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel), qui conçoit des équipements de process pour l'agroalimentaire et la pâte à papier, les perspectives sont jugées très encourageantes, grâce notamment à la vente de « plusieurs lignes de couscous au Maghreb ». Une filiale vient aussi d'être créée au Brésil après celle du Vietnam.
Cette stratégie de forte mondialisation concerne tous les créneaux couverts par Legris Industries, qui réalise les deux tiers de ses ventes à l'étranger et table sur « une progression du chiffre d'affaires du groupe en 2012 ». Il mise par ailleurs sur un retour de la rentabilité à l'issue de l'exercice en cours. Dotée d'une trésorerie nette consolidée de 39 millions d'euros, l'entreprise familiale conserve d'autant plus de capacités de rebond qu'elle dispose de 59,9 millions d'euros de capitaux propres consolidés. De quoi poursuivre sa politique d'innovation pour laquelle il est prévu « des efforts importants de R & D dans chacune des divisions ».

Ceric Wistra : les prud'hommes se contredisent


Sur le site Le Populaire, paru le 27 Juin 2012 :

Situation rarissime au sein du conseil de prud'hommes de Limoges : alors que la section industrie a reconnu co-employeurs Legris-Industries et Keyria, les deux sociétés propriétaires de Ceric Wistra, la section encadrement la contredit. De sorte que les 13 cadres qui, comme leurs 31 collègues ouvriers ou employés, demandaient l'annulation du plan de sauvegarde de l'emploi et des licenciements, n'obtiennent pas satisfaction. Le jugement confirme cependant l'insuffisance de ce PSE et inscrit au passif de la liquidation judiciaire une indemnité de six mois de salaires pour chacun des anciens cadres (soit de 12.494 à 41.538 euros), loin de leurs demandes qui s'échelonnaient de 38.000 euros à prus de 400.000. La cour d'appel devra trancher, peut-être en joignant les deux dossiers : Legris Industries a interjeté appel du premier jugement et les cadres feront probablement de même pour le second.

Ceric Technologies renforce davantage sa présence en Algérie


Sur le site BTP-dz, paru le 26 Juin 2012:

Depuis le troisième trimestre 2010, Ceric Technologies a livré et mis en route 4 briqueteries en Algérie, pour un tonnage annuel total de 500 000 tonnes.

La présence de Ceric à tous les Batimatec qui se sont succédé est une preuve supplémentaire qui démontre la volonté de demeurer l’expert de référence de la terre cuite en Algérie et fournisseur traditionnel du marché algérien. Elle lui a permis de profiter de cette excellente opportunité pour accompagner ses clients dans le cadre du vaste programme de relance économique entrepris par le pays, et qui touche plus particulièrement le secteur de la construction et des travaux publics, en leur proposant, quelle que soit la nature de leur projet, de véritables solutions complètes, éprouvées et au retour sur investissement rapide.

Briqueterie Fapro à Oran : Une nouvelle capacité de 200 000 t/an de briques creuses

Parmi ses dernières réalisations, Ceric Technologies a doublé la capacité de production de la briqueterie Fapro en Algérie. Véritable référence sur le marché algérien où elle est implantée depuis longtemps, la société a doublé la capacité de production de la briqueterie Fapro à proximité d’Oran en augmentant la capacité de production du four existant mais aussi en dotant l’usine d’un second four Casing à joint de sable pour briques creuses (294 t/j). Le site a également été doté d’un stockage d’argile en fosse (avec excavateur Pelerin 45 m3 /h) de grande capacité (5 700 m3).L’usine peut désormais produire 200 000 t/an de briques creuses. Le tout est géré à partir du système de commande et de supervision Diapason.

Legris industries: 2.460.000 € pour 31 licenciés


Sur le site La Montagne, paru le 25 Juin 2012 :

Le plan de sauvegarde de l’emploi à Ceric Wistra annulé.
Le site limougeaud de Ceric Wistra, issu des fameux fours Coudamy, employait 68 personnes à l’été 2009, quand le tribunal de commerce a placé la société en redressement judiciaire. Quelques mois plus tard, intervenait la liquidation se traduisant par des licenciements dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
Saisi par 31 licenciés, le conseil de prud’hommes de Limoges vient de rendre un jugement qui fera date, s’il est confirmé en appel. Les juges du travail annulent en effet le PSE et condamnent le groupe Legris Industries, ainsi qu’une de ses sociétés, Keyria, propriétaires de Ceric Wistra, en tant que co-employeurs.

« Dépourvus de cause réelle et sérieuse »
« Il n’est pas contestable que le groupe Legris Industries, par sa politique hégémoniste, n’autorisait pas l’autonomie financière de la SAS Keyria, détentrice de l’ensemble groupe Ceric », affirment les prud’hommes. À leurs yeux, les trois sociétés agissaient bien en qualité de co-employeurs.
Les juges estiment logiquement irrecevables les demandes des anciens salariés dénonçant un « comportement frauduleux » de Legris Industries et Keyria (lequel relèverait d’une juridiction pénale). En revanche, ils observent « l’insuffisance » du PSE (mis en œuvre par l’administrateur judiciaire), « au regard des moyens du groupe ». Dans ces conditions, les licenciements « seront reputés dépourvus de cause réelle et sérieuse ».
De sorte que Legris Industries et Keyria sont solidairement condamnés à verser des indemnités substantielles aux 31 demandeurs. La plus faible, compte tenu d’une courte ancienneté, s’établit à un peu plus de 12.000 euros (six mois de salaire), la plus consistante atteignant 184.135 €, soit 72 mois de salaire pour un quinquagénaire.
Chacun percevra en outre 1.000 € au titre du défaut de consultation du comité d’entreprise, plus 500 € pour payer ses frais de procédure. Au total ces 31 licenciés se partagent plus de 2.460.000 € !

Legris industries et les prud'hommes


Sur le site Le Populaire, paru le 22 Juin 2012 :

Prud'hommes : 31 licenciés se partagent 2.460.000 euros
Aux yeux des prud'hommes, le groupe Legris Industries et une de ses filiales, Keyria, étaient bien les propriétaires de Ceric Wistra, l'entreprise limougeaude liquidée en mars 2010. De sorte que le plan de sauvegarde de l'emploi dans cette société issue des anciens fours Coudamy a été annulé. Les 68 licenciements sont donc "sans cause réelle et sérieuse" : les juges du travail ont lourdement condamné le groupe Legris Industries et Keyria, les 31 ex salariés qui ont poursuivi la lutte sur le terrain juridique se partageant 2.460.000 euros.

Elmetherm reprend Wisconsins Ovens


Sur le site Les Echos, paru le 31 Mai 2012 :

Le groupe limousin reprend la société américaine pour augmenter ses parts de marché à l'export.
Il se positionne désormais en interlocuteur mondial du four industriel. Avec le rachat de l'entreprise américaine Wisconsins Ovens moyennant quelque 7 millions d'euros, Elmetherm SA se donne les moyens de ses ambitions internationales. L'entreprise située à Saint-Auvent près de Limoges (Haute-Vienne), est spécialisée dans la réalisation de fours industriels à destination de l'automobile, de l'aéronautique, de la chimie et de la métallurgie, et équipe de grandes enseignes comme Airbus, Bosch, Valeo. En acquérant cette entreprise américaine, elle aussi spécialisée dans les fours et forte d'un chiffre d'affaires de près de 16 millions d'euros, Elmertherm espère faire passer son chiffre d'affaires à 70 millions d'euros consolidés. Au total, le groupe PLC, qui détient, outre ses deux sociétés limousines (Elmetherm et Wistra à Oradour-sur-Vayres en Haute-Vienne), des filiales en Allemagne, Chine, Inde, et Roumanie, emploiera désormais 450 personnes contre 350 auparavant. Avec ce rachat, le président du groupe, Philippe Blandinière, espère non seulement renforcer ses activités à l'international, mais aussi prendre place dans de nouveaux marchés. L'entreprise américaine, basée à Chicago, dispose en effet de toute une gamme de produits que son homologue française ne fabrique pas, comme des fours industriels spéciaux utilisés dans certains domaines très pointus (matériaux composites...). L'intégration de cette société doit aussi permettre de trouver des nouveaux marchés en bénéficiant sur place d'un service après-vente très performant. « Nous avons observé le marché américain qui nous intéressait, avec l'idée d'acquérir sur place une nouvelle structure. Pour cela, il nous fallait des capitaux propres, obtenir du cash, trouver des partenaires financierss », précise Philippe Blandinière.
Ouverture au capital
L'opération s'est réalisée sous forme d'ouverture au capital fin avril 2012 à hauteur de 31 % - soit 5,5 millions d'euros -cédés à la Caisse des Dépôts et Consignations Entreprises, travaillant de concert avec Sofimac et Limousin Participation. Philippe Blandinière n'exclut pas dans un proche avenir de procéder à d'autres rachats de sociétés pouvant lui permettre de répondre à des marchés potentiellement en expansion, notamment la Chine et l'Inde.

Legris Industries a échoué...


La Cour Européenne maintient l’amende de 46,80 millions d’euros infligée à Legris Industries qui a échoué à faire valoir ses arguments devant la justice européenne quant à sa participation au Cartel du cuivre entre 1988 et 2004.

Voir l'arrêt de la Cour (3 Mai 2012) ici.
Voir l'explication de cette décision sur le blog ENJEUX.

Décès de Catherine Roustide


Bonjour,

Catherine est décédée hier jeudi. Je me permets de vous en informer pour que vous puissiez prévenir ses anciens (nes) collègues. Une bénédiction aura lieu demain matin samedi au crématorium des Batignolles 10 rue Pierre Rebière 75017 Paris près de la Porte de Clichy avant de partir en Auvergne. Merci.

Pierre

Complément d'information:
Samedi 28 avril 2012 à 9h30
Funérarium des Batignolles 1 boulevard du Général Leclerc CLICHY la GARENNE
porte de Clichy
Bus 74 station Générale Leclerc

Décès de Mme Koeberlé


Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès d'Osny Koeberlé survenu le 15 avril 2012 à l'âge de 56 ans. Nous présentons nos sincères condoléances à notre ancien collègue Bernard Koeberlé, qui après de nombreuses années en qualité de metteur en route a terminé sa carrière chez CERIC au Service Devis.

Cleia, une entreprise en plein essor


Sur le site du Bien Public, paru le 28 Mars 2012 :

Dans le cadre de l’opération “Entrez dans l’entreprise”, François Patriat, président du conseil régional et sénateur de Côte-d’Or, a visité l’entreprise Cleia de Nolay.

Accueilli par Guy Bouhot, directeur, Jérôme Degueurce, directeur général délégué, et entouré des membres de l’équipe directrice de l’entreprise, François Patriat a suivi une visite guidée qui l’a ­conduit à travers les différents secteurs et ateliers de cette entreprise qui s’étend sur plus de 7 000 m². Après avoir visionné une vidéo retraçant les activités économiques et les projets, il s’est réjoui de l’essor évident de cette entreprise qui, depuis sa reprise, il y a tout juste deux ans, a doublé ses effectifs et annonce un chiffre d’affaires annuel de plus de vingt millions d’euros ainsi que des perspectives très optimistes.

Unique en France, Cleia figure en effet comme leader mondial de l’ingénierie et de fourniture de tuileries et briqueteries high-tech avec la réalisation de plus de six cents installations dans le monde entier.

Chiffre d'affaires en hausse pour Savoye


Sur le site Emballages Magazine, paru le 23 Mars 2012 :

La filiale de Legris Industrie affiche des ventes de 98 millions d’euros, en progression de 27% sur 2010.

Spécialisé dans les systèmes automatisés pour la logistique et la préparation de commandes et les solutions de manutention, Savoye annonce un chiffre d’affaires de 98 millions d’euros pour l'exercice 2011, soit une hausse de 27% sur l'exercice précédent. Cette progression est due en grande partie à l'intégration des activités de l'américain Retrotech, racheté en février dernier. Autrement les activités historiques des entreprises "historiques" du groupe que sont Savoye, a-SIS et Prodex se sont maintenues, malgré un contexte économique morose. D’importants contrats ont été signés dans l’Hexagone dans les secteurs des pièces détachées, du textile, du e-commerce ou encore de l’agroalimentaire. Le grossiste en pièces détachées Bihr (motos, quads et scooters des mers) a retenu Savoye pour automatiser et mettre en place des solutions informatiques sur sa plate-forme de Bartenheim (Haut-Rhin). Côté textile, des accords ont été signés avec Orchestra, Phildar, Eurodif et Thuasne (pour l’activité textile médical). Dans le secteur du e-commerce, Nature & Découvertes lui a confié la mise en place d’une chaîne de préparation à huit gares, de deux lignes d’emballage et d’un tri automatique ; et Vente-privée.com l’équipement de son nouveau site Lyon 3. Enfin, le système PTS (Picking Tray System) a été retenu pour la plate-forme logistique de Kermené, le principal fournisseur de produits de boucherie et charcuterie des enseignes E. Leclerc, située à Saint-Onen-La-Chapelle (Ille-et-Vilaine).

International. La part de l’international progresse, notamment via le rachat de Retrotech et le dynamisme des filiales de la division au Benelux et en Russie. Elle représente aujourd’hui 50% du chiffre d’affaires de la division. Pour accélérer son développement en France et à l’international, le groupe a mis en place à la tête des entités Savoye et a-SIS début 2012 de nouvelles directions commerciales. Pour Rémy Jeannin, président de la division Savoye, « la nouvelle organisation se concentrera sur trois axes : l’ingénierie et la conception des solutions métiers, la poursuite du développement international et l’innovation produit-R&D ». La nouvelle organisation commerciale permettra de renforcer l’accompagnement du client en phase avant-vente et ingénierie. Après le rachat de Retrotech aux États-Unis, Savoye entend renforcer son développement international, notamment sur le marché russe et au Benelux. Savoye, qui emploie 600 salariés, est une filiale de Legris Industrie.

Savoye frôle les 100 millions d’euros


Sur le site Stratégies Logistique, paru le 22 Mars 2012 :

A l’approche du salon SITL, Rémy Jeannin, président de la division manutention du groupe Legris Industries, tient à rassurer les marchés sur son positionnement.

L’automaticien Savoye est une entreprise qui a grandi vite. Trop vite peut être. Au début des années 1990, l’entreprise comptait à peine une centaine de personnes contre plus de 600 aujourd’hui. L’entreprise a développé de nombreuses fonctions tous azimut. "Nous devons aujourd’hui revisiter nos métiers", explique le titulaire d’un diplôme d’études supérieures comptables et financières de 47 ans. Un plan de départ volontaire a ainsi permis de supprimer 23 postes, "mais ce qui touche aux produits et aux process n’est pas concerné, bien au contraire", s’empresse de rajouter celui qui a passé 13 ans chez Savoye, de 1993 à 2006, avant de rejoindre une autre division de Legris Indutries, maison mère de Savoye. Cette dernière comporte 3 divisions au total et comptait racheter une nouvelle branche. La crise en décide autrement et cette volonté de diversification s’est transformée en nécessité de développer les divisions existantes.
Recapitalisé en 2011, Savoye compte donc bien aujourd’hui repartir de l’avant. Son chiffre d’affaires est d’ailleurs passé de 77 millions d’euros en 2010 à 98 en 2011, soit une hausse de 27%. Avec une rentabilité qui pourrait se trouver dans la moyenne des entreprises de la profession, autour de 5%. "Ce n’est pas suffisant", explique Rémy Jeannin qui a mis en place une nouvelle organisation. Ses lignes de force : un renforcement de la proximité clients en créant une force commerciale européenne alors qu’elle était jusque là éclatée par pays. Savoye Europe est désormais dirigé par Alain Bussod et a-Sis par Evelyne Reynaud sous la direction de Dominique Testa ; la création d’une direction produits qui pourra proposer des briques process. "Il faut arriver à l’excellence industrielle en mettant en place un système d’amélioration continue", dit-il ; le renforcement de l’activité services enfin, notamment à l’international qui représente aujourd’hui 50% du chiffre d’affaires. Les Etats-Unis, après le rachat de Retrotech, la Russie mais aussi le Benelux et l’Angleterre sont particulièrement visés.
En France, marché historique de Savoye, les activités historiques se sont maintenues. Des contrats ont ainsi été signés dans les secteurs des pièces détachées (Bihr), du textile (Orchestra, Phildar, Eurodif et Thuasne), du e-commerce (Nature & Découvertes, Vente-privée.com à Lyon 3) et de l’agroalimentaire (Kermené). Il reste que les départs successifs de dirigeants comme Frédéric Mancion et celui tout récent de Chantal Ledoux, l’une des fondatrices, a été diversement apprécié par le marché. Il faudra désormais faire sans pour affronter un nouveau cycle de croissance de l’entreprise. Une page de Savoye, rebaptisée division manutention du groupe Legris, semble bien tournée.

Décès d'Alain Billard


Nous avons la tristesse de vous annoncer la mort d'Alain Billard survenue jeudi 9 février. Chef de projet de CERIC durant de nombreuses années, nous avons une pensée pour sa famille, ses amis ainsi que ses ex-collègues.

Ses obsèques auront lieu jeudi 16 février, à 15h, à l'église de Ballinvilliers, dans l'Essonne.

Nolay : Cleia exporte son savoir-faire


Sur le site France3 Bourgogne, paru le 5 Janvier 2012 :

Le fabricant de briqueteries, qui a failli disparaître en 2009, affiche un carnet de commandes bien rempli.

Installée dans la petite ville de Nolay, en Côte d'Or, Cleia fabrique des briqueteries et des tuileries qu'elle vend dans le monde entier.

Cléia a installé 600 usines dans le monde entier. L'une d'elles verra bientôt le jour en Europe du Nord : on y produira 20 millions de tuiles en argile par an. C'est une belle revanche pour cette société issue de Ceric Automation et de Ceric Système, d'anciennes filiales de Keyria (groupe Legris).

Cleia était en redressement judiciaire il y a à peine un an et demi. Elle a été rachetée par 30 cadres et employés, grâce à une aide essentielle des collectivités locales (Région et département de Côte d'Or). Aujourd'hui, l'entreprise emploie 80 personnes. Les effectifs montent jusqu'à 120 salariés en période de pointe, lorsqu'il faut tenir les délais pour livrer une usine en temps et heure. Avec 20 millions de chiffre d'affaires, les comptes de l'entreprise sont désormais à l'équilibre.

Les dirigeants de Cleia ne cachent pas leur fierté d'avoir réussi à sauver un savoir-faire français qui était menacé. Désormais, la société voudrait étendre ses compétences à de nouveaux secteurs d'activité. Mais, il est encore trop tôt pour en parler, ajoute Philippe Pénillard, président de Cléia.

Le français Cleia construit une tuilerie au Portugal


Sur le site Batiactu, paru le 4 Janvier 2012 :

Le français Cleia est en train de construire, pour le compte de la société CS-Coelho da Silva, une tuilerie ultramoderne au Portugal. La future structure sera dotée, entre autres, d’un four étanche à joint liquide.

Le spécialiste de l’ingénierie et de la fourniture de tuileries et briqueteries high-tech, Cleia, construit actuellement une tuilerie ultramoderne au Portugal pour la société CS-Coelho da Silva.

Cette structure utilisera les compétences du Français, en particulier son savoir-faire pour réduire les consommations énergétiques du séchoir et maîtriser la cuisson en réalisant un four étanche à joint liquide.

Cette nouvelle unité, qui sera réalisée en un peu plus de 9 mois pour la première phase, bénéficiera également des derniers développements en manutentions automatiques des supports de cuisson réfractaires qui permettent de réduire leur taux de remplacement, diminuant ainsi fortement les coûts d’exploitation.
Les premières tuiles cuites sortiront du four avant la fin du premier semestre 2012. Ensuite, la deuxième phase de construction sera engagée.

Parlonsceric vous souhaite une très bonne année !!

Et, déjà, les records de douceur sont battus ! Quelle sera la suite ?