Sur le site Le Populaire, paru le 27 Juin 2012 :
Situation rarissime au sein du conseil de prud'hommes de Limoges : alors que la section industrie a reconnu co-employeurs Legris-Industries et Keyria, les deux sociétés propriétaires de Ceric Wistra, la section encadrement la contredit. De sorte que les 13 cadres qui, comme leurs 31 collègues ouvriers ou employés, demandaient l'annulation du plan de sauvegarde de l'emploi et des licenciements, n'obtiennent pas satisfaction. Le jugement confirme cependant l'insuffisance de ce PSE et inscrit au passif de la liquidation judiciaire une indemnité de six mois de salaires pour chacun des anciens cadres (soit de 12.494 à 41.538 euros), loin de leurs demandes qui s'échelonnaient de 38.000 euros à prus de 400.000. La cour d'appel devra trancher, peut-être en joignant les deux dossiers : Legris Industries a interjeté appel du premier jugement et les cadres feront probablement de même pour le second.
Situation rarissime au sein du conseil de prud'hommes de Limoges : alors que la section industrie a reconnu co-employeurs Legris-Industries et Keyria, les deux sociétés propriétaires de Ceric Wistra, la section encadrement la contredit. De sorte que les 13 cadres qui, comme leurs 31 collègues ouvriers ou employés, demandaient l'annulation du plan de sauvegarde de l'emploi et des licenciements, n'obtiennent pas satisfaction. Le jugement confirme cependant l'insuffisance de ce PSE et inscrit au passif de la liquidation judiciaire une indemnité de six mois de salaires pour chacun des anciens cadres (soit de 12.494 à 41.538 euros), loin de leurs demandes qui s'échelonnaient de 38.000 euros à prus de 400.000. La cour d'appel devra trancher, peut-être en joignant les deux dossiers : Legris Industries a interjeté appel du premier jugement et les cadres feront probablement de même pour le second.