Publié dans le Bien Public le 27/02/2010


[N.D.L.R.]: un certain blog partisan hier s'est amusé à copier notre post sans le mentionner, sans le vérifier, sans le comprendre, et en le déformant donc... Preuve que nous sommes une source fiable d'informations ! Ceci nous a donc conduit à diffuser l'article dans son ensemble.

En attendant Legris
Une fois de plus, la séance du tribunal de commerce statuant, hier, sur la reprise éventuelle de CERIC Automation de Nolay, a été suspendue. Pourtant, il semble qu'on s'approche enfin d'un dénouement. C'est ce que le porteur du projet Tellus a expliqué à sa sortie : « La partie bancaire est quasiment résolue, avec l'aide de la médiation nationale, venue aussi bien du Crédit national que du ministère des Finances et du ministère de l'Industrie. La médiation locale des administrations et de toutes les collectivités, indépendamment de leurs orientations politiques a pesé. Le financement est en cours de bouclage. Maintenant, on attend une démonstration claire et ferme des intentions du groupe Legris. Il va devoir passer aux actes et maintenir ses engagements. Ce n'est plus qu'une question de jours. Ils ont le week-end pour réfléchir et je pense qu'on sera fixés très vite. Il faut comprendre que sans eux, rien ne sera possible, car tout est bouclé par ailleurs. Je reste donc raisonnablement optimiste », a conclu Philippe Penillard qui a ensuite pris l'engagement auprès des salariés présents dans la salle des pas perdus du tribunal de venir à Nolay, vendredi prochain, pour leur exposer le montage et le plan dans tous ses détails.
Sur la procédure parisienne en cours, l'audience a été reportée au 10 mars. On sait depuis le début que ces deux procédures sont liées.
L'offre alternative à Tellus a été définitivement écartée, car présentée hors délai.
Si Tellus l'emporte, ce sont 50 emplois qui seraient concernés sur Nolay, plus les seize emplois de l'ACSM, sous-traitant, ainsi que vingt-cinq à Paris et vingt-deux à Soissons.
En attendant, chaque jour qui passe alourdit un peu plus la trésorerie et hypothèque les chances.

Au Tribunal de commerce de Dijon le 26/02/2010


Publié dans le Bien Public le 27/02/2010:
En attendant Legris
Une fois de plus, la séance du tribunal de commerce statuant, hier, sur la reprise éventuelle de CERIC Automation de Nolay, a été suspendue. Pourtant, il semble qu'on s'approche enfin d'un dénouement...

Ce qu'il s'est passé:
Présents à l‘audience : les représentants des salariés MM. Cevik & Fouquerand, les représentants de Tellus MM. Bouhot & Pénillard, les représentants de Legris MM. Jeannin & Taton. Les représentants de New ceric n’ont pas été convoqués à cette audience, alors qu’ils ont déposé une offre.
D'après M. Pénillard, qui s'exprimait à la sortie de l'audience, le financement est en cours de bouclage, le problème avec les banques étant quasiment résolu. Le tribunal demande à Legris Industrie de maintenir ses engagements, et si tel était le cas, la reprise serait réglée en quelques jours. La prochaine audience aura donc lieu en fonction de la décision de Legris Industrie. L'offre de NewCeric est écartée car présentée trop tard.

Publié dans Ouest-France le 25/02/2010


Fimec et Tecauma : un lourd bilan social
Les deux sociétés, basées dans le Maine-et-Loire et en Vendée, sont reprises. Avec néanmoins 216 licenciements à la clé.
Le tribunal de commerce de Paris a rendu hier un jugement favorable à la cession des sociétés Fimec, au Pin-en-Mauges (Maine-et-Loire), Tecauma, aux Essarts (Vendée), et Adler (Oise). Les offres de reprise prévoyaient une importante vague de licenciements... acceptée par la majorité des salariés, compte tenu de la crise traversée en 2009 par ces trois entreprises et leur maison-mère Keyria (lire O.-F. du 19 février).
Yann Jaubert, directeur général des trois entités Fimec-Tecauma-Adler, proposait une offre couplée de reprise Fimec-Adler. Réaction à chaud, hier : «À un moment, il faut bien être en phase avec la réalité du marché. Le nombre de salariés dépend des commandes de l'année», dit-il, en référence au licenciement de 152 employés à la Fimec, sur 184 salariés (75 sur 115 pour Adler).
En 2008, la Fimec, spécialisée dans la fabrication de chaînes de production, avait réalisé 30 millions d'euros de commandes. Contre seulement «4 millions en 2010», espère-t-il. Yann Jaubert assure cependant : «Dès que l'activité redémarre, nous réembaucherons ces salariés licenciés. C'est un engagement que nous avons pris auprès du tribunal et des employés». La Fimec a «du potentiel pour devenir une PME leader dans son marché». Il compte notamment sur l'exportation et le secteur recherche et développement. Quant aux licenciements, ils ne devraient pas intervenir avant le 8 mars. À ce jour, le nom des salariés licenciés n'est pas connu.
Chez Tecauma, «41 salariés seront conservés, sur un total de 104», affirme Philippe Breillac, l'un des deux repreneurs de la société vendéenne. Le porte-parole de Keyria, à Paris, n'a «pas souhaité faire de commentaires».

Au Tribunal de commerce de Paris le 24/02/2010


Certaines clauses suspensives n'ayant pu être levées, il a été décidé de reporter l'audience pour la reprise de Ceric (Hallumeca et Pelerin) au 10 mars.
Bien sûr, le mandat de l'administrateur judiciaire a aussi été prolongé.

Si même les journaux se mettent à dire n'importe quoi...


Paru dans le Journal de Saône et Loire le 19/02/2010
Montchanin et Nolay : Le plan de financement de Céric Automation retardé
C’est parce que le plan de financement de reprise de la société Céric Automation installée à Nolay et Montchanin n’est pas bouclé, que le Tribunal de commerce de Paris vient de reporter une nouvelle fois sa décision concernant cette reprise. Décision reportée au mercredi 24 février.
Céric Automation avait trois possibilités potentielles de repreneurs dont Tellus qui semblait bien placé.
Mais c’est donc un problème de financement qui entrave cette reprise.
Une situation dénoncée par le président de la Région François Patriat qui en a appelé au président de la République.
François Patriat explique qu’il manque 1.25 millions d’euros sur un projet de 14 millions. Il dénonce notamment l’attitude des banques. Les salariés de Céric Automation, une quarantaine à Montchanin, patientent.

Quant à ledit François Patriat, publié sur creusot-infos.com le 19/02/2010:
François Patriat, sénateur - président du conseil régional de Bourgogne, tient à communiquer :
« Le plan de financement n’étant toujours pas bouclé, le Tribunal de Commerce de Paris a décidé de reporter, une nouvelle fois, la reprise de Ceric SA au mercredi 24 février.
Je veux dénoncer l’inaction du gouvernement sur ce dossier et la frilosité du secteur bancaire. Aujourd’hui, il manque 1,25 M€ pour un projet d’une valeur de 14M€. Alors que le conseil régional de Bourgogne s’est d’ores-et-déjà engagé à hauteur de 1M€, il est regrettable que les banques tergiversent pour prendre en charge le risque sur les 15 % restants, à savoir 400 000 € par établissement ! Au regard des profits récemment affichés par certaines banques, on ne peut que s’interroger sur cette frilosité !
Alors que j’ai demandé au président de la République de mobiliser les moyens du Fonds stratégique d’investissement doté de 20 MD€ et prévu pour ce type de dossier, nous ne voyons toujours rien venir de concret. Nous avons pourtant sur le dossier du repreneur « Tellus » les conditions de réussite d’une belle reprise : un savoir faire, une volonté industrielle et la volonté de défendre les emplois.
Aussi j’interpelle à nouveau le gouvernement et sa majorité parlementaire en région pour qu’ils passent enfin à l’acte. Il en va de la survie de nos emplois ! ».

Quant à nos collègues de l'Ouest


Paru dans Ouest-France le 18 février 2010

Tecauma: la reprise par les cadres menace 64 emplois
En redressement judiciaire depuis octobre 2009, l'entreprise de fabrication d'éléments pour la menuiserie industrielle Tecauma, aux Essarts, devrait être reprise par trois cadres. Le tribunal de commerce de Paris tranchera de façon définitive sur la seule offre concernant cette filiale de Keyria (groupe Legris) le 3 mars. Le projet prévoit de conserver seulement 40 des 104 salariés.

Fimec : seulement 32 salariés gardés au Pin-en-Mauges ?
La situation se précise pour les 183 salariés de Fimec, au Pin-en-Mauges. Et elle devrait déboucher sur le licenciement d’une bonne partie d’entre eux. Touchée de plein fouet par la crise, l’entreprise spécialisée dans la fabrication de chaînes de montage a été placée en redressement judiciaire en octobre.
L’offre de reprise qui tient la corde prévoit la reprise de Fimec et d’Adler, une autre entreprise du groupe Keyria basée dans l’Oise. Seuls 32 salariés de la Fimec seraient repris. «C’est malgré tout la solution la plus pérenne», juge un salarié. Reste maintenant au tribunal de commerce de Paris à entériner cette reprise. Il doit se prononcer la semaine prochaine.

M. Rasse et l'avenir de Ceric

M. Rasse nous demandait mardi 16 février de préciser:
Je viens d'avoir connaissance qu'au cours de la présentation du projet Tellus au Comité d'entreprise, le 9 février 2010, la question de mon soutien à ce projet avait été posée. La réponse ayant été positive, je me vois donc contraint de révéler publiquement ma position:
Je n'ai jamais manifesté d'approbation à ce projet dont je n'ai d'ailleurs aucune connaissance. Pour moi, le critère essentiel pour le choix du repreneur de CERIC est, outre le nombre d'emplois sauvés, la compétence du Dirigeant. Je ne peux donc cautionner Tellus ne connaissant les capacités de son animateur qu'au travers des échos que j'ai eu des réalisations de Ceric au cours des années 2007 et 2008.

Ce que nous prenons le droit de dire

Le tribunal de commerce de Paris a prononcé, pour la reprise de Ceric, une suspension de l'audience avec un renvoi de continuation de celle-ci au 24 février à 14h30 afin de permettre aux candidats repreneurs de finaliser leurs offres.

Info ou intox ??

Hier, au tribunal de commerce de Paris, que s'est-il passé ?? Pas de compte-rendu officiel du CE qui puisse être rendu public, les acteurs ne sont pas là non-plus pour en parler, un blog partisan qui débouche presque le champagne...
La tribune a choisi d'attendre une vraie information, plutôt que de spéculer. Voilà pourquoi nous ne pouvons vous en dire plus.

Votre blog La tribune existe depuis deux mois !

C'est donc le moment de jeter un nouveau coup d'œil sur vous: plus de 50.000 pages chargées au cours de 14.000 visites environ !! Cela fait plus de 800 pages lues tous les jours en moyenne. 280 commentaires laissés sur les 24 messages publiés. Autant dire que nous sommes devenu pour vous une habitude. Votre quotidien. Merci.
Le record sur cette période ? Vous vous en doutez sûrement, ce fut les 28 et 29 janvier, après la publication de M. Rasse, et plus de 500 visites chacun de ces deux jours !

A nouveau, merci aux blogs de Fimec et de Ceric Auto qui mettent en avant à l'occasion une de nos publications.

Aujourd'hui Mardi Gras, demain Mercredi des Cendres. Voilà qui résume presque l'histoire de Ceric. Demain donc, 17 février 2010, début du Carême qui conduit à Pâques. Pour Ceric, tribunal de commerce en attendant l'éclosion d'une nouvelle société, la résurrection. Je vous rassure, il n'est pas nécessaire de jeuner, et il ne nous faudra pas attendre 40 jours...

Communiqué de presse de Mr Monin, Maire de Nolay, le 10/02/2010

Mercredi dernier (i.e. le 10/02/2010), le maire de Nolay, M. Jean-Pascal MONIN a reçu longuement M. Patrick HEBRARD, nouveau porteur du projet « New Ceric », son prédécesseur M. Jean-Michel Strauss, ancien directeur général de Ceric-Automation, ayant décidé, pour diverses raisons, de se retirer.
M. STRAUSS avait annoncé le 28 juillet 2009 la cessation de paiement et par voie de conséquence la fermeture probable du site industriel Ceric Automation de Nolay et Montchanin.

New Ceric est un projet déposé au tribunal de commerce de Paris pour la reprise principalement de Ceric Paris puisqu’il compte 50 postes sauvegardés sur 150 actuellement. Dans un premier temps, seuls 10 postes ont été envisagés en bourgogne mais pas forcément à Nolay. Il a été demandé par « différentes instances » de s’intéresser au site de Nolay et d’envisager la création puis la dépose d’un dossier de reprise au tribunal de commerce de Dijon.

Patrick HEBRARD indique qu’il transmettra à l’administrateur judicaire de Dijon un projet qui pourrait proposer le maintien en activité d’environ 35 personnes :
10 postes dans l’activité système pour la gestion informatisée et la régulation des process de cuisson et de séchage des produits en terre cuite;
10 postes dans l’activité service pour la maintenance et le suivi des matériels installés;
15 postes dans les différents bureaux d’études, l’automatisme et la mise en route pour conserver le savoir faire surtout pour les équipements des tuileries. La stratégie New Ceric et la conjoncture actuelle poussent à financer ces postes en sous-activité pendant plusieurs mois, voire années. Reste à trouver des investisseurs ou des collectivités territoriales.

S’y ajoute la possibilité d’un partenariat pour environ 15 personnes avec ACSM pour la fabrication des pièces aux ateliers de Nolay.

Patrick HEBRARD fait savoir également qu’il préfère continuer à travailler en sous-traitance avec Fimec et Tecauma, situés dans l’ouest de la France (en cessation de paiement également et dans l’attente d’une éventuelle reprise), car il considère ces deux entités plus compétitives notamment dans la fabrication et la fourniture des briqueteries dans les pays du Maghreb qui alimentent le marché actuel.

Ce projet New Ceric est en compétition avec le projet Tellus déposé de longue date au Tribunal de Commerce de Dijon, lequel prévoit la sauvegarde de 66 postes à Nolay et 25 à Paris. Les stratégies industrielles sont trop différentes pour envisager dans l’état la fusion des deux plans.

Prochaines étapes le 17 février au TC de Paris et le 26 février au TC de Dijon.

Jean-Pascal MONIN
Maire de Nolay

On en parle dans le Bien Public (Beaune) le 13/02/2010

Réponse de Legris Industrie à la pétition de Nolay

Messieurs,
En réponse à votre pétition en date du 25 janvier 2010 qui a retenu notre meilleure attention, nous souhaitons vous apporter les éléments de précision suivants :
Ce sont les circonstances économiques qui ont malheureusement conduit la société Ceric Automation à son état de cessation des paiements, défini par l’article L.631-1 du Code de commerce comme "l’impossibilité de faire face au passif exigible avec son actif disponible", étant précisé que l’article L.631-4 du Code de commerce fait obligation au débiteur de demander l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire "dans les 45 jours qui suivent la cessation des paiements", obligation à laquelle la société Ceric Automation s’est conformée.
Le jugement d’ouverture de la procédure de redressement de la société Ceric Automation a désigné Maître Bourtourault, en qualité d’administrateur judiciaire. C’est donc celui-ci qui a la charge, depuis sa désignation d’apprécier la qualité des offres de reprise qui lui sont soumises. Dans cette perspective, nous n’avons pas à nous immiscer (respectivement, en qualité de Président du Conseil de surveillance et Président de Directoire de Legris Industries) dans l’appréciation de la qualité des offres de reprise de la société Ceric Automation qui ont été adressées à Maître Bourtourault.
Nous sommes persuadés que Maître Bourtourault travaille activement à la meilleure solution possible et qu’à sa suite le Tribunal de commerce de Dijon, en application de l’article L.642-5 du Code de commerce, retiendra "l’offre qui permet dans les meilleures conditions d’assurer le plus durablement l’emploi attaché à l’ensemble cédé, le paiement des créanciers et qui représente les meilleures garanties d’exécution".
Cela étant rappelé, vos préoccupations ne nous sont pas étrangères. Soyez assurés que nous ne nous désintéressons ni de la bonne fin des offres de reprise, ni du sort des emplois. A ce titre, nous sommes soucieux qu’un maximum d’emplois soit sauvé. Dans ce cadre, nous sommes en contact régulier avec Maître Bourtourault comme avec les pouvoirs publics.
Je vous prie de recevoir, messieurs, l’expression de ma parfaite considération.
Erwan TATON

Diffusé par le CE le 01/02/2010

Position commune des élus du comité d’entreprise CERIC & informations des démarches entreprises

Paris, le 1er février 2010

Nous souhaitons vous indiquer notre position commune en faveur d’un rapprochement des 2 projets de reprise pour CERIC.
Ceci afin d’éviter que les 2 plans se neutralisent et aboutissent à une liquidation de Ceric et des filiales concernées dans ces projets.

Nous avons demandés aux porteurs des projets de venir les présenter au comité d’entreprise. Nous leur ferons part de notre volonté de voir émerger le plan de reprise unique qui donnera les meilleures perspectives d’avenir pour CERIC.

Nous avons entrepris depuis plusieurs semaines des démarches auprès des autorités.
Ces démarches nous ont permis d’obtenir des entrevues récentes, au ministère de l’économie des finances et de l’emploi à Bercy, en Mairie du 9ème arrondissement et en dernier lieu au conseil régional d’Ile de France.
Lors de ces rendez-vous, nous prônons systématiquement le rapprochement des 2 plans de reprises et sollicitons des aides auprès des autorités dans cette optique.
Un chargé de mission à la direction départementale du travail est également informé de notre situation et suit l’évolution de notre dossier avec attention.

Nos prochaines échéances vont être de discuter avec la direction du PSE (réunion le 5 février, puis le 12 février où nous devrons rendre un avis).
Dans ces démarches, nous demanderons d’être assisté de notre cabinet d’expertise comptable (Legrand Fiduciaire).

Les élus du CE CERIC
T. Allanic – H. Bretscheider – Y. Luteau – D. Mezerette – C. Denieuil – R. Renard – L. Foussard – JC. Bernard – S. Kselik – S. Casalini

Trois petits verres et puis s’en vont…

Vendredi 29 janvier, les salariés de Keyria Paris se sont rassemblés autour d’un buffet pour marquer leur départ définitif. 26 employés sur 36 ont été remerciés, 4 suivront d'ici la fin du mois de février, les 6 derniers… C’est dans une certaine émotion que se sont prononcés leurs discours d’au-revoir.

Nous ne pouvons oublier que la majorité de ces employés travaillaient pour Ceric Paris avant leur changement de contrat, certains depuis plusieurs dizaines d’années. Les nouveaux venus avaient à cœur, comme les autres, de former un groupe de travail agréable et efficace avec Ceric.
Nous n’oublions pas que la politique menée de plus haut les surprenait tout autant que nous, les désespérait parfois, et nous a rapproché encore plus ces derniers temps.

Nous leur souhaitons à tous du courage, et de la réussite, dans la recherche d’un nouvel emploi. Nous souhaitons aussi les revoir bientôt, autour d’un verre, comme avant, comme lorsque nous faisions tous parti d’un groupe.

N.D.L.R.: Quelques lettres...

Je profite de ces blogs pour souhaiter à chacun une suite heureuse et la fin, d’une manière ou d’une autre, de cette période troublée où nous avons vu nos valeurs, je parle de celles de CERIC, s’effacer au profit de cette bouillie managériale où l’éclatement des structures, l’explosion des coûts inutiles, le mépris des compétences semblent avoir été le seul objectif.
Semble car il est impensable que ce travail de sape ai été le fruit d’une volonté. Tout bêtement la conjonction d’une situation économique catastrophique de l’incompétence et une sacrée dose d’orgueil.
Nos réunions de couloir vont me manquer terriblement, les désaccords y étaient fréquents mais de courte durée. Ils concernaient le plus souvent nos missions et n’avaient pour finalité que d’améliorer la qualité de nos prestations. Ils ne remettaient pas en cause le respect mutuel sans lequel aucun projet humain ne peut aboutir.
Là sont les valeurs que j’ai appréciées durant plus de quinze ans à vos cotés et sous le bienveillant contrôle de Messieurs Rasse et Merienne.
Les salariés de Keyria s’en vont donc à compter de ce jour vers d’autres destinées et parmi eux, l’équipe R&D que j’ai eu le plaisir de piloter dans cette tempête de deux ans et que je remercie de m’avoir supporté si gentiment !
A propos de R&D, il n’est question nulle part dans les débats de développement et d’innovations. Je comprends les priorités actuelles et l’urgence de trouver une sortie viable mais je reste toutefois surpris qu’aucun des projets n’envisage l’évolution de l’offre des prochaines années.
Le cœur de métier de CERIC et des suites tant attendues… est le traitement successif de la matière, de la carrière à la palette et la conception des outils nécessaires à cette transformation : préparation, fabrication, séchage et cuisson.
Je n’oublie pas mes amis des filiales de manutention, même si l’efficacité économique d’une installation est généralement consubstantielle de l’optimisation et donc de la réduction des transferts. La remise en cause est d’autant plus délicate que l’objectif d’un homme de manutention est justement d’en faire ….le moins possible !
Tous les projets de reprise de notre activité d’ « ensemblier-fabricant » reposent sur les mêmes marchés supposés en développement et solvables.
Les équipements standards à la base de ces projections commerciales sont aussi les plus fragiles et les mieux copiés par tous nos concurrents : Le four casing, les machines de fabrication, le séchoir rapide…
Le renouveau de CERIC passera nécessairement par une phase prochaine de remise en cause et d’amélioration de ces équipements et de la prise en compte des consommations énergétiques.
Faute de quoi, le risque est grand de devoir choisir entre la réduction drastique des marges ou la perte de ces marchés.
Je reste à la disposition de ceux qui le souhaiteront mais comme indépendant. J’ai suffisamment mis en musique les bêtises des autres pour me consacrer dorénavant aux miennes.
A très bientôt je l’espère pour de nouvelles aventures dans un cadre apaisé et dynamique, c’est mon vœu pour chacun d’entre vous.
P. Hatton