Soutien de la Région Bourgogne, qui a du mal à boucler son budget, à Cleia


Sur le site de Montceau news paru le 29/11/2010:
Soutien à l’entreprise Cleia à Nolay
La Région a pris une part très active dans la reprise de l’entreprise Cleia à Nolay (anciennement Céric Automation). Elle s’est engagée sur une aide globale de 950 000 euros. Les élus régionaux votent une première aide financière de 725 000 € dont 247 000 € pour permettre à l’entreprise Cleia de conforter sa trésorerie, 253 000 € pour le besoin en fond de roulement et 225 000 € pour l’emploi.
La société Cleia a pu ainsi valoriser son plan de reprise et démarrer son activité industrielle en maintenant 55 emplois.
Rappelons qu’en juillet 2009, Céric Automation a vu, en raison de la crise économique, son carnet de commandes chuter. En grave difficulté financière, l’entreprise est alors déclarée en redressement judiciaire. Elle fait l’objet d’un plan de cession en mars 2010. En avril 2010, le tribunal de commerce confirme l’attribution de l’entreprise Céric Automation à ses cadres repreneurs. Ainsi nait la nouvelle société Cleia.
Aujourd’hui la société emploie près de 70 personnes sur le site de Nolay.

Sur le site de France3 paru le 29/11/2010:
Bourgogne: La Région a du mal à boucler son budget
Les conseillers régionaux se sont réunis lundi 29 novembre pour préparer un budget 2011 en berne.
Le débat d'orientation budgétaire 2011 s'est tenu dans un contexte d'incertitude. François Patriat, président du conseil régional de Bourgogne, a critiqué l'attitude de l'Etat qui va geler pour trois ans ses aides aux collectivités locales.
Comme beaucoup de collectivités locales, la Région Bourgogne a du mal à boucler son budget. François Patriat dénonçait déjà les transferts de compétences opérés par l'Etat vers les Régions, sans compensation financière suffisante.
Désormais, le conseil régional va devoir bâtir son budget en tenant compte de deux autres facteurs : le gel des dotations de l'Etat et la réforme de la fiscalité locale qui prive les élus bourguignons de marge de manœuvre.
D'autres dossiers ont été abordés lors de cette session. En voici quelques uns :
* La Région s'est engagée sur une aide globale de 950 000 euros à l'entreprise Cleia (ex-Céric Automation) de Nolay.
[...]

Le premier séchoir rapide au Pérou : un séchoir CERIC


Sur le site de Ceric

« Un pas de plus pour CERIC en Amérique du Sud, une avancée technologique pour le Pérou »
Séchage rapide, maintenance facile, multiplicité des produits séchés et faible consommation énergétique : les avantages du séchoir rapide pour briques creuses ont séduit un nouveau client : LADRILLOS LARK au Pérou.
LADRILLOS LARK a décidé d’investir en 2008 dans une ligne technologique moderne de fabrication et de séchage de briques creuses et de hourdis. Cette ligne a été mise en route avec succès fin Octobre 2010.
Avec ce nouveau séchoir rapide CERIC, LADRILLOS LARK a réduit le temps de séchage de ses produits de 30 heures à 3 heures. Grâce à ce gain considérable LADRILLOS LARK raccourcit ses temps de production et augmente sa capacité de vente entre autres avec les produits creux et les hourdis. LADRILLOS LARK se positionne ainsi comme le leader du marché péruvien avec des produits en quantité et en qualité.
Ce séchoir rapide et ces manutentions dédiées constituent une avancée technologique pour notre client ainsi qu’une vitrine pour le monde industriel de la terre cuite au Pérou en pleine expansion.

Être à côté de nos clients pour leur développement partout dans le monde.

Le challenge de cette nouvelle unité était de concilier les contraintes de production (produits multiples, mélanges spécifiques) et d’adapter la technologie du séchoir rapide, plus qu’éprouvée en Europe et dans les pays méditerranéens jusqu’au Moyen Orient, aux exigences techniques propres au Pérou =
  • mélange aux propriétés très spécifiques,
  • haute résistance mécanique pour le respect des normes sismiques.
Grâce à son expertise de la terre cuite, à partir d’un mélange particulier, CERIC adapte son process et sa technologie.
  • Dimension du séchoir et des canaux de ventilation permettant une ventilation efficace pour tous ces types de produits et le maintien de la qualité des produits.
  • Régulation du process (Temps de séchage, Température, Humidité, Ventilation) modulable et intelligente.
  • Temps de séchage limité (de 3 à 5 heures) grâce au design unique du séchoir rapide, à ventilation longitudinale et continue.
Bien entendu, le séchoir rapide s’intègre dans une ligne technologique CERIC, qui s’adapte aux exigences de fabrication et de production du client. Les éléments essentiels pour l’exploitation optimale de la ligne
  • Coupeur multi fils pour différents types de produits
  • Chargement et déchargement automatique des produits
  • Empilage automatique des produits sur les wagons.
En réalisant ce projet, CERIC démontre à nouveau sa capacité à conduire des projets internationaux et la parfaite adaptation de ses équipements aux besoins de ses clients en Amérique du Sud.

ADLER Technologies joue la carte de l‘innovation


Sur le site de Construire, paru dans leur numéro de novembre

Spécialiste de l’ingénierie et de la fabrication de lignes de production de matériaux de construction en béton, ADLER Technologies entre dans une nouvelle ère d’innovation suite à sa reprise par Yann Jaubert, conquis par le haut niveau d’expertise de l’entreprise. Président du groupe Materials Technologies, il souhaite développer toutes les synergies possibles entre ADLER Technologies et FIMEC Technologies, autre société du groupe spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes de manutentions. Il s’appuie pour cela sur une base financière solide et adaptée aux projets des clients du groupe et sur des équipes d’experts reconnues.

Chez Adler Technologies, l’innovation est une tradition : accompagner, anticiper les évolutions des besoins de ses clients, fabricants de produits béton, et innover en participant à des projets de grande envergure constituent la culture de la société. Dernièrement ADLER Technologies s’est illustrée en livrant un train de bétonnage pour la construction du tunnel du Saint Gothard, plus long tunnel du monde (57 km).
ADLER Technologies possède une maîtrise complète du process de fabrication des matériaux de construction en béton. Cette expertise du béton sous toutes ses formes permettent à l’entreprise d’apporter depuis plus de 30 ans à ses clients Marocains (DAVUM, SBBM, SADET, SICOFAM, KARKACHI, AZROU MATERIAUX, etc) une proposition globale complète et pertinente pour les accompagner dans l’ensemble de leurs projets.

Aider ses clients à gagner en productivité
ADLER Technologies privilégie des solutions conjuguant conseil, simplicité d’utilisation, sécurité, et ergonomie afin de permettre à ses clients d’affiner leurs orientations stratégiques et d’optimiser leurs performances économiques et opérationnelles. Chacun d’eux bénéficie en effet d’une analyse rationnelle et précise de ses besoins afin de le guider dans ses choix et d’optimiser la rentabilité de son investissement avec une exigence constante : les technologies et solutions proposées doivent être simples, fiables et conviviales à utiliser pour faciliter le travail quotidien des opérateurs présents sur le site et limiter les coûts de maintenance ou d’intervention. Avec plus de 50 unités installées au Maroc (Adler, Pierre&Bertrand, Demler, Minato), Adler Technologies démontre son savoir faire au plus près des besoins de sa clientèle marocaine.

Une performance optimisée sur la durée
Le marché des matériaux béton est en constante évolution : les architectes proposent de nouvelles formes, de nouvelles couleurs et doivent répondre aux exigences de normes sans cesse renforcées. Conscient des efforts permanents que ses clients doivent produire pour s’adapter à ces évolutions, ADLER Technologies conçoit des implantations et des équipements flexibles et évolutifs qui répondent aisément à leurs nouveaux besoins en termes de cadence de production et de développement de nouveaux produits. Un fabricant de matériaux en béton peut par exemple contacter la société pour qu’elle l’aide à développer un nouveau produit en modélisant en 3D un design de moule et en s’assurant de sa faisabilité technique.
Des services créateurs de valeur ajoutée, des spécialistes à l’écoute de ses clients, des programmes d’innovation articulés autour d’une organisation impliquée et réactive : ADLER Technologies se renouvelle et met tout en œuvre pour que ces clients exploitent au mieux leurs installations. Certainement la clé de la qualité des partenariats qu’elle développe avec ses clients, en s’appuyant sur la société CENTEC qui assure depuis nombreuses années l’assistance technique et la livraison de pièces détachées d’ADLER Technologies au Maroc.

Prud’hommes Céric Automation : procès renvoyé


Sur le site Le Bien Public paru le 17/11/10

Les anciens salariés de Céric Automation de Nolay s’étaient donné rendez-vous hier, devant la cité judiciaire de Dijon, afin d’assister au procès engagé devant le conseil de prud’hommes de Dijon. Comme l’a expliqué André Fouquerand, président du comité d’entraide des salariés qui s’est constitué à la dissolution du comité d’entreprise : « Nous avons engagé cette action pour faire reconnaître que Legris industries est notre co-employeur. La liquidation judiciaire de l’entreprise Céric Automation de Nolay, fabricant des machines automatiques de manutention (tuiles et briques), a été prononcée le 18 avril 2010 aux frais de l’Etat. Certains salariés ont choisi de partir… 150 ont été licenciés. Ceux-là ont perçu le minimum légal ». « 5 000 € pour 37 années d’ancienneté ! », se désolait un ancien de Céric.

Une bataille juridique
Une bataille juridique s’ouvre dans le but d’obtenir des « indemnités supra légales ». A titre d’exemple, elles atteindraient 60 mois de salaire, pour les plus de 25 ans d’ancienneté. « Céric Automation appartient à un groupe : tout d’abord Keyria, entité administrative, et au-dessus Legris industries » soutiennent les anciens salariés de Céric. Les conseils de Keyria SAS et de Legris industries indiquaient hier « contester totalement la notion de co-employeur ».
L’audience pour les personnels non-cadres a finalement été renvoyée au 17 mai 2011, à 14 heures. Celle des personnels cadres se déroulera le 15 décembre prochain.

Plan social. 152 ex-salariés devant les Prud'hommes


Sur le site Le journal des entreprises paru le 05/11/10

Les 600 anciens salariés de Keyria limogés sont devant différents Prud'hommes de France. Dans le département (49), 117 des 152 ex-salariés de Fimec se sont retrouvés le 27octobre dernier dans la petite salle des Prud'hommes d'Angers. La procédure pour les cadres et salariés protégés interviendra plus tard. 106 des ex-salariés sont sous convention de reclassement personnel qui court sur une année. Le reste (46) bénéficie d'une aide de retour à l'emploi. Une audience de conciliation est prévue le 26 novembre. Mais personne ne se fait d'illusion: la procédure devrait se poursuivre dans les mois qui viennent. «On se demande si ce n'est pas une faillite frauduleuse pour "balancer" le groupe Ceric. Il y aurait eu des remontées de trésorerie de 9M€ de Fimec vers le groupe Legris en juin 2008 alors que la situation de l'entreprise ne s'y prêtait pas», avance André Bousseau, un ancien délégué du personnel.

Fimec Technolgies. Six mois après le séisme


Sur le site Le journal des entreprises paru le 05/11/10

Printemps 2010: 152 des 184 salariés de Fimec au Pin-en-Mauges sont licenciés dans le cadre d'un plan social. La filiale du groupe Legris Industries est touchée de plein fouet par la situation précaire de la maison-mère (100M€ de pertes en 2009). Six mois après ce traumatisme, quelle est la situation de l'entreprise des Mauges, devenue Fimec Technologies? Yann Jaubert, le repreneur, ex-Dg de Keyria entre 2009 et 2010, a accepté de répondre à nos questions. Le dirigeant, qui vient de boucler une levée de fonds de quatre millions d'euros, revient sur les raisons de sa reprise. Il envisage l'avenir du spécialiste du béton avec confiance.

Yann Jaubert, quel premier bilan pouvez-vous tirer six mois après la reprise de Fimec Technologies?
Les premiers mois sont toujours cruciaux: les partenaires financiers vont-ils nous suivre? Les clients vont-ils toujours nous faire confiance? Aura-t-on le chiffre d'affaires correspondant? Aujourd'hui, je peux l'affirmer: cette première étape a été franchie avec succès. C'était loin d'être évident, mais à ce jour Fimec Technologies a enregistré plus de 3M€ de commandes. Les clients historiques de l'entreprise comme Michelin, Rockwool, Saint-Gobain, nous ont renouvelé leur confiance. Nos résultats intermédiaires sont très bons. Désormais, nos demandes aux banques portent plutôt sur des demandes d'allongement de lignes de caution pour nous donner la possibilité d'accepter des commandes de plus gros projets.
Socialement, la reprise a été vécue comme un traumatisme par les salariés...
Ce sont surtout les difficultés auxquelles Fimec a été confrontée qui ont créé un traumatisme. Fimec faisait partie des entreprises qui se portaient plutôt bien au sein de Keyria. La société n'était pas endettée. La chute du portefeuille de commande liée à la crise et les difficultés rencontrées par Keyria ont mis Fimec dans une situation difficile, en la privant de trésorerie. Les salariés de l'entreprise ont trouvé cela injuste. C'est compréhensible, mais je leur ai demandé de ne pas céder à la tentation de trouver un bouc émissaire. Fimec n'était pas préparée à faire face à une telle crise. Le projet de reprise ne pouvait être conduit sans redimensionner les effectifs en fonction du chiffre d'affaires prévisionnel. Nous étions partis sur 60 emplois conservés lors de la première estimation mais en réévaluant les prévisions d'activité, nous sommes redescendus à 30. J'ai vu tous les salariés en session plénière: je leur ai expliqué les raisons de ce passage de 184 salariés à 32 et les risques trop importants que la société aurait pris en maintenant 60 salariés. Je leur ai aussi expliqué ma vision de l'avenir de l'entreprise. Ce projet de reprise n'a pas pu sauver plus d'emplois dans un premier temps, j'en étais conscient. Finalement, une quasi-unanimité des salariés a voté pour ce projet. Ils ont fait preuve de professionnalisme et d'un engagement très fort pour que la société survive et redémarre. Ça s'est bien passé grâce à eux. Mon engagement personnel, c'est de pouvoir réembaucher dès que l'activité le justifie.
Est-ce déjà le cas?
Notre site est plutôt sous-dimensionné mais l'objectif est d'être au plus juste. Il est encore trop tôt pour connaître le rythme auquel on va reprendre des commandes. Cette incertitude-là, il faut la gérer avec prudence. La signature de 1,6million de commandes ces deux derniers mois nous assure huit mois de travail mais la visibilité n'est pas suffisante pour embaucher durablement du personnel. Aujourd'hui, nous sommes un peu plus de 40 avec des réembauches d'intérimaires au fur et à mesure. (N.D.L.R: le groupe Legris Industries a versé 400.000euros pour Adler et Fimec dans le cadre de mesures de revitalisation du bassin d'emploi).
Quels éléments vous ont amené à faire cette offre de reprise sur Adler et Fimec?
Je voulais faire une offre de reprise portant sur les anciennes filiales de Keyria (Fimec, Adler) car il y a de réels savoir-faire pour créer de la valeur, des synergies et bénéficier des évolutions du marché. Ces deux entreprises proposent des solutions pour le marché de la construction. Je considère qu'une crise est un accélérateur de tendances. Pour le marché de la construction, elles s'orientent vers les convergences des technologies et des savoir-faire. Aujourd'hui, les solutions de construction et d'isolation ne respectent pas toutes les réglementations thermiques et notamment celle de 2012. Pour cela, il faudra intégrer les problématiques d'isolation très en amont de la conception d'un nouveau type d'habitat. Peut-être même irons-nous vers de la préfabrication. En France, celle-ci souffre d'une mauvaise image même si ça commence sur les maisons bois. Ceci étant, en Allemagne, ça marche très bien. Je pense que l'avenir, ce sera la maison type «Ikea»... Qu'il pleuve, qu'il vente, la maison sera fabriquée et isolée en usine. On supprime les aléas climatiques et du chantier tout en réduisant les coûts.
Et ceci est complémentaire de vos activités?
Oui. Fimec travaille sur la partie briques, isolant béton en fournissant des usines complètes ou des lignes de manutention automatisées. Adler est un spécialiste reconnu pour la fourniture d'équipements complets pour la fabrication de matériaux en béton. Il n'y a pas de fatalité: pourquoi les Allemands et les Italiens sont-ils performants ? Pourquoi une société française ne le serait-elle pas ? Je crois en l'avenir de ces deux sociétés, c'est la motivation de mon investissement et de ma volonté de mettre en avant leur forte capacité d'innovation. Il y a un vrai savoir-faire qui mérite d'être pérennisé.
L'image de la société a-t-elle été écornée?
Tous les grands groupes se posent des questions sur la capacité de leurs sous-traitants à gérer leurs futurs gros investissements après cette crise. Un certain nombre d'entre eux a souffert de la crise, voire disparu. Dans ce contexte, Fimec a réussi à survivre et à préserver ses compétences. C'est une bonne nouvelle pour eux car la société leur apporte de réelles solutions à leurs besoins. Mais dans le même temps, ils se posent la question légitime de connaître la pérennité, la surface financière, la capacité financière de leurs fournisseurs. Nous devons les rassurer et les convaincre.
Et à ce jour, vous disposez de ces arguments?
Tout à fait. Même s'il ne faut pas sous-estimer la difficulté à convaincre nos grands comptes, nous avons une trésorerie solide et des partenaires financiers qui sont là pour donner à Fimec les moyens financiers de se développer. Une reprise d'une entreprise comme celle-ci ne pouvait se faire sans avoir au moins un partenaire susceptible d'accompagner le développement et d'assurer l'avenir avec des fonds propres solides (N.D.L.R: son identité n'a pas été révélée).
Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui?
Nous pensons tripler notre chiffre d'affaires 2011 et atteindre 30M€ pour le groupe Materials Technologies (N.D.L.R: avec Adler, l'autre ex-société de Keyria). On est aujourd'hui plus qu'à l'équilibre avec des résultats nous permettant d'envisager l'année prochaine avec sérénité. Nous devons encore clarifier notre offre, notamment en développant un portefeuille d'activité équilibré avec des domaines moins corrélés. Notre carnet de commandes repart nettement à la hausse, de nombreuses demandes de devis arrivent et nous bénéficions d'une surface financière qui nous permet de financer des projets d'innovation et la croissance. Je suis confiant pour l'avenir.

Material Technologies. Le nouveau groupe de Fimec
Depuis la décision du tribunal de commerce de Paris d'autoriser Yann Jaubert à reprendre Fimec et Adler, les deux entités ont rejoint le groupe Material Technologies, créé pour l'occasion en juin dernier. À ce jour, le groupe annonce qu'il réalisera pour 2010 un chiffre d'affaires de 12,5 M€ sur un exercice de 10 mois. Il compte au total 130 salariés sur les sites de Fimec Technolgies du Pin-en-Mauges et d'Adler Technologies à Crévecoeur-le-Grand (Oise).

Nolay : la Région à la rencontre de Cleia, ex-Céric Automation


Sur le site Infos-Dijon paru le 01/11/10

« Aujourd’hui, la société a des perspectives économiques positives à court et moyen terme, et le site emploie actuellement près de 70 personnes », a souligné le Président de la Région, François Patriat. Il a rencontré, sur place, Philippe Pénillard, ancien directeur général délégué de Céric Automation, qui dirige aujourd’hui Cleia. Avant de visiter l'entreprise.
En juillet 2009, Ceric Automation a vu, en raison de la crise économique, son carnet de commandes chuter et s’est trouvé en grave difficulté financière. En juillet 2009, l’entreprise est déclarée en redressement judiciaire et fait l’objet d’un plan de cession en mars 2010. En avril 2010, le tribunal de commerce confirme l’attribution de l’entreprise Céric Automation à ses cadres repreneurs. Ainsi nait la nouvelle société Cleia présidée par l’ancien directeur général délégué de Ceric, Philippe Pénillard. Elle est financée à hauteur de 4,5 millions d’euros et intègre ACSM Loiret Métal Industrie (ateliers de constructions soudées et mécaniques), co-repreneurs de Ceric Automation aux côtés de Cleia.
A l’invitation de Philippe Pénillard, François Patriat, président du conseil régional a visité, jeudi dernier, l’entreprise Cleia, anciennement Céric Automation. Il s’agissait pour le dirigeant de l’entreprise de présenter l’évolution de la société au président du conseil régional qui a pris une part très active dans le dossier de reprise.
55 emplois ont été maintenus sur le site
La Région s’est en effet engagée dès le départ en confirmant sa contribution financière à hauteur de 950 000 euros sur les volets trésorerie et aide à la création d’emplois. Dès lors, la société Cleia a pu valoriser son plan de reprise et démarrer son activité industrielle en maintenant 55 emplois sur le site.
« Aujourd’hui, la société a des perspectives économiques positives à court et moyen terme, et le site emploie actuellement près de 70 personnes. Il s’agit donc d’une réussite de reprise de site industriel qui mérite d’être particulièrement relevée dans le contexte de crise économique et sociale actuel. Cette entreprise est la preuve par l’exemple que la Bourgogne a encore un avenir industriel » a souligné à cette occasion François Patriat.

Sur le site Le Bien Public paru le 02/11/10

Nolay. Cleia a repris les activités de Ceric Système et Ceric Automation en avril dernier.
Vers une réussite industrielle

À l’invitation de Philippe Pénillard, François Patriat, président du conseil régional a visité, jeudi dernier, l’entreprise Cleia, anciennement Ceric Automation.
Après 6 mois d’activités, le chef d’entreprise, Philippe Pénillard, a tenu à remercier le président de la région pour le soutien actif de la région dans le dossier de reprise.
Les membres de l’équipe de direction, commerciale et technique ont commenté la visite des différents bureaux d’études, des ateliers métallurgiques, des laboratoires de tests pour la terre cuite et des services commerciaux.
Un projet soutenu par la région
« Aujourd’hui, la société a des perspectives économiques positives à court et moyen terme, et le site emploie actuellement près de soixante-dix personnes. Il s’agit donc d’une reprise de site industriel réussie qui mérite d’être particulièrement relevée dans le contexte de crise économique et sociale actuel. Cette entreprise est la preuve par l’exemple que la Bourgogne a encore un avenir industriel, mais qu’il faut des hommes derrière les projets, qu’ils soient responsables politiques ou chefs d’entreprise », a souligné François Patriat.
En conclusion, le président du conseil régional, a exprimé son soutien à cette entreprise dynamique à la pointe de la technologie d’ingénierie clé en main et de savoir-faire exceptionnels pour les installations des industries de la terre cuite en Europe et dans le Monde. À moyen terme, les équipes de direction, commerciale et technique de Cleia, restent optimistes et confiantes.