Nolay : Cleia exporte son savoir-faire


Sur le site France3 Bourgogne, paru le 5 Janvier 2012 :

Le fabricant de briqueteries, qui a failli disparaître en 2009, affiche un carnet de commandes bien rempli.

Installée dans la petite ville de Nolay, en Côte d'Or, Cleia fabrique des briqueteries et des tuileries qu'elle vend dans le monde entier.

Cléia a installé 600 usines dans le monde entier. L'une d'elles verra bientôt le jour en Europe du Nord : on y produira 20 millions de tuiles en argile par an. C'est une belle revanche pour cette société issue de Ceric Automation et de Ceric Système, d'anciennes filiales de Keyria (groupe Legris).

Cleia était en redressement judiciaire il y a à peine un an et demi. Elle a été rachetée par 30 cadres et employés, grâce à une aide essentielle des collectivités locales (Région et département de Côte d'Or). Aujourd'hui, l'entreprise emploie 80 personnes. Les effectifs montent jusqu'à 120 salariés en période de pointe, lorsqu'il faut tenir les délais pour livrer une usine en temps et heure. Avec 20 millions de chiffre d'affaires, les comptes de l'entreprise sont désormais à l'équilibre.

Les dirigeants de Cleia ne cachent pas leur fierté d'avoir réussi à sauver un savoir-faire français qui était menacé. Désormais, la société voudrait étendre ses compétences à de nouveaux secteurs d'activité. Mais, il est encore trop tôt pour en parler, ajoute Philippe Pénillard, président de Cléia.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

600 usines cleia en presque 2 ans trop fort les gars!!!!!! (gigi)

Anonyme a dit…

Argent de la CRP, argent de Legris (3 250 000€), argent de la région ( 950 000€ + 250 000€ en 2012), que va devenir cette structure lorsqu'il faudra débrancher la perfusion?

Anonyme a dit…

Ce n'ai pas la "perfusion" dont tu parles qui leur a permis de décrocher 20 millions de chiffres d'affaires.
Il y a 2 ans, j'étais favorable au projet de Patrick, mais il faut bien reconnaitre que ça marche leur truc. Avec le recul je me dis que j'avais peut être fait le mauvais choix à l'époque...

Anonyme a dit…

Il vaux mieux avoir l'argent des subventions dans la boutique que détenu par un actionnaire. Car quand l'actionnaire il vous laisse tomber...vous connaissez la suite...